jeudi 1 décembre 2005

Après les petits pas, Charles Ngile Doli veut acceler la reprise des CFU

POT/L'Office des chemins de fer des Ueles (CFU) est en train de négocier son décollage. Depuis 1992, cette entreprise publique de transport, jadis épine dorsale du secteur des transports du Nord-Est, a été condamnée à l'arrêt.

Selon un interview donné au Potentiel de Kinshasa ce mardi, les travailleurs accusent plusieurs années d'impaiement et beaucoup d'entre eux se sont convertis dans d'autres activités. L'inactivité des CFU condamne de millions de personnes à une grave pauvreté. Des enquêtes, menées notamment par les organismes humanitaires, attestent que le seul moyen de pallier cette situation de vulnérabilité des communautés vivant dans cette région est de relancer le trafic ferroviaire.

Selon notre confrère kinois, une dotation de 6 milliards de francs est attendue de la Caritas et de la section humanitaire de la MONUC. Ce n'est pas assez. Il en faudrait au moins 20. De leur côté, les membres du nouveau comité de gestion des CFU n'ont, pour seule arme, la volonté de faire. Charles Ngile est le tout nouveau chargé de mission des CFU. Dans l'entretien avec Le Potentiel, il parla des causes de la déchéance de cette entreprise et de la politique managériale qu'il compte mettre en oeuvre. La réhabilitation du réseau ferroviaire des CFU est son cheval de bataille comme on peut le constater le long de la voie.

Charles Ngile Doli confirme auprès d'Itimbiri ya Sika ces informations en ajoutant: «Il faut de grands moyens pour que l'Office des chemins de fer des Uélés reprenne ses activités.»

jeudi 1 septembre 2005

Hâtez pour l'enrégistrement à la CEI

Deux semaines après le démarrage des opérations d’identification et d’enrôlement à Wamba, 4 875 électeurs ont été enregistrés. Les prévisions de la CEI étaient de 153 563 électeurs dans ce territoire au terme de trois semaines d’enrôlement. Ce chiffre est loin d’être atteint au regard des difficultés rencontrées sur le terrain.

Les ordinateurs destinés au bureau de liaison de la CEI à Wamba furent volés par des inconnus pendant le transport. Ils étaient transporté par un hélicoptère de la MONUC en provenance de Bunia. L'enquête n'a pas encore données de résultats.
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Qui a volé nos ordinateurs? Qui contrecarre nos élections? Quel rôle joue une fois de plus la MONUC? La population de Wamba se pose des questions. Mais ce n'est pas une raison pour s'abstenir aux élections. Hâtez pour vous enrégistrer pour les élections. Les élections ne sont qu'une seul fois; la chasse aux voleurs peut attendre le jour après. Nous ne nous laissons pas voler la démocratie, même si les voleurs collaborent avec la louche MONUC.
Commentaire par Esperence Monoko Polele

jeudi 25 août 2005

Matériel électoral détourné à Wamba

Quatre ordinateurs ont disparu des malles de matériel électoral à Wamba (HU). C'est le comité local de sécurité qui a constaté ce détournement jeudi passé lors de la réception de ce matériel, à la veille des opérations d’enrôlement. La CEI dénonce cet acte d’incivisme susceptible de retarder le processus en cours. Selon Radio Okapi une enquête est diligentée pour déterminer l’origine de ce vol.

Cet acte incivique influe négativement sur les opérations pré-électorales. Le vol va empêcher la CEI de procéder aux opérations d’enrôlement et d’identification des électeurs. «Nous avons des contraintes de temps et chaque kit volé nous coûte énormément d’argent. », déclare le coordonnateur provincial de la CEI, Otemikongo. Il appelle à la conscience de la population pour protéger ce matériel qui fait partie du patrimoine national.

Les ordinateurs volés qui étaient destinés au bureau de liaison de la CEI à Wamba, furent transporté par un hélicoptère de la MONUC en provenance de Bunia.

jeudi 7 avril 2005

Reprise du trafic ferroviaire Bumba-Aketi

OKP/Le train circule de nouveau depuis le mois d’octobre dernier entre Aketi dans la Province Orientale et Bumba à l’Équateur, après une interruption de plus de 14 années. Le tronçon est exploité par les Chemins de Fer des Ueles (CFU).

La réouverture est à la grande satisfaction des opérateurs économiques. Jean-Pierre Akpaka, vice-président de la FEC/Aketi, joint par Radio Okapi, rappelle que pendant la suspension du trafic, les opérateurs économiques et la population en général utilisaient des vélos et des véhicules de fortune. Par voie fluviale, ils recouraient au moyen archaïque de radeaux pour transporter les marchandises.

«Avec la reprise du trafic ferroviaire, on ne met plus que deux à trois jours au lieu de deux semaines par route», affirme-t-il avec satisfaction. La population se dit heureuse de ce désenclavement qui s’étendra avec la réhabilitation envisagée d’autres lignes telles que Bondo-Buta, Aketi-Buta.