jeudi 24 juin 2010

Il parait qu’il y avait des routes et des trains.

CBL/Plus la date du 30 juin 2010 se rapproche, plus on parle des festivités pour le cinquantenaire de l’indépendance. Le comité d’organisation spécialement mis en place annonce une possible participation du roi belge et d’autres invités de marque. L’ambiance s’annonce donc festive. Mais depuis qu’on parle de cette commémoration, je réfléchis sans cesse et j’essaie de trouver, moi, une bonne raison pour fêter.

D’après ce qui se raconte, en 1960, le Congo était un pays fonctionnel. Il parait qu’il y avait des routes et des trains. Il se raconte également qu’à l’époque, manger, étudier ou se soigner, ce n’était pas du luxe. 50 ans plus tard, ce géant qui comptait parmi les puissances sur le continent africain est à bout de souffle. Il agonise. Pire, avec les années qui passent, la situation ne cesse de se dégrader. Le temps passe et le nombre de ceux qui ont connus un Congo fonctionnel se réduit.

Indépendance cha-cha, 50 ans après, quel bilan?
Moi, je ne l’ai pas connu ce Congo qui marche, mais les histoires de mon grand-père me font rêver. Quand il me parle de son Congo à lui, je suis jaloux et je me demande s’il est possible d’inverser la tendance actuelle afin de retrouver ce paradis perdu. Mais la frontière entre le rêve et la réalité est souvent infranchissable. Verrais-je arriver ce Congo qui me fait rêver du temps qui me reste à vitre ? Je n’y crois pas trop mais qui sait ?

commentaire par Cédric Kalonji

jeudi 17 juin 2010

N'achetez pas les faux pagnes du cinquantenaire

La Société textile de Kisangani (Sotexki), seule entreprise active dans le secteur du textile dans le pays, ne bénéficie pas des commandes le cinquantenaire de l'indépendence. Les pagnes officielles viennent de la Chine et le gouvernement fait 150% de bénéfice.

Dieudonné Kasembo, chargé des liens entre les privés et le cinquantenaire, suppose que la Sotexki n’était pas en mesure de fournir plus de 100.000 pagnes. Enfin, ils ne coûteront que 15 dollars, contre 24 dollars pour la Sotexki. Le patron de la Sotexki, Léonard Ridja, par contre estime que son entreprise peut faire tout aussi bien et au même prix: «Notre prix sera fonction de la commande, mais ne sera pas inférieur à 15 dollars. Ce n’est pas normal que la camelote importée de Chine pour 6 dollars soit vendue à 15 dollars.»

En plus le représentant du gouvernement fait croire que les pagnes fabriqués au Tshopo ne sont pas de bonne qualité, pendant que chaque maman dans le pays sait, qu'il n'y pire que les produits bon-marché fabriqué en Chine. Le gouvernement vient de commander plus que 800 000 pagnes de sources et qualité douteuse en Asie, pendant que l'économie congolaise continue a souffrir et rest dans l'incapailité de payer ces impôts.

Mais la raison et clair: Si la commission du cinquantenaire aurait acheté les pagnes à Kisangani, elle aura dû les revendre au prix d'achat, mais comme-ça, leurs membres feront un bénéfice de 150%. Une femme digne, une vraie Zaïroise ou Congolaise ne touche pas à ces tissus!

par Esperence Monoko Polele

jeudi 10 juin 2010

30 juin: 50 ans de la rigolade politique - enfin, la SNEL annonce sa participation

Le Congo pourra suivre les matches de la Coupe du monde sans perturbation, car l’électricité sera disponible pendant le Mondial 2010 qui s’ouvre demain. C’est la fausse promesse de l'Administrateur directeur technique de la Société nationale d'électricité (SNEL), Lokala Jifasso.

Selon Jifasso des dispositions sont prises pour éviter des coupures du courant pendant cette période. La Snel dit avoir placé des agents d'intervention dans chaque cabine afin d'intervenir le plus rapidement possible de coupure. Jifasso a précisé que ces dispositions concernent toutes les installations de la Snel à travers le pays.

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On peut se demander, pourquoi la SNEL prend ces dispositions seulement pendant cette période et ne pas en permanence. On peut se demander d'où viendra la puissance supplémentaire qui manque qu'une lampe de 60W ne donne pas seulement la luminosité d'une de 5W ou de 10W. On peut se demander pourquoi la SNEL veut placer un agent p.ex. dans la cabine de Bondo, où depuis plus de vingt ans, on a plus jamais vu une seule miette d'électricité. Ou on peut se demander, comment la SNEL veut éviter les coupures dans les régions où les câbles furent volés il y a une décennie; posera-t-elle les d'ici demain? Ceci sera trop beau. Bien probablement Lokala Jifasso est simplement un guignol de plus qui doit embobeliner le peuple non-informé, en lui illusionnant que le pouvoir s'occupe de lui.

Vous avez entedu parler du 50e? C'est un mensoge. Le 30 juin, nous fêterons le 2000e de la devise
panem et circenses (latin pour: pain et jeux) signifier que la population se satisfait de pain et de jeu, à savoir qu'elle se contente de se nourrir et de se divertir. Contrairement à l'Empire Romain, au Congo il suffit même de les annoncer et de faire semblant de les fournir.

Commentaire par Dieudonné Lolémo Pilipíli

jeudi 3 juin 2010

Ce soir consultation publique pour des projets routiers à Isiro

OKP/Les routes nationales 26 Niania-Isiro et Kisangani-Bondo-Bunduki ainsi que Kisangani-Beni seront réhabilitées grâce au financement de la Banque mondiale et de la Coopération britannique (DFID). Le groupe d’études environnementales du Congo, une structure du ministère de l’Environnement, organise une consultation publique dans le cadre du financement additionnel pour que les populations des régions concernées de s’approprier le projet.

Lundi c’était l’étape de Kisangani. Une cinquantaine de personnes, des représentants des institutions, des églises et des ONG locales, ont pris part à la consultation.

L’objectif poursuivi, selon Marius Trésor Boleko du Groupe d’études environnementales du Congo, est de recueillir le plus d’informations possible auprès des populations concernées par les projets routiers relatives aux impacts environnementaux et sociaux causés par les travaux de réhabilitation des axes routiers ciblés.

Le projet prévoit également le remplacement de 9 ponts ainsi que des travaux d’entretien sur la totalité des routes ciblées, soit 741 kilomètres.

Lundi, à Kisangani, plusieurs suggestions furent formulées par les participants à la consultation, notamment, par rapport à la qualité des travaux sur le terrain ainsi qu’à la main d’œuvre utilisée.

La consultation a lieu ce soir dans le Haut-Uele, à Isiro. Des cahiers de doléances ont été ouverts à la direction provinciale de l’Office de routes.