Derniers contrôles avant le lancement de Troposphère V en 2009. (photo RTS) |
L'ingénieur derrière le programme spatiale congolais, c'est Jean-Patrice Kéka. Il est le créateur de l'entreprise "Développement Tous Azimuts" (DTA). Cet ingénieur a pour objectif de mettre en orbite des satellites depuis le Congo.
Cette volonté de faire un programme spatial, ce qui est pratiquement le sommet du rêve technologique dans un pays où c'est un oxymore, est extraordinaire, même si les résultats ne sont pas à comparer avec ceux des Américains, des Chinois, des Européens ou des Russes. Pendant que ces pays-là dépensent des billiards de francs par an, l'ingénieur Kéka est loin de cela. Pour Troposphère VI en 2019, beaucoup plus cher que les précédents, il a besoin de 20 millions de francs seulement.
Son programme spatial "Troposphère" a déjà lancé trois fusées, dont une première en 2007 qui atteint 1500 mètres. Si la seconde en 2009 décolle jusqu'à 15 km d'altitude, la troisième, elle dévie de sa trajectoire et s'écrase. Pas de quoi décourager l'ingénieur qui s'attelle depuis à la conception de la fusée Troposphère 6.
Pour financer le lancement de Troposphère VI cet été, papa Kéka a besoin de 20 millions. Pas de dollar - de francs congolais seulement. Il a lancé une souscription publique. C'est probablement l'opportunité unique de participer au financement d'une mission spaciale!
Pour soutenir le lancement de Troposhère VI à partir de 15$ (avec des sommes plus élevés, vous pouvé opténir des photos, votre nom inscrits sur la fusé ou une partie originale de Troposphère V.
Vingt milles dollars est un montant dérisoire, mais suffisant, expliqua l'ingénieur congolais à la Radio Suisse en février cette année: "C'est faisable grâce à une approche que nous avons développée ici et que j'appellerais "approximations multiples", très empirique, parce qu'on ne dispose pas des moyens nécessaires pour faire comme les autres."
Pour éviter des coûts de fabrication exhorbitants, l'équipe de 20 personnes utilise les moyens du bord en les perfectionnant. Pour les fusées test, des boîtes à lait ont servi de fuselage, et les composants électroniques récupérés dans des décharges. (is/rts)
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