Pas loin, sur l'île voisine de Cuba, si un hurricane approche, on moisonne les champs en hâte, sécurise les maisons, la population est avertie, ceux qui habitent les zones dangereuses hébergés en sécurité, les touristes évacués et même les animaux du zoo de La Havane déplacé dans un abri sûr. On peut dire ce que l'on veut sur la politique cubanaise, mais la solidarité de la population et l'organisation socialiste fonctionnent au moins dans la protection contre les catastrophes. En Haïti, ancienne république d'esclaves, indépendant depuis plus de 200 ans, c'est développé la littérature, la musique et la peinture - mais une société avec des liens sociales forts n'existe toujours pas. L'enseignement: assuré par l'église. L'armée: inexistant. La police: assuré par l'ONU. En cas de catastrophe, c'est plus que gênant.
Le cours des choses va se répéter: La communauté internationale va rhabiller les écoles, les hôpitaux, dégager les routes, enterrer les morts et soigner les blessés. Si «m'pa kapab» eut dire (comme depuis 200 ans) de croiser les bras et laisser faire les autres le travail, le Haïti ne sortira jamais de la misère. Même si «se pa fôt mwen»(«ce n'est pas la faute à moi»), un pays, un région ne peut réussir si la population prends son sort dans ses propres mains. Si le peuple s'engage. S'engage d'une manière durable. Là, il peut demander conseil aux vieux ainsi qu'à des organisations qui ont accompagné des démarches similaires ailleurs. Mais le travail, il faut le faire soi-même. Au Haïti aussi bien que dans le Uélé.
Commentaire par Esperence Monoko Polele
na Zuluná Sika ya Züri (Swisi)
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Otángí yɔ̌ mpé: Et si les congolais étaient responsables de leur propre misère? (na lokótá falansé) ya Cédric Kalonji na Zuluná Congoblog ba Léki. Ezalí ekakoli malámu míngi na sujet.
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