En 2007, le budget pour le Chemin de fer de l'Uélé fut de 30 000 000 $, argent qui ne monta jamais le fleuve où se débrouillent les cheminots avec rien du tout et les salaires de 190 mois en arrière. Itimbiri ya Sika dénonça ce contournement - sauf, l'argent resta disparu. Aucun centime fut retrouvé. Les poches des démagogue ne trahissent pas de secret.
En 2008, la Caritas fut à la recherche de la modeste somme de 6 000 000 $ pour la réhabilitation du CFU sur le parquet internationale - sans succès. C'est difficile à croire: Les organisations internationales jettent des millions et des millions de $ - ou des milliards et des milliards de francs par la fenêtre pour loger des fonctionnaires dans des hôtels de luxe ou financer une MONUC qui fait sont travail pire que mal et souvent uniquement si la population se révolte contre elle. Mais six millions pour le Programme Alimentaire Mondiale de Nutrition (PAM) et la Caritas du Congo pour remettre modestement le petit train du Uélés, les donateurs sont au bout.
Notre gouvernement de même. Ou pire. Le mois passé, dans son discours sur l'état de la nation, M. Kabila annonça la reprise du CFU pour 2010. Ceci fut un simple mensonge, car dans le budget voté le 11 décembre 2009, on ne trouve aucun sous destiné à ceci. Pire: Dans un entretien avec notre confrère L'Observateur, le vice-premier-ministre, Émile Bongeli, parla d'un crédit de «5 millions de dollars est disponibilisé par la Banque mondiale pour financer des études y afférentes». Pardon? Cinq million pour une étude que Caritas et PAMont déjà livré gratuitement en 2007? Qui bouffera notre argent cette fois?
Commentaire par Dieudonné Lolémo Pilipíli
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