bm/ Terreau de conflits ouverts ou latents, la région africaine des Grands Lacs, dont nous faisons partis, est profondément marquée par les violences faites aux femmes, aussi bien au sein de la famille que dans le contexte de la guerre.
Depuis avril 2010, la Coopération Suisse DDC réalise un programme de prise en charge psychosociale. Son objectif est de promouvoir les droits de la femme, de soutenir les femmes victimes de conflits et d’améliorer leur santé tant psychique que physique. Ce programme devrait permettre de diminuer les violences et de renforcer le statut des femmes dans la société. Pour la 1ère phase du projet (2010 - 2013), le gouvernement Suisse vient de débloquer la très grande somme de 2,6 milliards de Fc.
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Une fois de plus, c'est un pays lointin qui s'occupe des affaires qui seraient les nôtres, respectivement celles de nos autorités. Et si on voit toutes les constructions que l'on a fait récemment à Kinshasa, dont l'utilité n'est pas toujours donné, nous savons que notre gouvernement dispose aussi des fonds nécecssaires. Matondo míngi, Swisi!
par Esperence Monoko Polele
Ilingi: DDC
Le jour de la parution de cet article, la télévision France 24 diffusa un reportage sur le viol des femmes à l'est du pays. Rediffusion sur internet (si vous avez accès haut-débit): http://www.france24.com/fr/20100902-togo-congo-viol-femme-tanzanie «Les viols collectifs continuent au Nord Kivu (Congo RDC) en toute impunité.»
RépondreSupprimerLe même jour, la chef de la diplomatie de l’Union européenne, Catherine, attaqua à la suite des récents cas de viols perpétrés dans l’Est le gouvernement congolais: trop petit ses efforts pour protéger la population au Nord et à l'Est.
Pendant que la ridicule Monuc invita une fois de plus pour une conférénce de presse à Kinshasa le mercredi passé, on décoouvra le viol de nombreuse personnes, qui ont été victimes de graves violations pendant trois jours dans plusieurs villages du secteur de Mpofi à environ 85 km au Nord-Est de Walikale, au Nord-Kivu quasiment sous les yeux de la dite Monuc.
Des paroles, nous en avons probablement assez. Ce qui nous manque, se sont les actes. Comme par exemple l'application du mandat robuste de la Monuc.
Esperence Monoko Polele