Plus jamais ou de plus en plus? |
En l'absence d'un gouvernement central efficace, une variété de groupes rebelles et les armées locales et étrangères ont lutté les unes contre les autres en Europe du 17e siècle. Enrichessement personnelle et pouvoir, divisions idéologiques et ethniques et la corruption généralisée caractérisent la dynamique de la guerre, dans laquelle les alliances sont de courte durée et les loyautés sont opportunistes. La victime principale est toujours la population civile.
Kinshasa et ses voisins dans l'obligation
Bien sûr, la comparaison est inappropriée. L'accent mis sur la dynamique complexe du conflit, cependant, est vrai. Donc il est aussi bien que l '«Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en République démocratique du Congo», qui a été signé le week-end passé par onze pays africains à Addis-Abeba se base, simultanément sur plusieurs points.
- D'une part, la lutte contre les rebelles dans l'est du pays et contre leur soutien à l'étranger. Le conflit n'a jamais été une affaire inter-congolaise seule. Déclenché par le génocide au Rwanda et soutenu par des intérêts économiques des puissances régionales africaines dans notre pays riche en ressources naturelles, un conflit a surgi. À l'époque plus de dix pays y étaient concernés. C'est pourquoi la guerre est aussi connu sous le nom de «guerre mondiale africaine».
- De plus, à l'avenir, à 4000 casques bleus supplémentaires, peut-être avec un mandat robuste. C'est-à-dire le droit de vraiment se battre contre les rebelles, d'utiliser les armes comme moyen de guerre et pas seulement de décoration.
- L'achat de drones pour superviser le terrain est déjà décidé. (à lire Itimbiri ya Sika du 7 février 2013)
Propose l'accord avec ses suggestions un moyen de sortir de ce cycle sans fin de la violence et de la guerre cruelle? Pas du tout. Dans le passé, le problème n'était pas les plans de paix, mais leur mise en œuvre - et depuis ce temps, de nombreuses questions demeurent. Rwanda et l'Ouganda ont en effet co-signé l'accord, donc leur retrait complet du Congo. Nous y croyons à peine. Les intérêts de Kampala et Kigali sont trop gros en nos richessent.
On peut aussi se demander ce que l'on peut atteindre de 4000 soldats supplémentaires, pendant que les 17 000 casques bleus déjà présents depuis des années n'ont même pas commencer leur travail: protéger la population et soutenir l'armée dans la lutte contre les rebelles. L'Afrique du Sud et la Tanzanie swahiliphone ont exprimé leur volonté d'envoyer des troupes. Des soldats de ces pays serait en effet mieux adapté pour une utilisation dans la région comme les "gardiens de la paix" de l'Asie du Sud, sans la connaissance du français et qui évitent pour cette raison le contact avec la population. Mais sans le contact, pas de protection. Néanmoins, on peut se demander si le Congo a encore besoin de plus de soldats étrangers.
Si à part du gouvernement à Kinshasa lui-même personne ne supervise la mise en œuvre des réformes internes promises, peu de progrès peuvent être attendus. Monsieur Kabila a prouvé qu'il n'a aucun intérêt à la réforme. Avec le fantôme de la balkanisation du Congo, il repousse tous les efforts de décentralisation de notre grand pays (de la taille de l'Europe), ingouvernable depuis longtemps.
Peu d'intérêt international
Un plan de paix pour la paix pour le Congo aurait également demandé de la pression internationale et - plus urgent - un intérêt internationale sérieux dans la pauvreté en Afrique centrale, qui est presque absolument oublié par la presse. La menace terroriste au Sahel et au Moyen-Orient sont toujours plus attirant. Lôccident se contente de signer des plans de paix pour la poubelle et de verser des milliards d'euros pour l'aide d'urgence, dont la moitié dans les poches de quelques cléptomanes. La situation dans les villages reste la même. L'Europe en 1648 ne trouva la paix qu'après trente ans. Le Congo devra y attendre au moins aussi longtemps.
Commentaire par V.P.
paru dans Itimbiri ya Sika du 28 février 2013
© Sika Sika SPRL, Aketi (PO)
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