La police attaque des étudiants qui s'expriment devant la parlament |
À Kinshasa, des étudiants et des membres de l'opposition ont protesté contre une révision constitutionnelle controversée du parti au pouvoir de M. Kabila mardi et mercredi. La modification constitutionnel permet à Kabila, dont le second, voir troisième mandat expire l'année prochaine, une domination presque illimitée d'une manière détournée. Seul à l'Université de Kinshasa, quatre étudiants ont été tués hier.
Comment violer la constitution
Les émeutes ont commencé suite à l'adoption d'une révision constitutionnelle par la Chambre du peuple le samedi. La réforme est en apparence anodin, mais elle ouvrira la voie à l'extension du règne de Kabila au dela de 2016. Selon l'article controversé, un recensement national doit être faite avant les prochaines élections présidentielles. Project, qui durera au moins trois ans.
Kabila voulait déjà l'année passée abandonner la limitation de la durée des mandats ä deux mandats (il est au troisième), mais les partis d'opposition ont bloqués un changement de la constitution. Le parti au pouvoir justifie les efforts afin que le payssoit sur le chemin pour rattraper le groupe des pays à revenu intermédiaire. En réalité, nous sommes toujours en trois dernières positions du monde, entre autre la Somalie.
Police et gouvernement se contredicent avec leur mensoges
Le chef de la police de Kinshasa, Kanyama, parlait des pillages, pendant que des témoins et des journalistes ont vu des manifestants. Personne ne chasse des étudiants, disait Kanyama. Des témoins par contre ont rapporté que la police avait invahie l'Université la nuit dernière et ont attaqué les dortoirs et arrêtés des étudiants. À des manifestations dans les quartiers où les manifestants demandent que "Kabila doit partir" , la police tire dans les foules avec des balles réelles depuis mardi. Léa gouvernement parle de 9 victimes, la police cependant de 15 victimes. Si ont fait l'addition des morts déclarés par les hôpitaux, on arrive à 42 morts.
Gouvernement bloque l'économie nationale
En plus, les autorités ont coupés l'Internet, la communication avec SMS et une partie de la téléphonie vers l'étranger. Sans l'Internet, la douane du port de Matadi ne fonctionne plus, ainsi que les banques. C'est-à dire que le gouvernement d'un certain M. Kabila bloque l'import et l'export, l'économie nationale et le secteur bancaire à cause de 300 manifestants à Gombe et Goma. L'Église catholique, elle,soutient les protestations. L'archevêque de Kinshasa, le cardinal Monsengwo Pasinya, a accusé la police de tuer indistinctement des jeunes. L'église, qui a déjà souvent joué un rôle important dans notre pays, à fermé toutes leurs écoles. En plus, elle appelle pour des marchés pacifiques aujourd'hui jeudi. Contrairement à d'autres occasions, le cardinal a largement monté le ton et s'adressa directement à MM. Kabila et Mende, ministre des déclarations officielles.
Quinze milles pour chicoter le peuple
Au Burkina Faso, en Octobre passé, des protestations similaires ont conduit au renversement du président Compaoré. Chez nous l'opposition est divisée, et les forces de sécurité sont considérés comme impitoyable. La gardé républicaine de M. Kabila est de 15 000 hommes qui ont été formé dans les six derniers mois par des spécialistes égyptiens dans la répression d'émeutes. M. Kabila semble avoir prévu ce qu'il provoquera avec ses intentions de violer la constitution.
correspondance de M.H., Kinshasa
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Envoyer des milliers de policiers et même des soldats contre - selon le gouvernement - 300 manifestants qui crient devant le parlement leur mécontentent, c'est de mépriser la liberté d'expression. Tirer dans l'air - selon le gouvernement - de la manière qu'un manifestant sur 7 meurt, c'est dédaigneux. Priver 70 000 000 gens des messages, de l'Internet et partiellement du téléphone, bloquer l'économie et les transfert bancaire à cause de - selon le gouvernement - 300 manifestants à Gombe, petite ville de 100 000 habitants, c'est totalement démesuré. Certes, les paroles du cardinal Monsengwo Pasinya que nous avons tous entendu à la radio avec stupéfaction sont dur, mais vus les fait que nous découvrons peu à peu doit nous réunir derrière cet homme de paix et nous allons comprendre, pourquoi à la capitale, les gens crient: Kabila doit partir!
commentaire par Dieudonné Lolémo Pilipíli
L’archevêque de Kinshasa, Laurent Monsengwo, appelle les autorités congolaises à cesser de "tuer" leurs concitoyens : "Certains hommes politiques, avec les forces de l’ordre, sèment la désolation et créent l’insécurité générale.
RépondreSupprimerNous stigmatisons ces agissements qui ont causé mort d’homme et lançons vivement cet appel : arrêtez de tuer votre peuple", écrit le prélat.
L’Union Européenne a appelé mercredi au "retour au calme" et au "respect des échéances électorales" en RDC.
RépondreSupprimerLe ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, rappelle que le soutien de la Belgique au processus électoral dépend de la fourniture d’un calendrier clair et conforme à la constitution.
Russ Feingold, souligne que « le recensement ne peut pas servir d’excuse pour retarder des scrutins qui doivent se tenir d’ici à la fin 2016 », comme c’est prévu par la Constitution. « Si le gouvernement congolais en vient à ne pas respecter sa loi fondamentale, insiste l’émissaire américain, cela nuirait gravement à la réputation de la RDC dans le monde. »