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Souvent, on dit que l'école primaire sous sa forme actuelle, est un obstacle au développement rural. Pour vrai dire, les choses sont très complexes, mais il y a des indices qui permettent d'affirmer que, dans certaines conditions, surtout d’une scolarisation extensive, l'école peut jouer un rôle positif dans le développement social et économique. Mais hélas, les résultats qui seront publiés officiellement en mois d'août du rapport préliminaire «Enfant et adolescent en dehors de l’école» (EAD), sont pire que prévu: presque un million d'enfants, donc un tière de notre province ne sont pas scolarisés.
Cette étude est menée par l’Institut supérieur des sciences de la population de Ouagadougou (Burkina Faso) et l’Institut national des statistiques du Congo et avec l’appui du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel. Pendant que les chercheurs sont en train de finir le travail de rédaction pour publier les résultats en fain août, Itimbiri ya Sika avait déjà accès aux infomrations recoltées. La situation la plus grave est en Bas Uele où se trouve le plus grand nombre d’enfants non scolarisés malgrès que dans ce district est publié le plus ancien journal du pays.
Kabila s'en fout des objectifs
Un membre de l’équipe l’enquête, Boniface Botiyo, explique à Itimbiri ya Sika: «La répartition inégale des enfants, l’utilisation des enfants dans les travaux domestiques ou économiques, la pauvreté des parents et le manque de structures adéquates pour des enfants vivant avec handicapes font partie des différents facteurs à la base de cette situation». Donc avec un tière à la moitié des enfants non solarisé dans le Bas Uele, nous sommes encore très, très loin de l’Objectif du Millénaire que en 2015 l'école primaire soit accessible à tous les enfants du monde est même gratuit.
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Un échec de plus pour le gouvernement auto-proclament d'un certain M. Kabila. Pendant que les enfants dans les zones rurales du Zaïre rêvaient encore de devenir administrateur ou fonctionnaire, ceux du Congo s'engagent déjà à bas âge de travailler avec leurs parents sur les 20% des terrains pour l'auto-suffisance et pense que les histoires des vieux que les autres 80% furent cultivés et la recolte transporté avec quelque chose que l'on appelait à l'époque «le train», «le camion-rail» ou «le camion à remorque» vers les marchés, que ces histoires racontées la nuit, ne sont que des mythes des ancêtres…
Commentaire par Esperence Monoko Polele
Itimbiri ya Sika, 2 augústo 2012 © Sika Sika SPRL, Aketi (BU), Kongó
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