Premièrement, nous étions très surpris de trouver la ville de Montreux en état normal. D'accord, la circulation automobile était interrompu sur l'avenue principale et les bâteaux de l'armée circulaient sur le lac qui sépare la ville frontalière de la France voisine. Mais les magasins étaient ouvertes, les enfants partaient à l'école et pour y arriver, ils traversèrent le tapis rouge des chefs d'état!
Ce tapis rouge sur l'avenue principale nous a étonné: il était sur une des trois bandes de l'avenue. C'était l'accès pour les ministres, les militaires, les présidents au sommet. Nous avons vu marcher la présidente de la Confédération Suisse, ainsi que M. Sarkozy. Aucune grille les séparait du public qui se serrait sur le trottoir – et les gendarmes de la police se sont mit en position derrière les gens. Prêtte pour intervenir, mais discret. Pour savoir que ce ne fut pas la police nationale qui n'existe pas en Suisse, comme à déclaré à Itimbiri ya Sika l'un des agents de la Police Cantonale (c'est-à-dire provincale) que nous avons pu parler librement dans la rue, pendant que des écoliers et des mamans qui passaient saluèrent le président français et lui sérraient même la main.
Trosièmement, le liberté d'expression est absolue. Des expatriés congolais qui ne sont pas d'accord avec la politique de notre gouvernement s'approchaient à plusieurs délégués qui rentraient d'une promenade. La police suivait le disput de loin. Seulement après plusieurs minutes, un agent demanda les trois de l'aisser le délégué dans l'hôtel. Tout c'est passé verbalement (à part du congolais officiel qui essaya de tapper les trois opposants). Aucune arrestation a eu lieu.
Nous avons appris que de telles interventions sont normale en Suisse. C'est seulement dans des cas plus graves que la police prend notes de l'identité des personnes sur place. Les arrestations sont très rare. Esperons que les résponsable de la sécurité deu 14e Sommet de la Francophonie étaient sur le terrain et qu'ils ont appris leur leçon. Il y a quelques semaines, il y avait un seul président qui se baladait à Kinshasa et un opposant fut tappé à mort. La semaine passé avec 39 président et plus que 3000 officiels, y compris des centaines de ministres aucun bléssé.
par Esperence Monoko Polele ave l'aimable collaboration de nos collègues de la SSR.
Vu le budget très limité de notre éditeur, ce reportage se base sur des documents filmés par nos collègues de la Société Suisse de Radiodiffusion SSR qu'ils nous ont mit à disposition.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Commentaires en français et en lingála sont acceptés. Il doivent être signé. Avant la publication, ils sont lus par la rédaction.