jeudi 7 octobre 2010

Le pays reste malade, la justice est contaminée

I.S./Cinq épisodes montrent l’état de l’État. La séparation des pouvoirs, fondament de chaque pays démocratique (comment s'appelle notre Congo?) manque toujours. La séparation des pouvoirs vise à séparer les différentes fonctions de l’état, afin de limiter l’arbitraire et d’empêcher les abus liés à l’exercice de missions souveraines.

Première épisode. Iraq, pays en état de guerre:
En décembre 2008, le journaliste irakien Muntasser al-Saïdi lanca lors d’une conférence de presse sa chaussure sur le président des États-Unis de l’époque, Georges Bush. Il le rata. Les images faiaient le tour du monde. Le tribunal lui condamma à trois ans de prison, moins que le procureur demanda. Le juge juga la lance de la chaussure comme attaque contre un homme d’état. La cour d’appel libéra M. al-Saïdi après neuf mois, suite à la bonne conduite du prisonier.

Deuxième épisode. Italie, pays en turbulences politiques:
Lors d’une manifestations éléctorale, Massimo Tartaglia s’approcha au premier-ministre italien, Berlusconi, et lui tappa avec un object plainement dans le visage. Résultat: deux dents et les lèvres cassés, le visage plein de sang. Les photos et films faisaient le tour du monde. L’agrésseur fut arrêté. Vu que celui subit de problèmes psychiques, il fut assigné à résidence et obligé de suivre une théraphie psychiatrique. En mi-2010 le tribunal de Milan suivit le procureur qui déclara M. Tartaglia incapable de discernement. Par contre, le juge interdira l’agrésseur la particpation à tout manifestation publique pendant un an. Et pendant un an il doit continuer la thérapie psychiatrique, par contre il peut sortir de l’hôpital psychiatrique pour visiter sa famille quand il veut.

Trosième épisode. Congo, pays qui se nomme démocratique:
Le 29 séptembre, Armand Tungulu Mudiandambu lanca une pierre vers le président sure le cortège présidentiel dans l’Avenue du 24-Novembre à Gombe (KN). Comme l’iraquien, il ne toucha pas le président. Il fut assommer violament par les forces de l’ordre et tué qulques jours après dans la prison par la garde républicaine. En plus, des passants qui filmirent le cortège furent arrêté et les films confisqué. La demande de rapatriement du corps en Bélgique, pays de résidence de M. Tungulu, ne fut pas acceptée.

Quatrième épisode. Congo, pays qui se nomme démocratique:
Le tribunal militaire à Buta a condamné à mort ce week-end un jeune homme de 23 ans qui était poursuivi pour assassinat de sa femme.

Cinquième épisode. Congo, pays qui se nomme démocratique:
Le même tribunal militaire à Buta a condamné trois étudiants de l’ISP à cinq ans de prison. Ils étaient poursuivis pour faux témoignage dans l’affaire de l’incendie d’un véhicule de la Monuc et du pillage de la résidence des observateurs militaires de la Monuc en juin 2009.

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Honte à la justice !
Depuis quand, dans un pays démocratique (le Congo se réclame ainsi), la justice ce mélange avec l’executive? Depuis quand, dans un pays démocratique (le Congo se réclame ainsi), des civilistes sont jugé par la justice militaire?

Jetter une pierre sur un cortège de voitures est un bêtise – même s’il sagissait de quelques taxi-bus. Donc, il était juste d’arrêter M. Tungulu, mais jamais de le tapper presque mort. Et il n’y a aucune raison de tuer un suspect dans la détention préventive en lui préssant un oreiller sur le visage – manière donc un suicide (mensoge officiel comme raison de mort) n’est simplement pas possible. Et de laisser disparaître des témoins et des preuves, c’est plus que honteux, ce sont des pratiques qui rappellent des méthodes appliquées dans des dictatures.


Parlons encore des trois étudiants de notre province. Comment est-il possible que trois simples étudiants ont librement accès à la résidence de la Monuc bien armé, qu’ils ne peuvent pas seulement y entrer, mais encore la piller? Le pillage est un fait. Mais à qui la faute? La Monuc qui ne dort pas seulement, quand elle devrait protéger la population (qui est sont travail pour lequel elle est payé, bien payé), mais qui n’arrive même pas de fermer la porte de sa propre maison! Il est facile de condamner les faibles et qui n’ont pas des amis à Kinshasa et à l’ONU.


Quand le tribunal militaire à Buta a faire parler de lui récamment par toute une série de jugement sévère, en principe c’est très bien, car nous avons besoin que l’état se montre fort. Mais rendre justice va plus loin que de décourager les fretins. La justice doit être indépendant et faire trembler les cultivateurs et les mamans ainsi que les présidents et les officiers, car devant la justice tout le monde doit être égal. Et quand le pays se stabilisera un jour, des tribunaux civils pouvaient remplacer les juges militaires.


Commentaire par Esperence Monoko Polele



La séparation des pouvoirs distingue trois fonctions principales au sein des différents régimes politiques: la fonction d’édiction des règles générales constitue la fonction législative; la fonction d’exécution de ces règles relève de la fonction exécutive; la fonction de règlement des litiges constitue la fonction juridictionnelle.
La théorie de séparation des pouvoirs plaide pour que chacune d’entre elles soit exercée par des organes distincts, indépendants les uns des autres, tant par leur mode de désignation que par leur fonctionnement.
Chacun de ces organes devient ainsi l’un des trois pouvoirs: le pouvoir législatif est exercé par des assemblées représentatives, le pouvoir exécutif est détenu par le chef de l’état et par les membres du gouvernement. Le pouvoir judiciaire, enfin, revient aux juridictions. L’objectif assigné par Montesquieu à cette théorie est d’aboutir à l’équilibre des différents pouvoirs: «Pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.»

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