jeudi 30 décembre 2010

Appel au président de la république

Monsieur le président, demain, cette année 2010 trouve un terme. Dans le monde entier, les gens vont réfléchir un moment sur les derniers 12 mois. Et ils vont prendre des resolutions pour 2011. Nous pourrions faire - comme d'ailleurs font tous les journaux - une grande revue sur 2010. À part des faits locaux (en page 4), nous le faisons pas.

Cette revue serait qu'une liste des échechs. Vous le savez aussi bien: Les terroristes attaques toujours nos trois provinces du Nord; les FARDC, la MONUC, les occidentaux: toujours impuissant ou sans vrai volonté de résoudre les problèmes de la population rurale; la SNEL, l'office des routes, le petit train des CFU: nous avons presque oublié la signification de ces sigles - existent-ils encore?

Le Nord ne demande rien
Monsieur le président, nous pourrions vous accuser de ne rien faire ou de ne pas faire assez. Rien de cela dans les colonnes de ce journal qui depuis bientôt 120 ans commente le politique de pays autour d'un fleuve Majesté avec une certain distance envers la capitale qui est quand-même assez éloignée. Biensûr, il sera bien, si vous auriez passé ces derniers jours comme Saint-Nicolas avec un grand sac plein de cadeaux: ponts, écoles, hôpitaux, locomotives, etc. Nous les aurions pris, certes, mais le peuple du Nord, les gens des Uele savent travailler. Nous savons nous battre et nous savons travailler. Nous avons des mains et notre savoir. Et nous savons, que vous avez des problèmes plus urgents que les nôtres.

Les Uele soriront eux-même de la misère
Monsieur le président, nous vous proposons de rebatir nos provinces nous-mêmes. Avec nos mains, notre argent, nos petites forces, notre sueur. Les Uele sortiront eux-même de la maisère. Nous mettons à fin la crise. Nous bâtisons notre pays toujours plus beau. C'est promis! Nous marchons en avant fier et plein de dignité. Nous trouverons les fonds. Nous trouverons les outils, mais donnez-nous le cadre, Monsieur le président. Ceci, c'est votre devoir depuis 4 ans. Et jusqu'à présent, nous n'avons rien vu. Rien.

Après 10 ans: au boulot, mwǎna ya papá
L'année prochaine seront les élections. Nos voix seront pour celui qui nous encadre. Homme ou femme, du pouvoir ou de l'opposition, catholique ou animiste, Bantou, Nilote ou Pygmé. Mais un président digne du nom. Peut-être vous. Cela dépend pas de votre bla-bla, mais de vos actions:
  • Réforme constitutionelle du 15 mai 2010 pour le 15 janvier ou le 15 février. Tonnerre, réveillez enfin le ministre de la décentralisation. Tshopo, Ituri et les deux Uele sont prêt depuis!
  • Décentralisation fiscal tout de suite. Les 40% des recettes à partir de 1er janvier à verser à Buta et Isiro. Et ceux de 2010 en principe aussi. Vous verrez les fruits de notre travail.
  • La sécurité juridique. Garantie des biens. Régistres foncier sur les lieux.
  • Possibilité de créer des petites entreprises pour des frais raisonables (pas plus que 5 francs fiscals).
  • Une armée régulièrement payé à la frontière vers le Soudan.
Monsieur le président, ne dites pas que c'est beaucoup. Ce ne sont pas cinq chantiers; ce ne sont que cinq points. Ce n'est rien du tout. Ce que nous demandons, cela n'est que normal. Rien d'extraordinaire, rien de spéciale. Le Zaïre a disparu il y a presque quinze ans et vous êtes maintenant au pouvoir depuis dix ans, Monsieur le président. Normalement, on veut voir les premiers résultats après 100 jours. Et le reste après 4 ans.

Faites votre devoir, Monsieur le président, nous ferons le reste.

Commentaire par Esperence Monoko Polele

samedi 25 décembre 2010

Faradje: Massacre au concert de Noël: Deux ans déjà - et toujours pas de sécurité

Le 25 décembre 2008, le jour même où avaient lieu les massacres à Batande, un autre groupe de terroristes de la LRA a attaqué la ville de Faradje, à 300 kilomètres environ à l'est de Doruma. D'après des officiers de l'armée ougandaise, ce groupe était commandé par le Lt. Col. Charles Arop. Avec une population d'environ 37 000 personnes, Faradje est l'une des plus grandes villes de la région et compte un nombre important de magasins, aussi elle offrait des perspectives de pillage plus riches que les villages agricoles.

Dans l'après-midi, alors que les habitants étaient réunis pour un concert de Noël, un groupe d'environ 200 terroristes de la LRA sont descendus sur la ville et ont tué au moins 143 personnes, des hommes pour la plupart, et ont enlevé 160 enfants et des dizaines d'adultes. Les attaquants se sont livrés au pillage avant de mettre le feu à 940 maisons, trois écoles primaires et neuf églises.

Mes enfanst étaient au concert lors de l'attaque

Marie, âgée de trente ans et mère de sept enfants, a témoigné que son mari et d'autres membres de sa famille ont été tués le jour de Noël. Elle a raconté :

«J'étais chez moi et mes enfants se trouvaient au concert de Noël quand la LRA a attaqué. Tout d'un coup, vers 5 heures de l'après-midi, j'ai vu des gens qui couraient dans les rues, en s'éloignant du centre de la ville. Mes enfants ont couru à la maison, et puis quatre hommes portant des uniformes militaires sont apparus derrière ma maison. L'un d'eux a dit en mauvais lingala: «Ne courez pas. Restez avez nous. Nous sommes ici pour vous.» D'abord j'ai pensé qu'ils étaient des soldats de l'armée congolaise, mais ensuite l'un d'eux a attrapé ma fille de 13 ans, l'a traînée dans la rue et a pointé son fusil sur elle. J'ai vu ses longues dreadlocks et alors j'ai réalisé que c'était la LRA qui était venue nous attaquer. Ma fille a réussi à se dégager, et les trois autres soldats nous ont encerclés, les neuf qui restions -quatre hommes, deux femmes et trois enfants.

Ils sont entrés dans la cuisine, ont attrapé les pilons de bois dont on se sert pour piler le maïs, et ont commencé à tabasser les hommes. Ils ont coupé le majeur de mon mari avec une machette avant de le frapper à la tête. Il a réussi à survivre mais il est mort plus tard à l'hôpital. Les attaquants ont arraché l'œil gauche d'un des autres hommes puis ils l'ont tué d'un coup à la tête. Ils ont coupé l'oreille du troisième homme avec une hache, lui ont tiré dans le genou, puis l'ont tué d'un coup à la tête. Le quatrième homme a réussi à s'échapper après avoir esquivé deux coups à la tête. J'ai couru dans la brousse avec les autres femmes et les enfants. Nous avons entendu des coups de feu toute la nuit et regardé la ville qui flambait.»

Ils ont tué mon mari devant moi

Lillian, âgée de 28 ans et mère de cinq enfants, a été capturée ainsi que sa fille de 11 ans et son mari.

«Ils ont tué mon mari devant moi en lui fracassant le crâne avec un gourdin. Les combattants ont alors enfoncé les portes de toutes les boutiques du marché et nous ont donné des choses à transporter. Nous étions une cinquantaine à avoir été enlevés. Nous avons marché environ sept kilomètres sur la route principale, avec plus de cinquante combattants, dont des hommes, des femmes et des enfants soldats. J'ai réussi à m'échapper et je suis revenue dans la ville qui brûlait avec des cadavres répandus sur la place du marché. Mais ma fille est encore avec la LRA.»
Enfants tués, car trop jeune pour esclavage sexuel

Les terroristes de la LRA ont forcé les enfants ainsi qu'une vingtaine d'adultes enlevés à transporter le butin de leurs pillages jusqu'au Parc national de la Garamba, la direction d'où ils étaient venus. Un garçon a expliqué:

«Nous avons dû marcher dans la brousse toute la nuit. Ils me frappaient vraiment fort parce qu'ils disaient que je marchais trop lentement. Ils nous frappaient aussi si nous essayions de nous parler. J'étais au bout de la file et j'ai réussi à m'échapper le matin vers huit heures, et j'ai couru tout le long du chemin jusqu'à chez moi.»

Peu après avoir enlevé les enfants, les assaillants ont tué au moins 16 d'entre eux, dont la majorité avait moins de 10 ans, peut-être parce qu'ils les trouvaient trop jeunes pour servir comme porteurs, combattants, ou esclaves sexuels.

La protection arrive trop tard

Le matin du 26 décembre, la MONUC a aidé les soldats de l'armée congolaise à se déployer à Faradje et aux alentours. Lorsque les hélicoptères de la MONUC les ont survolés, les terroristes de la LRA à Takiani ont grimpé dans les arbres et se sont cachés dans les maisons pour ne pas être vus par les soldats se trouvant dans les hélicoptères. Le temps que les soldats congolais aient atterri et soient arrivés à pied à Takiani, les derniers terroristes de la LRA étaient partis, semant sur leur passage la mort et la destruction.

selon les rapports de HRW et Caritas, publié dans notre édition du jeudi, 23 décembre 2010.

jeudi 23 décembre 2010

Mwinda mokongenge o nkati ya molili

"Bozala na bobangi té, nzambi, namemeli bínó nsango ya malámu mpé ya esengo mpo na bato banso: lelo Mobikisi abotameli bino o mboka Davidi. Elembo na bínó: bokomono Mwana moké azingami na bilamba mpé alali na eleyelo ya bibwélé" (Lukasi 2 : 10-12).

Bakengeli mpata bayoki nsango ya mbótama o monoko ya Anzelu, bandimi yango mpe na nkati ya molili ya butu "bakei komona maye malobami".

On kati ya mosala mwa ngai, ya kolendisa Mpata, eye nabandaki, koleka sik'awa ba anza ebelé o nkati ya bituka biyé, nayoki likambo ya molili, eye epesami nkombo, obangi mpe bikela ya mabé, bozangi mosala mpé mpasi ya ndengé na ndengé, mawa na obanga, bokabwani mpé komikanga.

Namoni lisusu Babali, Basi, Bana mpe Bilengé, baye bazalí kokoba mpo na komono Mwinda eye ekongéngé o nkati ya motema ya moto nionso. Nakutani na Babali, Basi, Bana mpe Bilengé bayé bakontingama mpo eté bisika Mwinda mokongengé etikala libela.

Na Eyenga eye ya Mbótama, makanisi ma ngai matalisami na maye manso bizali kosalama o masanga ndengé na ndengé ya bondéko, esika Mwinda ekoki kongéngé. Makanisi ma ngai matalisami na mabota esika moto na moto akoluka koyeba soki bakolingaka yé na lolengé na ye.

Nakanisi bilulu ya boyakani na bisika bovandi na bandeko basusu. Makanisi ma ngai matalisami lisusu, na ba losako ya mpamba, oyo bokopesanaka na boyingeli o ndako wa bino, likabo ya pamba ekomema bino, longwa na bokeseni kino na boyebi…

Kosepela Eyenga ya Mbótama elingi koloba té, te tobosani Molili ya Butu, nkasi oyamba likabo liyé Nzambé apesi biso na yezu-klistu: "Mwinda ekongéngé na molili mpe molili mokoki kokanga yanga té" (Joani 1 : 5). Babali mpe basi "bakotambola" mpo té Mwinda engéngé na molili, bokotangaka bango té na makomi ya bopanzi sango na bikolo. Mpo na bango, lisanga na bango ndé natombeli bino Eyenga Ela mu ya Mbotama.

+ Pascal Delannoy, Episkopi ya Santu Denis (Falansia)

jeudi 16 décembre 2010

Est-ce que le pape permet ou interdit enfin les préservatifs?

Suite à notre article «Pápa Benwa XVI: Kapɔ́ti bazalí malámu», paru le 25 novembre, les réactions étaient vive. En fait, c'est bien la vérité: Le pape Benoît XVI, admet l'utilisation du préservatif «dans certains cas», «pour réduire les risques de contamination» du virus VIH du sida, selon des sources officielles du Vatican ainsi que d'autres en Belgique. Des précisions du Père jésuite Alubè Ziegler.

Dans le nouveau livre de Benwa XVI., ont a trouvé des réponses importantes. Par contre, dans la presse, il y a deux malentendus. Le premier malentendu est que le pape permis maintenant - au moins dans certains cas - l'utilisation des préservatifs. Voici une erreur. Le pape ne peut ni autoriser ni interdire l'utilisation de préservatifs. Le comportement sexuel - comme toutes questions fondamentales de la vie humaine - sont hors le pouvoir du pape d'interdire ou de permettre à quelque chose. Mais c'est le devoir du Magistère de l'Église, et donc aussi du pape, d'interpréter la volonté de Dieu, comme elle - selon la conception catholique - est dans l'ordre moral. C'est quelque chose de fondamentalement différent.

La volonté de Dieu - interprétée
Dans le premier cas - le cas d'interprétation erronée - le Pape a déclaré: «J'interdit les préservatifs dans mon propre pouvoir absolu.» L'interdiction serait une obligation du pape. Dans le second cas - l'interprétation de l'objet - le Pape dit: «Comme porteur du Magistère de l'Église (mais pas l'unique), je l'annonce fermement: les préservatifs ne répondent pas à l'ordre moral. Par conséquent, ils sont interdites - par Dieu.» Si quoi que ce soit, l'interdiction est donc une interdiction divine et non pas une obligation du pape. Le pape a proclamé seulement. En ce sens, donc, le pape a dit que, selon le Magistère de l'Église, l'utilisation du préservatif n'est pas compatible avec la volonté divine, et n'était donc pas responsable.

La question reste à savoir si le pape a compris et interprété la volonté de Dieu correctement. Depuis la discussion sur l'encyclique «Humanae Vitae», signé en 1968 par Polo VI.,) il y a des doutes graves à cette question, non seulement parmi les laïcs catholiques, mais aussi parmi les représentants du Magistère de l'Église.

Le pape ne fait pas demi-tour
Le second malentendu est celui que le pape a fait demi-tour, et donc donné à «la morale sexuelle catholique» une direction nouvelle. Même cette vision est erronée. Par exemple, les évêques français se sont présentés des années auparavant dans le même sens et donc seulement exprimé ce qui simplement normal.

Mais qu'est-ce que signifient les récentes déclarations de Benwa XVI.? - Vu de près, trois choses:
  • L'idée première conerne l'idéal. Le Pape proclame: Le rapport sexuel est réservé au mariage. Les rapports légitimes ne devraient pas empêcher la conception par des moyens artificiels. Le pape invité les fidèles alors: Vivez selon ces règles.
  • La deuxième idée renvoie à la situation réelle. Même un pape doit se rendre compte qu'une grande partie des hommes d'aujourd'hui - avec ou sans sentiment de culpabilité - ne vit pas de cet idéal. Ã ces gens il a à dire: Si l'idéal n'est pas practicable pour vous, au moins, ne transmettez pas les maladies sexuellement transmissibles et créez de la manière irresponsable une nouvelle vie. Cela signifie en langage courant: Si vous ne pouvez pas correspondre à l'idéal, au moins utilisez les préservatifs. Il s'agit d'une référence à la moindre de deux maux, parmis les deux il faut choisir comme si souvent dans la vie quotidienne. La question devient plus compliqué là, où un conjoint est atteint d'une maladie qui peut être transmise par voie sexuelle. Dans ce cas le préservatif n'est pas utilisé comme contraceptif, mais comme un moyen de protection du conjoint en bonne santé; pour qu'il n'est pas infecté lui aussi avec la maladie. Sur de telles situations se base probablement la déclaration du pape.
Benwa XVI. reste prudent
  • Troisièmement reste le problème qui est associé à une telle déclaration. Par la force normative des faits, la mention du moindre mal devient la proclamation de l'idéal. La couverture médiatique est la meilleure preuve. Avant, il a été dit d'un ton accusateur: Le Pape interdit le préservatif. Maintenant, la presse déclare surpris: Le pape a changé d'avis, pour autoriser les préservatifs, au moins dans certains cas. Demain, ce sera dans les tabloïds: Le pape autorise les préservatifs.
Que conclure de ces considérations? Parce que même et surtout en matière de sexualité, la référence du moindre mal est trop facilement présenté comme l'idéal, le Vatican est bien conseillé, si il reste sage dans ses réactions. Il ya dans l'Église catholique des questions plus importantes que la question du préservatif - comme par exemple les églises de réveille. C'est le pape qui sait cela également.

par Sango Alubè Ziegler s.j.

Le père jésuite P. Dr. Alubè (Albert) Ziegler est né en 1930 à Zurich, Swisi. Depuis 1961, il est conseiller académique. Il a occupé plusieurs postes d'enseignement universitaire en éthique théologique et a été membre de deux comités d'éthique de l'Académie suisse des sciences médicales.

jeudi 9 décembre 2010

Écolier enlevé par les terroristes

OKP/Les terroristes continuent à menacer la population dans le Haut-Uele. Dimanche, vers dix heures le soir, ils ont selon des témoins sur place, sept éléments de la LRA ont enlevé un enfant de 10 ans, élève de l’école primaire d’application Dungu Mayi sur la route qui mène vers l’aérodrome de Dungu dans le quartier Bamokandi.

Selon les témoins, les terroristes de l'organisation soudanaise LRA ont pillé et ravi les vivres de certains déplacés vivant dans ce quartier. Cela aurait occasionné une panique au sein de la population à Dungu. Les enseignements ont, par ailleurs, été suspendus, comme rapporte Radio Okapi. Au début de la semaine, des opérations militaires furent lancés afin de retrouver ces rebelles. Jusqu'à la clôture de la rédaction, aucun suspect fut trouvé - une fois de plus.

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Il est triste de le dire, mais le gouvernement nous fait croire, qu'il n'est pas intéressé à une résolution du problème d'insécurité et du terreur. Des centaines, voir des milliers de soldat gouvernementales et des Nations Unis n'arrivent pas à chasser une poignée da voyoux.

Concernant le Pakistan, pays asiatique entre l'Inde et l'Afgahnistan, où se cachent les terroristes fanatiques islamiques et les talibans, on dit que le gouvernement collabore autant avec les américains pour qu'il reçoit de l'argent et des armes, mais rien de plus, car si la rébéllion continue, c'est aussi le soutien des américain qui continue. Évidamment, on ne peut pas comparer le Pakistan avec le Congo, mais jetons un regard sur les paralleles:
  • ici et là, il s'agit d'un groupe de terroristes qui est classé parmis les trois les plus dangereux du monde;
  • ici et là, un gouvernement n'a pas le contrôle sur les régions frontarliers;
  • ici et là, les américains sont présent pour former les forces de l'ordre;
  • ici et là, le gouvernement ne vit pas des ressources fiscales, mais du soutien international.
Honi soit qui mal y pense.
Commentaire par Esperance Monoko Polele

jeudi 2 décembre 2010

Illégale: 700 mètres cube de bois exploités à Léopard près de Faradje

OKP/Plus de 700 mètres cube de bois, évalués à près de 230 000 Francs fiscals (Ff), furent coupés et sciés illégalement dans le village Léopard (territoire de Faradje, Haut Uele). Les faits révélèrent dans un rapport d’enquête du Fond forestier national (FFN)initiée en octobre 2010. Le FFN est une structure qui s’occupe du programme de reboisement dans le Nord Kivu et dans notre Province.

Le rapport impute l'exploitation illégale du bois à Léopard aux citoyens congolais et aux militaires venus du Soudan. L’enquête fut menée par des services spécialisés de l’état de la cité d’Aba. Le Coordonnateur du ministère de l’Environnement et conservation de la Nature dans le Haut Uele confirma l’information.

L’auditorat militaire des FARDC, dans la région, dit avoir déjà saisi six tronçonneuses dans le cadre de la répression de cette exploitation illégale par des hommes en uniformes.

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Pour saisir six tronçonneuses, le Congo envoit son armée. Mais l'armée n'arrive pas à sécuriser le pays, ni de chasser les Soudanais. La situation est bizarre, pour ne pas dire ridicule: des centaines d'hommes au service de la république courent derrière six tronçonneuses? Pardon, mais cela n'est pas sérieux. Par contre du travail sérieux de la part des fonctionnaires d'Aba qui prennent leur fonction au sérieux pour le bien de notre région et comme un des premiers pas que nous avancons.
Commentaire par Esperence Monoko Polele
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jeudi 25 novembre 2010

Pápa Benwa XVI: Kapɔ́ti bazalí malámu

Vatikani/ Pápa Benwa XVI, pápa ya Eklezya ya bakatolike, alobí: Liwá tɛ. Alobí: tɛ. Alobí: Sida tɛ. Pápa Benwa XVI alobí: Bomói ɛɛ mpé mongána ɛɛ. Pápa Benwa XVI alobí: Kapɔ́ti ɛɛ.

Pour la première fois, un pape, Benoît XVI, admet l'utilisation du préservatif "dans certains cas", "pour réduire les risques de contamination" du virus VIH du sida, dans un livre d'entretiens à paraître mardi. (La Libre Belgique, 20 novɛ́mbɛ 2010)

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Matondo mingi, na yɔ, Pápa Benwa. Ezalí nsango malámu malámu nabísó.
Esperence Monoko Polele

jeudi 18 novembre 2010

Le tabac tue plus que le sida

«Nos gouvernements et nos parlements doivent adopter des lois antitabac en ligne avec la convention cadre de lutte contre le tabac (CCLT). Seules ces lois sont en mesure de protéger nos citoyens des méfaits du tabac». C'est en ces mots que s'exprime MalengeTukemba, journaliste à Kinshasa, après une formation de deux jours consacrée à la défense de la lutte antitabac et destinée aux médias, organisée au Congo à la mi-septembre de cette année.

Depuis le mois d'août 2010, des formations destinées aux journalistes ont été organisées au Botswana, au Sénégal et chez nous. D'autres réunions d'une journée se sont tenues entre des journalistes et des défenseurs de la cause antitabac au Cameroun et au Bénin.

Des employés ministériels, des médecins mais aussi bien d'autres acteurs de la lutte antitabac, tels que des représentants de l'Organisation Mondial de la Santé OMS (Mabɔngisi ma Mɔlɔ́ngɔ́ mpɔ̂ ya Kɔlɔ́ngɔ́nú ya nzóto MMK), interviennent souvent au cours de la première moitié de la première journée, consacrée aux statistiques du tabagisme dans le pays et aux stratégies mises en œuvre par le gouvernement pour endiguer les méfaits du tabagisme.

La cigarette tue 5 millions de gens
Le Médecin Chef de District sanitaire de Butembo, le Docteur Mundama, a soulevé surtout les aspects épidémiologiques et hygiéniques en partant des catastrophes – conséquences du tabac aux nuisances en illustrant son texte par quelques statistiques importantes qui ont attiré les participants pour les plonger dans un calme inimaginable. En effet, parmi les conséquences du tabac, il faut souligner la toxicomanie, les maladies cardiovasculaires, les maladies cancéreuses, les malformations congénitales (voir photos). Cependant, des méfaits du tabac, beaucoup de victimes se retrouvent dans les pays pauvres et surtout en Afrique où on projette une augmentation de 16,1% d’industries de tabac en 2008 contre une diminution de 8% en Europe. Ceci s’explique par le manque d’un cadre juridique ou administratif et l’absence d’une volonté politique de lutter contre le tabac. Le tabac tue 5 millions de personnes aujourd’hui et peut-être 10 millions en 2020. Et la plus grande conséquence reste le cancer causé par le tabagisme dont les décès sont estimés à plus ou moins 1,5 millions. Il y a donc urgence à lutter contre le tabac.

Les lois pas appliquées
Parlant de l’aspect juridique, Maître Kausa, s’est largement inspiré du droit congolais de la consommation et a fini son exposé par quelques conclusions: Le droit à l’information aux consommateurs en matière de tabac doit être respecté de manière rigoureuse, il faut un code portant mesure de protection des consommateurs et ici, taxer très cher les entreprises de tabac et les commerçants; ériger en infraction certains comportements des fournisseurs comme les ventes des cigarettes aux enfants, les publications trompeuses sur la cigarette d’autant plus que la cigarette nuit à l’individu et pollue l’air.

Corruption contra la santé publique
L'industrie du tabac vise de plus en plus des fonctionnaires dans les pays le développement. Pour éviter les contrôles sur le tabac et de garder leurs chiffres de ventes qui sont en chute libre en Europe, l'industrie du tabac a lancé un lobbying agressif et menace des pays en Amérique latine et en afrique de poursuites judiciaires. Dans le même temps, les multinationales du tabac ont également été très généreux, parfois corrompu des fonctionnaires et des politiciens, selon un étude approfondie de l'ICIJ.

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Gérer cett nouvelle épidémie est très simple: faison comme l'Europe: Taxer le tabac très fort. Cela fait augmenter le prix. En Europe, environs 2/3 du prix de vente sont pour le fisc. En plus, l'état gagne des impôts. Deuxièmement, interdire de fumer dans les lieux publiques: hôtels de ville, restaurants, bureaux, bus, taxi, écoles, hôpitaux, etc. Et ensuite interdire la publicité. Ou pouvons nous imaginer de la promotion pour la choléra ou le sida?

Soyons franc: La cigarette tue. Et accepter que un membre de la famille et - encore pire - un mineur fume, c'est comme accepter que ma fille aie des rapports sexuel avec un malade du sida. Restons ferme. Nous ne vendrons pas notre santé et notre petit bonheur à l'industrie multinationale du tabac.

Commentaire par Esperence Monoko Polele

jeudi 11 novembre 2010

119 cas des violences sexuelles en octobre 2010 dans le Haut-Uele

OKP/Sept cent dix-sept cas de violences sexuelles, dont cent dix-neuf en octobre, ont été enregistrés par le Centre d’intervention psycho-sociale (CIP) au cours des sept derniers mois. Hormis les cas d’Isiro et du territoire de Niangara, les autres victimes n’ont pas bénéficié de soins médicaux adéquats.

Le chef de projet du Centre d’intervention psycho-sociale (CIP) plaide pour la prise en charge médicale de ces nombreuses victimes des violences sexuelles de l’arrière district.

Fillette violée à 13 ans
Deux cas des viols enregistrés en octobre concernent des mineurs dont une fille de 13 ans violée à Wamba alors qu’elle allait s’approvisionner en eau potable à la source. Le second est un viol commis sur un garçon de 4 ans par un jeune homme d’une vingtaine d’années. Le présumé auteur du second viol croupit en prison en attendant son jugement, alors que le bourreau de la fille de 13 ans a fui dans la forêt.

Selon le responsable du projet CIP, cent six autres mineurs ont été victimes des violences sexuelles au cours du mois dernier. Parmi elles, cinquante-trois ont été prises en charge grâce à un appui du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).

Pas de traitement médical hors Niangara
Les victimes de la cité de Niangara ont également bénéficié d’une prise en charge grâce à un appui de Médecins sans frontières / Belgique. Cependant, pour les victimes d’autres localités notamment Wamba, Rungu, Nangazizi et Ibambi, la prise en charge pose problème, faute de produits adaptés, selon le CIP.

Le centre d’intervention psycho-sociale est une initiative privée d’un professeur de l’Université de Kisangani. Son objectif est de contribuer à la lutte contre les violences sexuelles dans la Province orientale.

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Qui viol nos filles et nos mamans? Ce ne sont pas seulement les terroristes qui viennent du Soudan, mais aussi des hommes de chez nous, des membres des FARDC qui devraient protéger la population et des citoyens.

Toutes les forces armées en présence pratiquent des violences sexuelles envers les femmes. Les viols stratégiques sont un génocide silencieux. Stigmatisées, les femmes sont souvent rejetées par les leurs. Et les agresseurs restent impunis.


Les femmes congolaises estimaient qu'il y a quatre champs d'action dans le pays:
- Violence envers les femmes.
- Paix et démilitarisation.
- Bien commun et services publics.
- Autonomie économique des femmes.
Chez nous dans les Uele, au Tshopo, vers les Grands Lacs. Chacun doit commencer chez lui, dans son village, son territoire. Ceci est la décentralisation appliquée. Pour changer notre monde, nous n'avons pas besoin ni d'un président, ni d'une capitale. Si mille petits gens font mille petites choses, cela change le monde - ou au moins les Uele.


Commentaire par Esperence Monoko Polele

Ilingi: TDG

jeudi 4 novembre 2010

L'Église Catholique en train de stabiliser la situation au Nord des deux Uele

OKP/L'Église Catholique de Dungu lança à travers de la Comission diocésaine Justice et Paix un project de stabilisation dans la région de Dungu. Une délégation de l’agence américaine pour le développement (USAID) est arrivée, samedi 30 octobre pour soutenir cette initative locale du diocèse de Dungu-Doruma, baptisé «Alerte précoce» . Ce projet consiste à désenclaver certaines localités dans les deux districts de Uele par des moyens de communications rapides.

Les membres de l’USAID se sont entretenus, dans les installations de la Monuc/Dungu, avec les représentants de la société civile, des autorités locales, de la Monuc et des FARDC autour des modalités de mise en œuvre du projet «Alerte précoce».

Selon le président de Justice et Paix, l’Abbé Benoît Kinalego, les moyens de communication radiophonique ou téléphonique dans certaines localités permettraient à la population en proie aux menaces de la feu rébellion ougandaise, devenue terroristes soudanais de la LRA de communiquer rapidement avec les forces de sécurité en vue d’intervenir en cas d’une éventuelle menace.

Après discussions et échanges de vues, la délégation de l’USAID a promis de s’entretenir d’abord avec les populations de ces différentes localités sur l’opportunité de ce projet et de recueillir leurs desiderata avant d’envisager une quelconque action.

En attendant, le diocèse de Dungu-Doruma dispose déjà de 26 appareils phoniques à implanter dans 26 localités ciblées dans les districts du Haut et du Bas Uele.

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Voilà comment cela se devrait se passer: Tous les partis autour d'une table, des propositions d'experts, et ensuite - avant même de prendre une décission - le contact avec la population concerné.

Et que c'est une fois de plus un project de
Justice et Paix, respectivement de l'Église Catholique, n'est que normale, car c'est la seule institution supra-territoriale qui prend les habitants aux sérieux et la seule institution indigène qui fonctionne.

Commentaire par Esperence Monoko Polele


Elilingi: Eklesia ya Dungu: Wikipedia; Episkopo Mgr Richard Mady: Modeste Munimi; Mbóka: MSF

jeudi 28 octobre 2010

La Suisse donne l'exemple comment gérer la sécurité

La semaine passée, les chefs d'état de 39 pays francophone se sont réunits à Montreux (Suisse, Europe) pour le 13e Sommet de la Francophonie. Parmis les participants, il y a avait aussi une délégation congolaise. Le 14e Sommet de la Francophonie sera dans deux ans à Kinshasa (KN). Quelques obsérvations.

Premièrement, nous étions très surpris de trouver la ville de Montreux en état normal. D'accord, la circulation automobile était interrompu sur l'avenue principale et les bâteaux de l'armée circulaient sur le lac qui sépare la ville frontalière de la France voisine. Mais les magasins étaient ouvertes, les enfants partaient à l'école et pour y arriver, ils traversèrent le tapis rouge des chefs d'état!

Ce tapis rouge sur l'avenue principale nous a étonné: il était sur une des trois bandes de l'avenue. C'était l'accès pour les ministres, les militaires, les présidents au sommet. Nous avons vu marcher la présidente de la Confédération Suisse, ainsi que M. Sarkozy. Aucune grille les séparait du public qui se serrait sur le trottoir – et les gendarmes de la police se sont mit en position derrière les gens. Prêtte pour intervenir, mais discret. Pour savoir que ce ne fut pas la police nationale qui n'existe pas en Suisse, comme à déclaré à Itimbiri ya Sika l'un des agents de la Police Cantonale (c'est-à-dire provincale) que nous avons pu parler librement dans la rue, pendant que des écoliers et des mamans qui passaient saluèrent le président français et lui sérraient même la main.

Trosièmement, le liberté d'expression est absolue. Des expatriés congolais qui ne sont pas d'accord avec la politique de notre gouvernement s'approchaient à plusieurs délégués qui rentraient d'une promenade. La police suivait le disput de loin. Seulement après plusieurs minutes, un agent demanda les trois de l'aisser le délégué dans l'hôtel. Tout c'est passé verbalement (à part du congolais officiel qui essaya de tapper les trois opposants). Aucune arrestation a eu lieu.

Nous avons appris que de telles interventions sont normale en Suisse. C'est seulement dans des cas plus graves que la police prend notes de l'identité des personnes sur place. Les arrestations sont très rare. Esperons que les résponsable de la sécurité deu 14e Sommet de la Francophonie étaient sur le terrain et qu'ils ont appris leur leçon. Il y a quelques semaines, il y avait un seul président qui se baladait à Kinshasa et un opposant fut tappé à mort. La semaine passé avec 39 président et plus que 3000 officiels, y compris des centaines de ministres aucun bléssé.

par Esperence Monoko Polele ave l'aimable collaboration de nos collègues de la SSR.

Vu le budget très limité de notre éditeur, ce reportage se base sur des documents filmés par nos collègues de la Société Suisse de Radiodiffusion SSR qu'ils nous ont mit à disposition.

jeudi 21 octobre 2010

Episkopi Monsengwo azalí Kardinal

CDC/Mgr Laurent Monsengwo Pasinya, Archevêque de Kinshasa, figure parmi les 24 nouveaux Cardinaux que va créer le Pape Benoît XVI lors du consistoire qu'il convoquera («consistoire ordinaire public») à Rome le 20 novembre 2010. Le Saint-Père a annoncé la nouvelle lui-même, au terme de l'audience générale de ce mercredi 20 octobre 2010, selon une dépêche de l’agence vaticane «Zenit» datée du même mercredi.

Le Cardinal Laurent Monsengwo est un des quatre Cardinaux africains dont le successeur de Jean-Paul II a décidé de la création. Le futur Cardinal Laurent Monsengwo, le troisième dans son pays après les Cardinaux Joseph-Albert Malula et Frédéric Etsou, a été nommé Archevêque de Kinshasa le jeudi 6 décembre 2007, transféré de notre Archidiocèse de Kisangani dont il fut nommé le Pasteur le 1er septembre 1988 et sacré le 20 novembre 1988. L’actuel Archevêque de Kinshasa a été ordonné Evêque le 4 mai 1980 à Kinshasa par le Pape Jean-Paul II et il sera la même année l’Evêque auxiliaire du diocèse de Inongo, où il est né le 7 octobre 1936 plus précisément à Mongobele. Mgr Monsengwo a été ordonné Prêtre le 21 décembre 1963.

Les 24 futurs Cardinaux sont en majorité européens (15), dont un grand nombre d'Italiens (10). Parmi ces Italiens deux sont des non-électeurs auxquels on ajoute ceux d'Allemagne et d'Espagne. L’Amérique du nord et du Sud ont 4 futurs Cardinaux et l'Asie 1.

Outre le Cardinal Laurent Monsengwo, Archevêque de Kinshasa, les trois autres futurs Cardinaux africains sont: S. B. Antonios Naguib, Mgr Robert Sarah et Mgr Medardo Joseph Mazombwe. S. B. Antonios Naguib est le patriarche copte d'Egypte, qui est aussi rapporteur au Synode pour le Moyen-Orient. Mgr Robert Sarah est l’Archevêque émérite de Guinée/Conakry et Président du Conseil pontifical Cor Unum. Mgr Medardo Joseph Mazombwe est l’Archevêque émérite de Lusaka, en Zambie.

Récompense pour générosité et dévouement ainsi qu’universalité de l'Église
Benoît XVI a à cette occasion souligné que la dignité cardinalice récompense des pasteurs qui se sont «distingués par leur générosité et leur dévouement au service de l'Église». Le pape a aussi fait savoir que son choix reflète «l'universalité de l'Église», parce que, selon le Souverain Pontife, sont représentées «différentes parties du monde » et que ces futurs Cardinaux sont soit «au service Saint-Siège» ou «au contact direct avec le peuple de Dieu».

Le Saint-Père, en citant le Concile Vatican II (Lumen Gentium, n. 18), a indiqué que le rôle des Cardinaux est «d'aider le successeur de l'Apôtre Pierre dans l'accomplissement de sa mission de principe et fondement perpétuel et visible de l'unité de la foi et de la communion dans l'Église».

«Barrette rouge», une église de Rome, la «bulle» ou parchemin et anneau cardinalice
Un «consistoire ordinaire public», comme celui au cours duquel vont être créés les nouveaux 24 cardinaux, est convoqué par le Pape. Il est la réunion de l'ensemble des Cardinaux pour la création de nouveaux membres du collège cardinalice. Une cérémonie est organisée en cette circonstance. Au cours de la cérémonie, les nouveaux Cardinaux prêtent serment et reçoivent la «barrette rouge» des mains du pape. Cette «barrette rouge» est le couvre-chef typique des Cardinaux. Le Pape attribue aussi à chacun de ces nouveaux Cardinaux une église de Rome («titre» ou «diaconie»), en souvenir de la participation des Curés de Rome à la mission de leur Evêque et en signe de l'association spéciale des Cardinaux à la mission du Pape. Les Cardinaux reçoivent un parchemin, la «bulle» qui leur assigne ce titre.

Le lendemain du «consistoire ordinaire public», dimanche 21 novembre, dernier jour du cycle liturgique, et fête du Christ-Roi de l'univers, Benoît XVI présidera la messe solennelle au cours de laquelle il remettra aux nouveaux Cardinaux un anneau cardinalice. Cet anneau est un «signe de dignité, de sollicitude pastorale et d'une plus étroite communion avec le Siège de Pierre».

Nous sommes le n°1 des pays sous-alimenté; M. Kabila prend encore du déssert

La faim dans le monde touche un milliard de personnes et prend des proportions inquiétantes dans près d'une trentaine de pays, selon un rapport de l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), publié lundi 11 octobre. Sur 122 pays en développement étudiés, la faim atteint des niveaux «alarmants» dans 25 pays, le Congo est le n°1, seul pays où la situation est «extrèmement alarmante». Le Burundi voisin vit aussi dans une situation précaire.

Ce n'est pas vraiment surprenant que le Congo se situe au-dessus de 40 sur cette échelle qui va de 0 jusqu'à 100. Plus qu'un sur deux parmis nous ne mange pas suffisament. La nouvelle ne l'est pas vraiment, comment aussi les raison pour cet échèc politique: «Les conflits qui perdurent depuis la fin des années 1990 ont provoqué un effondrement de l'économie, des déplacements massifs de population et une situation chronique d'insuffisance alimentaire» au Congo, explique le rapport. «L'accès à la nourriture et sa disponibilité se sont détériorés à la suite de la chute de la production agricole et les régions reculées sont devenues encore plus isolées en raison de la grande pauvreté des infrastructures», ajoute le document.

L'indice mesurant la faim dans le monde est calculé à partir de trois indicateurs: la proportion de la population sous-alimentée, l'insuffisance pondérale infantile et le taux de mortalité infantile. L'indice classe les pays sur une échelle de 0 à 100, 100 représentant le pire. Selon cet indice, la faim atteint un niveau «alarmant» à partir de 20 et «extrêmement préoccupant" à partir de 30. A l'exception de Haïti et du Yemen, tous les pays dans lesquels cet indice a atteint un niveau «alarmant» se trouvent en Afrique sub-saharienne et en Asie du Sud.

* ** *** ** *

Ce que le rapport international ne demande pas, c'est la question de la résponsabilité. Pourquoi la production agricole chutta de 90% dans le Uele dans la dernière deccenie? Primo suite à l'insécurité qui est dû au rebelles, mais aussi à la MONUC faitnéante et l'armée (FARDC) qui, elle aussi, sème de l'insécurité dans la population au lieu de la protéger. Secundo, la production chutta suite à l'arrêt de l'opération férroviaire sur le réseau des CFU, long de plus de 1000 kilomètres. Pourquoi y-a-t-il l'isolation de notre province? C'est dû à la fermeture du chemin de fer et le non-entretien des routes. Et: Pourquoi la grande pauvreté des infrastructures? De première vu suite à l'insécurité, mais le dégradement commença déjà bien avant.

Donc, en faisant l'addition, c'est l'échèc total pour Monsieur K. (sur notre photo en mangeant le désert avec son hôte, la reine de la Bélgique): Le chef de l'armée qui viole, c'est lui. Le résponsable pour la sécurité du pays, c'est lui. Celui qui laisse faire les terroristes LRA pour optenir du soutien des américain, c'est lui. Le résponsable pour que les ministres font bien leur travail (maintenance des routes et du rail, exploitation fluviale et férroviaire), c'est encore lui. Le résultat est grave. Nous ne sommes pas de juges, mais s'il ya des gens qui aimeraient bien le voir s'étouffer en mangeant son déssert, c'est compréhensible.

Commentaire par Dieudonné Lolémo Pilipíli

jeudi 14 octobre 2010

Enfin le traitement de la Guerre Mondiale Africaine a commencé

OBS/Faisant fi des menaces antérieures de Kigali, les enquêteurs de l'ONU ont publié leur rapport explosif qui accuse particulièrement le Rwanda, mais aussi l'Ouganda, le Burundi et l'Angola d'être impliqués dans les massacres à grande échelle commis pendant 10 ans, entre mars 1993 et juin 2003, par des armées de ces pays contre les hutus et les civils congolais dans l'Est du Congo. Comme on pouvait s'y attendre, les pays incriminés rejettent en bloc toutes les accusations contenues dans ce rapport, qui est une véritable bombe contre tous ceux qui, de près ou de loin, ont des mains entachées du sang congolais.

Alarmant, choquant, explosif, sulfureux, puissant, choquant, accusateur… tous les adjectifs utilisés pour qualifier le rapport de l'ONU de plus de 500 pages sont loin de rendre toute l'horreur, tous les malheurs, toutes les atrocités subies par les victimes civiles. 617 crimes répertoriés, avec à la clé des dizaines de milliers de morts, dans ce rapport qui accuse, entre autres, notamment l'armée rwandaise de «nombreux actes de violence graves commis à l'encontre des Hutu en 1996 et 1997» - ces Hutu qui s'étaient réfugiés au Congo en raison de l'arrivée au pouvoir en 1994 à Kigali de la rébellion du Front patriotique rwandais (FPR) qui avait mis fin à un génocide ayant fait environ 800 000 morts, selon l'ONU, surtout parmi la minorité tutsi. Un véritable inventaire d'atrocités et d'horreur commises au Congo dix années durant.

Génocide

Le document controversé énumère une longue liste d'atrocités commises dans notre pays de 1993 à 2003 par plusieurs pays africains, et affirme en particulier que les attaques des forces rwandaises contre des réfugiés hutus pourraient être qualifiés de «génocide» si ces actes étaient prouvés «devant un tribunal compétent». Le Rwanda, mis en cause, se réserve le droit de revenir sur ses engagements avec les Nations unies.

Le Rwanda accusé de génocide, crime dont il a toujours accusé les autres, voilà qui blesse et fait irriter les autorités de Kigali qui qualifie ce rapport de «mauvais et dangereux du début à la fin, une insulte à l'histoire». À cause de ce «rapport inacceptable», qui met son pays en cause, selon Louise Mushikiwabo, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, le Rwanda se réserve le droit de revenir sur ses engagements avec les Nations unies. La patronne de la diplomatie rwandaise accuse même le rapport de manque de crédibilité, estimant que «le Rwanda ne peut pas être accusé par des personnes anonymes».

En août, en raison des fuites de ce rapport dont la publication a été retardée à cause d'une vive controverse - question de laisser le temps aux «États concernés» de faire des commentaires qui seront ajoutés au document - les autorités rwandaises ont menacé de retirer leurs 3 550 soldats de la paix au Soudan. Ensuite, la visite éclair au Rwanda du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a contribué à faire baisser l'irritation de Paul Kagamé dont le gouvernement a confirmé par la suite qu'il maintiendrait ses troupes dans le cadre de la mission de maintien de la paix au Soudan.

L'Ouganda, qui est également indexé pour son implication dans de possibles «crimes de guerre», rejette ce rapport dans sa totalité, en dénonçant «un condensé de». Le Burundi refuse lui aussi de reconnaître un rapport qui est «clairement destiné à déstabiliser la sous-région et qui n'a pas été mené de façon objective». Le Burundi n'a jamais reconnu une présence militaire au Congo.

L'Angola a également réagi de la même façon. Luanda se dit «particulièrement outragé» et rejette les «accusations» d'exécutions sommaires et de viols.

Un rapport qui est «clairement destiné à déstabiliser la sous-région…», voilà des arguments de nature à faire infléchir les positions des uns et des autres pour les amener à ne pas aller plus loin que la seule publication du rapport pour éviter que la sous-région, déjà instable, ne puisse basculer dans une crise sans fin.

L'opposition rwandaise demande un tribunal international

Un parti rwandais d'opposition non reconnu par les autorités a exhorté les Nations unies à mettre en place un tribunal international chargé de juger les responsables des crimes commis contre les réfugiés hutu au Congo. Selon un communiqué publié par les Forces démocratiques unifiées (FDU) dont la présidente, Victoire Ingabire, signataire de ce texte en anglais, se trouve en résidence surveillée depuis avril, «toutes les victimes demandent justice et réhabilitation». Le parti «exhorte en particulier le Conseil de sécurité de l'ONU à honorer ses obligations internationales de punir le génocide et les crimes contre l'humanité, notamment par la mise en place d'un tribunal international approprié pour punir les coupables au sein de l'actuel régime rwandais et réhabiliter les victimes de ces crimes absolus», indique le texte.

Rapport bien accueilli


En dépit des réactions négatives des pays incriminés, le rapport onusien a été favorablement accueilli par de nombreuses ONG de droits de l'Homme et, particulièrement, par le Congo, principale victime des plus graves violations de droits de l'Homme et du droit humanitaire international commises dans son territoire. Notamment l'ONG Human Rights Watch (HRW), dont un des membres, Carina Tertsakian, qui estime que «Ce rapport est très puissant, dans la mesure où il documente en détail des évènements sur une période de dix ans». «Quand on le lit, c'est incroyablement choquant, l'horreur et la magnitude de la violence», ajoute-t-elle.

Pour l'auteur du rapport, Navanethem Pillay, Haut Commissaire aux droits de l'homme, «Ce rapport reflète l'engagement des Nations unies à aider le gouvernement du Congo dans ses efforts pour éradiquer la culture de l'impunité qui a permis les violences sexuelles et d'autres graves violations des droits de l'homme».

Pour Amnesty International, la publication du rapport constitue «un premier pas significatif», mais l'organisation réclame «des actions concrètes» pour que les responsables soient jugés. L'ONG estime par ailleurs «assez scandaleux que des pays africains dénigrent le travail de l'ONU».

Pression politique inacceptable

Pour ce qui est des pressions politiques, c'est vraiment inacceptable que l'Ouganda ou autres aient fait pression pour empêcher la publication de ce rapport.

Le rapport publié, le plus dur reste à faire. Il incombe aux autorités congolaises de pousser sur l'accélérateur en vue de prouver que ces actes sont des crimes de génocide. C'est la compétence d'un tribunal spécial qui doit, selon un diplomate, statuer au cas par cas. Cela établi, il revient à la justice internationale de faire son travail en poursuivant les auteurs pour que l'on ne parle plus d'impunité dans ce pays qualifié de «royaume de viols».

Ileka Atoki, ambassadeur du Congo auprès des Nations Unies a accueilli favorablement le rapport onusien, qualifiant le document de «détaillé» et de «crédible» qui démontre, selon lui, «l'horreur indicible et l'étendue des crimes que le peuple congolais a endurés».

Le ministre congolais de la Justice, Luzolo Bambi, a également salué ce rapport en demandant à la communauté internationale d'aider son pays à acquérir les moyens matériels et financiers pour lui permettre de réformer la justice congolaise.

* ** *** ** *

Si le rapport, selon certains pays incriminés, est un «condensé de rumeurs» fait de manière non objective, pourquoi ces pays ont fait pression pour empêcher la publication de ce rapport qui dérange quand même? Ce n'est vraiment la publication de ce rapport qui va favoriser l'embrasement de la sous-région, épouvantail avancé par le Burundi. La réalité cruelle que ces pays incriminés veulent étouffer, c'est que la paix durable dans la région des Grands Lacs doit nécessairement passer par la lumière qui doit être faite sur tous les crimes qui ont été perpétrés pas seulement au Congo, mais dans toute la sous région.

Mais il faut que, pour ce rapport, le Congo, qui a perdu environ 5 millions de ses fils et filles, fasse pression pour que la Communauté internationale passe de la simple élaboration du rapport (décompte macabre) au jugement des auteurs au cours des procès que les Congolais attendent impatiemment. En effet, la publication dudit rapport prouve qu'au Congo, des crimes de génocide, de graves violations des droits de l'Homme et du droit humanitaire international ont effectivement été commis.


par Kléber Kungu, L'Obsérvateur de Kinshasa

jeudi 7 octobre 2010

Le pays reste malade, la justice est contaminée

I.S./Cinq épisodes montrent l’état de l’État. La séparation des pouvoirs, fondament de chaque pays démocratique (comment s'appelle notre Congo?) manque toujours. La séparation des pouvoirs vise à séparer les différentes fonctions de l’état, afin de limiter l’arbitraire et d’empêcher les abus liés à l’exercice de missions souveraines.

Première épisode. Iraq, pays en état de guerre:
En décembre 2008, le journaliste irakien Muntasser al-Saïdi lanca lors d’une conférence de presse sa chaussure sur le président des États-Unis de l’époque, Georges Bush. Il le rata. Les images faiaient le tour du monde. Le tribunal lui condamma à trois ans de prison, moins que le procureur demanda. Le juge juga la lance de la chaussure comme attaque contre un homme d’état. La cour d’appel libéra M. al-Saïdi après neuf mois, suite à la bonne conduite du prisonier.

Deuxième épisode. Italie, pays en turbulences politiques:
Lors d’une manifestations éléctorale, Massimo Tartaglia s’approcha au premier-ministre italien, Berlusconi, et lui tappa avec un object plainement dans le visage. Résultat: deux dents et les lèvres cassés, le visage plein de sang. Les photos et films faisaient le tour du monde. L’agrésseur fut arrêté. Vu que celui subit de problèmes psychiques, il fut assigné à résidence et obligé de suivre une théraphie psychiatrique. En mi-2010 le tribunal de Milan suivit le procureur qui déclara M. Tartaglia incapable de discernement. Par contre, le juge interdira l’agrésseur la particpation à tout manifestation publique pendant un an. Et pendant un an il doit continuer la thérapie psychiatrique, par contre il peut sortir de l’hôpital psychiatrique pour visiter sa famille quand il veut.

Trosième épisode. Congo, pays qui se nomme démocratique:
Le 29 séptembre, Armand Tungulu Mudiandambu lanca une pierre vers le président sure le cortège présidentiel dans l’Avenue du 24-Novembre à Gombe (KN). Comme l’iraquien, il ne toucha pas le président. Il fut assommer violament par les forces de l’ordre et tué qulques jours après dans la prison par la garde républicaine. En plus, des passants qui filmirent le cortège furent arrêté et les films confisqué. La demande de rapatriement du corps en Bélgique, pays de résidence de M. Tungulu, ne fut pas acceptée.

Quatrième épisode. Congo, pays qui se nomme démocratique:
Le tribunal militaire à Buta a condamné à mort ce week-end un jeune homme de 23 ans qui était poursuivi pour assassinat de sa femme.

Cinquième épisode. Congo, pays qui se nomme démocratique:
Le même tribunal militaire à Buta a condamné trois étudiants de l’ISP à cinq ans de prison. Ils étaient poursuivis pour faux témoignage dans l’affaire de l’incendie d’un véhicule de la Monuc et du pillage de la résidence des observateurs militaires de la Monuc en juin 2009.

* ** *** ** *
Honte à la justice !
Depuis quand, dans un pays démocratique (le Congo se réclame ainsi), la justice ce mélange avec l’executive? Depuis quand, dans un pays démocratique (le Congo se réclame ainsi), des civilistes sont jugé par la justice militaire?

Jetter une pierre sur un cortège de voitures est un bêtise – même s’il sagissait de quelques taxi-bus. Donc, il était juste d’arrêter M. Tungulu, mais jamais de le tapper presque mort. Et il n’y a aucune raison de tuer un suspect dans la détention préventive en lui préssant un oreiller sur le visage – manière donc un suicide (mensoge officiel comme raison de mort) n’est simplement pas possible. Et de laisser disparaître des témoins et des preuves, c’est plus que honteux, ce sont des pratiques qui rappellent des méthodes appliquées dans des dictatures.


Parlons encore des trois étudiants de notre province. Comment est-il possible que trois simples étudiants ont librement accès à la résidence de la Monuc bien armé, qu’ils ne peuvent pas seulement y entrer, mais encore la piller? Le pillage est un fait. Mais à qui la faute? La Monuc qui ne dort pas seulement, quand elle devrait protéger la population (qui est sont travail pour lequel elle est payé, bien payé), mais qui n’arrive même pas de fermer la porte de sa propre maison! Il est facile de condamner les faibles et qui n’ont pas des amis à Kinshasa et à l’ONU.


Quand le tribunal militaire à Buta a faire parler de lui récamment par toute une série de jugement sévère, en principe c’est très bien, car nous avons besoin que l’état se montre fort. Mais rendre justice va plus loin que de décourager les fretins. La justice doit être indépendant et faire trembler les cultivateurs et les mamans ainsi que les présidents et les officiers, car devant la justice tout le monde doit être égal. Et quand le pays se stabilisera un jour, des tribunaux civils pouvaient remplacer les juges militaires.


Commentaire par Esperence Monoko Polele



La séparation des pouvoirs distingue trois fonctions principales au sein des différents régimes politiques: la fonction d’édiction des règles générales constitue la fonction législative; la fonction d’exécution de ces règles relève de la fonction exécutive; la fonction de règlement des litiges constitue la fonction juridictionnelle.
La théorie de séparation des pouvoirs plaide pour que chacune d’entre elles soit exercée par des organes distincts, indépendants les uns des autres, tant par leur mode de désignation que par leur fonctionnement.
Chacun de ces organes devient ainsi l’un des trois pouvoirs: le pouvoir législatif est exercé par des assemblées représentatives, le pouvoir exécutif est détenu par le chef de l’état et par les membres du gouvernement. Le pouvoir judiciaire, enfin, revient aux juridictions. L’objectif assigné par Montesquieu à cette théorie est d’aboutir à l’équilibre des différents pouvoirs: «Pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.»

jeudi 30 septembre 2010

La double nationalité

La double nationalité, cas le plus fréquent de la multinationalité, est le fait de posséder contemporainement deux nationalités. La binationalité est souvent considérée comme un avantage.

Certains États l'interdisent expressément et peuvent déchoir un double national de la nationalité concernée. D'autres se contentent de ne pas reconnaître la deuxième nationalité. D'autres enfin l'autorisent pleinement et simplement. Certains ne l'interdisent que pour l'exercice de certains mandats politiques ou fonctions publiques.

Autorisation et reconnaissance
En matière de double nationalité, autorisation ne veut pas dire reconnaissance. La majorité des pays autorisant la double nationalité, dont la France ou la Suisse, ne la reconnaissent pas, c'est-à-dire qu'ils considèrent leurs citoyens comme possédant à un moment donné une seule nationalité. Concrètement, cela signifie que quelqu'un résidant dans un tel pays en tant que national (faisant usage, pas exemple de sa carte d'identité pour différentes formalités), est traité comme tel et ne peut se prévaloir de son autre nationalité pour bénéficier, par exemple, de mesures plus avantageuses réservées aux étrangers. En ce qui concerne les services consulaires, certains pays comme la France en accordent l'accès à tous leurs citoyens quel que soit leur statut dans le pays.

D'autres, comme l'Iran ou le Mexique, refusent en principe l'accès des services consulaires à leurs citoyens s'ils résident en tant que nationaux dans le pays où se situe le consulat. Selon la Master Nationality Rule découlant de l'article 4 de la Convention de la Haye "...un État peut refuser la protection diplomatique à l'un de ses citoyens contre un autre État dont ce citoyen possède également la nationalité."

Si un individu s'engage dans des activités politiques ou militaires dans un des pays dont il est citoyen, il le fait en renonçant à l'assistance des autres pays dont il est citoyen dans le cas où sa vie serait menacée.

Peut-on changer l'articel 10 de la Consitution congolaise?
L'article 10 de la Constitution congolaise prévoit que "La nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre."

Un Français ou un Italien qui devient belge perd donc sa nationalité d'origine. La législation belge stipule la perte de la nationalité belge en cas d'acquisition volontaire d'une autre nationalité. La seule exception de facto est celle des Juifs belges qui deviennent israéliens, les autorités belges considérant qu'il y a automaticité du fait de la résidence et non acte volontaire. Toutefois, la législation belge est en cours de modification en vue de supprimer la disposition sur la perte de nationalité belge en cas d'acquisition d'une autre et de dénoncer la convention de Strasbourg. Reste finalement que le Congo qui interdit la double nationalité.

Que deviendront nos enfants issus de cette mixité culturelle?
La question n'est pas rétorique, car 11% des congolais n'habitent pas au Congo. Et leurs enfants, des petits congolais qui ont grandi ailleurs se posent la question de leur origine. Bien-sûr congolais, mais aussi Belge, Suisse, Canadien, ...? Gaspard-Hubert Lonsi Koko, président d'Union du Congo, dans son interview avec Ngambo na Ngambo préconise et propose une belle alternative pour l'acquisition de la double nationalité:

La double nationalité fait l'objet d'aménagements qui résultent le plus souvent d'accords internationaux. Quelques exemples expliquent les modalités de l'acquisition de la double nationalité. Il s'agit du droit du sol et de la filiation: c'est-à-dire le cas d'un enfant, né dans un pays étranger appliquant le droit du sol (de jure soli), qui se voit reconnaître la nationalité dudit pays et qui acquiert, en même temps, celle de ses parents lorsque l'État dont ils sont les ressortissants applique la nationalité par filiation (de jure sanguinis). Ensuite, celui relevant de la naturalisation ou de l'effet direct du mariage.

Objectif 2011 : les congolais de l'étranger devraient mettre leurs bulletins dans les urnes pour élire le premier magistrat du Pays!

Il faudra une grenelle inter congolaise pour débattre rapidement sur le sujet, cette méga-convention initiera un débat multi-partie réunissant des représentants du gouvernement (Colette Tshomba), Ambassadeurs, Opposants politiques, Intellectuels, Sociologues, Anthropologues et Philosophes, Associations, ONG, Consultants internationaux et Juristes Congolais, qui nous permettra, la mise en place d'une feuille de route en vue de modification de la constitution "article 10" et l'engagement du gouvernement du Congo de revoir sa copie, afin de permettre les congolais de l'étranger de prendre part aux élections locales. Cette grenelle aura comme vocation d'étudier la faisabilité et la mise en chantier de cette machinerie électorale et de tirer les conséquences désastreuses de la duplicité des élections passées.
par Roger Bongos

jeudi 23 septembre 2010

À quand le droit de vote et d'élection pour tous les congolais?

Les habitants de Congo sans nationalité congolaise n'ont pas droit d'élire ou de voter au Congo. Mais aussi les congolais qui habitent dans un autre pays, eux non plus, n'on pas la possibilité de participer aux élections. Il n'y a aucune raison pour cela - au contraire: nos frères qui ont voyagé et qui vivent souvent dans des pays plus démocratiques pourraient enrichir la politique nationale.

En 2009, 446 103 hommes et 330 115 femmes algériens, habitant en France, ont passé dans un de 134 bureaux de vote en France pour donner leur voix pour un le président algérien.

Voter - un devoir de citoyen, même à l'étranger
Son Excellence l'ambassadeur d'Algérie en France, Missoun Sbih, a été dans le bureau de vote afin d'accomplir son devoir de citoyen de "Voter" et nous avons profité de l'occasion pour lui demander ses impressions, ce qu'il attend des Algériens résidents à Paris, il a été bref dans sa déclaration: "Je suis venu comme tous mes compatriotes, effectuer mon devoir électoral. Ce qui importe le plus dans de telles circonstances, c'est moins le choix personnel qui relègue bien entendu de la conscience de chacun, que la participation effective au vote est essentielle. Que tous nos compatriotes viennent aujourd'hui exercer leur devoir de citoyens, répondent à une obligation citoyenne en accomplissant leur devoir national.

Les Algériens à l'étranger continuent de voter. Pas seulement en France, mais aussi aux États-Unis, où le scrutin a fait l'objet d'une préparation "méticuleuse" par les services de l'ambassade qui ont utilisé tous les moyens de communication (site Internet de l'ambassade, courrier électronique, courrier postal) pour assurer une inscription aussi large que possible sur les listes électorales et une participation tout aussi large au scrutin présidentiel.

Algérie: Bureaux de vote dans les ambassades
Au Canada 9927 citoyens algériens, dont 500 nouveaux, sont inscrits sur les listes électorales du consulat général à Montréal. Au Sénégal, 180 électeurs sont inscrits, résidant au Sénégal, en Gambie, au Cap-Vert et en Guinée- Bissau regroupés en un seul bureau de vote. En Syrie 3164 ressortissants sont inscrits sur la liste électorale, répartis à travers les bureaux de Damas (2817) et Halab (1372), qui devraient choisir parmi les six candidats le futur président de la République algérienne. Nous avons encore connaissance de bureaux de vote algértiens en Suisse, Espagne, Royaume-Uni, etc.

Suisse: élire et voter par la poste
Lors de la visite de l'ambassadeur Suisse à Kisangani (voir article dans Itimbiri ya Sika), je parlais avec son Excellence, Monsieur de Castelberg à ce sujet. Les Suisses de l'étranger peuvent élire et voter quatre fois par an. Contrairement aux algériens, ils ne sont pas obiligés de passer dans un bureau de vote, mais ils recoivent les documents par courrier et ils peuvent le renvoyer au bureau de vote de leur commune d'origine en Suisse. Si les bulletin sont dans la petite enveloppe neutre et fermé et celle-ci avec le permis de vote signé dans la grand enveloppe et l'envoie arrive avant la fermeture des bureaux de vote, la voie est valable.

Depuis la nomination de Colette Tshomba à la tête d'un ministre en charge des Congolais de l'étranger dans le gouvernement Gizenga du 6 février 2007 qu'a-t-elle fait pour cette communauté? D'après quelques rumeurs de couloir vraies ou fausses parvenues à la diaspora congolaise indiquent, que ce ministère servirait de relais à l'ANR pour neutraliser les opposants congolais à l'étranger.

11% privés de leurs droits de citoyens
En combinant la diaspora congolaise de la Belgique de France de la Grande Bretagne et celle d'Allemagne, nous approcherons sans aucune exagération a un chiffre vertigineux de près de 2 000 000 de congolais y compris ceux de la deuxième génération (Remarquez quand vous vous promenez dans le métro Parisien qu'entendez-vous souvent? Bien sur le Lingala). Dans le monde, la communauté congolaise frôle le 7 000 000 d'individus à 11% de sa population actuelle qui compte d'après une récente étude: 70 000 000 habitants.

Cette force vive fait frémir le Gouvernement de Kinshasa, qui a gagné des élections sans le plébiscite de cette force inconstetée de l'étranger. Que disent les Congolais de la diaspora à propos de ces nouvelles élections?

Sept millions de voix de toute couleur - une opportunité qui donnera un nouvel souffle pour notre pays. Les décisions ne se prendront plus au Congo mais par les congolais du Congo avec la participation de la diaspora qui aura son mot à dire. Je lance l'invitation pour la constitution d'une liste cadre pour cette grenelle. J'en appelle aux intellectuels, sociologues, écrivains, historiens, juristes, philosophes, politologues, opposants, journalistes, leaders d'opinions, chefs d'entreprises, les professionnels de la communication, musiciens et ouvrier. Nous avons besoin de tout le monde en vue de créer une dynamique autour de ce projet qu'on appellera "Objectif 2011" Capitalisons notre énergie pour donner un meilleur héritage à nos enfants...

par Roger Bongos

jeudi 16 septembre 2010

Trois ponts engloutis sur l’axe Buta-Aketi-Bondo

OKP/La route Buta–Aketi–Bondo dans le Bas-Uele, est devenue impraticable à cause des pluies diluviennes qui s’abattent ces derniers jours. Trois ponts situés à 25, 55 et 65 kilomètres sur cet axe routier ont été complètement engloutis par la montée des eaux des rivières.

Pour le moment, les transporteurs de vélo et moto ont de la peine pour faire des navettes entre ces trois chefs-lieux de territoires, à cause de ces eaux qui ont débordé.

Un agent du bureau de relais de la Commission électorale indépendante (CEI), Jacques Bikindi qui revient de ce tronçon témoignage: «Les eaux ont débordé… Avec le débordement, l’eau a emporté les grumes et autres matériels sur ces ponts.»

D’après la même source, pour le moment, des pirogues ont été fabriquées sur place pour faciliter des traversées. Pour les marchandises achetées à Kisangani ou Butembo, elles sont transportées sur des vélos jusqu’à la destination, indique ce responsable du bureau de relais de la CEI.

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La situation devient critique dans le Bas-Uele. D'abord les routes du Vicicongo disparairent sous l'herbe, ensuite, l'état nationalise le Vicizaïre, le transoformer en CFU pour le laisser tomber en ruine. De même avec l'infrastructure «routière», praticable uniquement par vélo et moto – même les voitures tout-terrain et 4x4 n'y passent plus.

Ceci démontre clairement: pendant la saison de pluie, sauf une voie dure – la voie ferrée est praticable . Buta-Aketi-Bondo, c'est le cœur du réseau du CFU. Monsieur le président, nous réclamons le retour du rail. Pas poour demain, mais tout de suite!

Selon Radio Trottoir existent des plans très précis pour un relancement de notre petit train, cher à l'Uele, mais notre gouvernement hésite d'y participer pour le financement. Sauf: pour les rares boulon qui trainent encore le long de l'ancienne voie, aucun investisseur sérieux accepte de payer pour avoir le droit de tout refaire comme rêvent les politicards au Palais de Marbre.

Commentaire par Esperence Monoko Polele

jeudi 9 septembre 2010

Les braconniers détruisent notre garde-manger irréparable

TGN/Les chimpanzés congolais sont menacés d'une nouvelle vague de mise à mort pour la «viande de brousse». Selon les scientifiques risquent de disparaître dans le nord du pays.

Ils sont les singes les plus mystérieux de la planète, selon la légende locale, qui tuent les lions, pêchent et même hurlent à la lune. Mais, selon une étude de 18 mois dans la jungle congolaise, les chimpanzés sont soumis à une «vague de mise à mort» par les chasseurs de viande de brousse.

Les scientifiques qui ont réalisé l'étude estiment que la région, dans nos provinces du Nord, est l'espace vital d'au moins 35 000 de chimpanzés. C'est probablement la plus importante population de chimpanzés en Afrique, mais la faim de viande chimpanzé est telle, que les chercheurs croient que les animaux sont confrontés à une menace «importants et urgents» et que le nord de la RDC est maintenant «au début d'un déclin des grands singes massive.»

Vraiment choquant
«J'ai été réellement étonné de voir les quantités de viande de brousse pure prises hors de la forêt», a déclaré le Dr Cleve Hicks, à l'Université d'Amsterdam,
membre de l'équipe. «C'était vraiment choquant.» Il estime que près de 440 animaux dans la région sont abattus chaque année.

En raison de l'éloignement du terrain et la férocité de la guerre civile en RDC, ce n'est que dans la dernière décennie que les singes ont été étudiés en détail par les chercheurs sur les primates. Hicks a documenté un groupe de chimpanzés avec une culture unique, y compris une observation des singes qui ont fêté la carcasse de leopard - même si on ne savait pas s'ils avaient réellement tué l'animal. Il a dit que la croyance locale que les animaux hurlent à la lune n'a jamais été confirmée.

Pour documenter la menace posée par les commerçants de viande de brousse, Hicks et ses collègues ont mené des enquêtes régulières sur les marchés de viande de brousse dans les villes et sur les routes des deux rives de l'Uele. Au total, ils ont passé 1365 jours dans 10 villes et sillonné 13 140 km de route. Ils ont enregistré les chimpanzé tués et des orphelins à la vente. La primatologue Dr Jane Goodall estime que pour chaque chimpanzé orphelin qui est vendu comme animal de compagnie, 10 autres à partir de son groupe familial ont été tuées.

Ils tuent comme des barbares
Au total, l'équipe a vu 44 chimpanzés orphelins et 35 carcasses, ainsi que neuf peaux de léopard, 10
peaux d'okapi, des parties de 14 éléphants, la viande de brousse de deux hippopotames, des carcasses de singe et 69 169 orphelins singe. Deux des chimpanzés orphelins avaient leurs incisives supérieures éliminé ou brûlé avec des couteaux chaude pour les empêcher de mordre leurs maîtres. L'étude est publiée dans la revue scientifique primates africains.

La quasi-totalité de ce commerce, que les chercheurs qualifient de «plus grand et plus large que prévu», et « en pleine expansion», se passe au sud de la Uele. Ici, la population humaine est plus dense que dans le nord en raison des opérations illégales artisanale d'orpaillage. Aussi les tabous concernant la consommation de viande de brousse locaux ont commencé à briser ces dernières années. Hicks, qui est également affilié à l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutive à Leipzig, en Allemagne, a déclaré que un tribu, le Barisi, ne se nourissent pas des animaux parce qu'ils croyaient que leur tribu est issu d'une union entre un homme et une femelle
chimpanzé. Les femmes des deux autres tribus, les Azande et Babenza, ont refusé de manger ou de cuisiner la viande de singe, de peur que cela conduirait à leur donner naissance à des bébés avec des «grandes oreilles».

Les églises n'autorisenbt pas la chasse illégale
Suite à l'intervention d'une église de réveille, les «croyants au message», une secte américaine fondé par William Branham décédé en 1965, a balayé une partie des anciennes croyances. Hicks a dit que les disciples interprétent ses enseignements comme autoriastion de chasse de viande de brousse.

Un porte-parole des ministères Branham William a dit qu'il s'agissait d'une interprétation erronée des enseignements de Branham. «Je n'ai aucune idée où ils ont entendu ceci», dit-il. «Il n'a pas eu tout type de doctrine où vous pouvez manger ce que vous voulez. William Branham était un passionné de plein air. Il était très important pour lui de suivre toutes les lois de la terre.»

Hors la loi
Hicks a déclaré que beaucoup de gens ne savent pas que c'est contre la loi RDC pour chasser les chimpanzés, mais la loi n'est pas appliquée localement. Certaines des personnes qui avaient des chimpanzés orphelins ont même montré les documents signés par les chercheurs responsables locaux qui est censée avoir donné la permission de garder les animaux. «Une fois que la population est fragmentée, sa baisse va probablement accélérer rapidement», a déclaré: Hicks. «Ce que nous voyons est sans doute le commencement de ce processus. Ce n'est pas encore trop tard de
l'arrêter… Il ya très peu de routes si théoriquement il ne serait pas si difficile à contrôler.»

L'une des plus grandes menaces pour notre région
Alice Macharia de l'Institut Jane Goodall à Arlington, en Virginie, États Unis, a déclaré: «Le niveau croissant du commerce de viande de brousse dans cette région est vraiment alarmant. En République démocratique du Congo, qui a la plus grande population de chimpanzés dans la nature, le commerce de la viande de brousse, la chasse commerciale illégale des chimpanzés, demeure l'une des plus grandes menaces pour leur survie ainsi que la perte d'habitat due à la déforestation. Lorsque les routes sont construites pour faire place à l'extraction minière, l'exploitation forestière et d'autres concessions, les chasseurs ont un meilleur accès à ces animaux en voie de disparition.»
par James Randerson

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Vous me dites: «Les animaux, qu'est-ce que cela me concerne? Mes enfants ont faim et je n'arrive pas à payer la minérval.» Il est vrai: Certaines espèces d’animaux représentent une source de protéines pour les populations locales mais depuis quelques années, les amateurs d’exotisme (et dans le même temps, de risques sanitaires) sont de plus en plus demandeurs, que ce soit sur le continent lui-même ou bien à l’étranger.

Si nous faisons la chasse comme dans le temps de nos ancêtres, il reste toujours de femelles qui auront des bébé et aussi nos enfants auront de la viande à manger. Par contre ce qui se passe aujourd'hui, c'est la catastrophe. Des soit-disant chasseurs tuent tout ce qu'ils voient et le revendent pour ailleur: Kisangani, Kinshasa, Kenia, Europe.

D’après des recherches effectuées dans le bassin du Congo, 3,4 millions de tonnes de viande de brousse sont vendues chaque année. L’équivalent de 740.000 éléphants africains ou de 40,7 millions d’hommes. La plupart du temps, il s’agit d’antilopes et de rongeurs mais des animaux plus rares, comme des singes, peuvent également servir de repas.

Nous ne savons pas exactement, comme l'equilibre de la nature fonctionne. Mais chaque fois quand les êtres humains sont intervenus de force, quand l'equilibre ne fut plus en balance, il y avait des effets horribles pour la population local. Souvenez-vous:
  • déforrêtstation: glissement de terre, désertification et sècheresse
  • chasse exhaussive aux grenouilles: plus de moustiques, plus de palaudisme
  • augmentation de la production de charbon: rechauffement de la terre, fonte des glaciers au Rwenzori, manque de l'eau
Je m'arrête là, mais franchement: Voulons-nous encore une catastrophe de plus d'ici cinq ou dix ans? Il ne faut pas être péssimiste pour la prédire. Apprenons notre leçon du passé et restons sage avec ce que le Seigneur nous mets à disposition dans la nature. Donc: Le sort des animaux me concèrne plus qu'il paraît; aussi et surtout car nous vivons dans des situations difficiles. La nature a besoin de nous, parce que nous avons besoin de la nature.

Commentaire par Esperence Monoko Polele