jeudi 25 octobre 2012

Isiro se révolte: Wɛlɛ ya Likólo ezandí nzelá

La capitale du Haut Uele
a le ras-le-bol.
Ademis/Une manifestation énorme demanda mardi passé le désenclavement de la région. La population se révolta et donne au gouvernement un bref délais pour changer les choses qui trainent depuis une décennie.

Une marche pacifique d'une taille du jamais vu dans notre province eut lieu à Isiro, le mardi 16 octobre. Sous l'impulsion de la commission diocésaine Justice et Paix et avec la coordination de la société civile, la population cria haut et fort au gouvernement de Kinshasa d'ouvrir les voies d'accès à la cité d'Isiro, futur chef-lieu de la province du Haut Uele, et de ses environs, car rail et route sont fermés depuis des années, respectivement que praticable pendant les trois mois de la saison sèche par piétons et cyclistes. L'enclavement par voie terrestre n'est pas seulement observé sur les axes routiers, mais aussi par le chemin de fer Mungbere-Isiro-Bumba. Pendant que toutes les voies ferrées sont opérationnelles à l’exception de celle qui est utile pour le Bas et le Haut Uele.

Wɛlɛ ya Likólo ezandí nzelá.
Plus d'un millier de personnes, comprenant aussi les prêtres, religieuses, religieux, pasteurs de toutes confessions religieuses confondues, policiers, musulmans, commerçants, enseignants, etc. prit part à la manifestation qui s'est terminée au bureau du district avec un mémorandum adressé au président de la république Joseph Kabila, ses quarante ministres, le parlement et le sénat afin d'inclure le développement d'Isiro dans le budget de 2013.

Les écoles et marchés restèrent fermés pendant la matinée. La marche clôtura peu avant midi. Selon le Père Mustafa Kabeya, les manifestants attendront au maximum  trois mois la réponse à leur demande avant de procéder à d'autres actions revendicatives. Les demandes sont formulé en forme d'un mémorandum, adressé au chef de l'état, dont nous publions l'intégratlité en pages 4–5. La manifestation fut avec le soutien pas seulement des églises, mais aussi des chefs coutumiers, notables, autorités scolaires et académiques, ainsi que des leaders locaux.

Reouverture du chemin de fer
Isiro–Buta–Bumba.
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Manifestation et mauvaise presse pour les résponsables à Kinshasa auraient pu évité, si M. Kabila et son ministre du portefeuille serait entré en matière quand des étrangers voulait reprendre le chemin de fer de l'Uele qui relia Isiro avec le fleuve pendant septante ans. Le bureau de la privatisation demanda il y a deux ans 20 milliards de francs madesó ya mwàna pour ouvrir les négocations – les investisseurs se sont retirés.

Commentaire par Esperence Monoko Polele 

Itimbiri ya Sika du 25 octobre 2012

jeudi 18 octobre 2012

Comment Kabila na ndɔki voulait tromper le monde


C'est en 2009 que les bruts qui se nomme gouvernement ont exproprié les pompes à essence le long du Boulevard Lumumba à Limete (KN) et détruit les jardins, rasé les arbres. Pendant des années, le boulevard qui mène de l'aéroport de Ndjili vers Gombe, siège du gouvernement fut en ruine. Ce n'était que les quelques semaines passées que fut refait le Boulevard. Pourquoi? Le sommet de la Francophonie eut lieu dans la région kinoise. Cela eut d'autres effets sur l'infrastructure de cette province à l'ouest de notre pays: le palais du peuple enfin rénové (même si pour le travail que font certains députés, on aurait pas put faire ceci) et la SNEL c'est dépassé elle-même: Des villes entières que Limete ou Kalamu qui ont normalement deux, trois ou cinq heures l'éléctricité par jour à une faible tension, avaient - quelle miracle - le courant 24 heures sur 24 et avec la bonne tension. Bref: La SNEL a prouvé qu'elle est capable de fournir ce que nous payons et que tous les coupures, chutes de tension, etc. ne sont que le résultat du laisser-aller et de la non-volonté gouvernementale. Vu ces effets sur l'infrastructure, nous déposons ici-même la candidature officielle du Uele pour le prochain sommet de la Francophonie!

Le président de la France (au centre)
visita d'abord les déffenseur des droit de l'homme.
Les chefs d'état par contre ne se sont pas laisser aveugler par ces coulisses, montés en dernière seconde de M. Kabila. Le président français, Hollande, par exemple a visité avant Kabila le village des droits de l'homme et discuter avec des défenseurs de droit de l'homme de notre pays. Seulement après une brève visite au palais présidentiel pour les deux chiffles verbales suivantes: Hollande a denoncé le manque de démocratie et de l'application des droits de l'homme. Le péroquet Lambert Mende ensuite donné une conférence de presse, pendant laquelle les journalistes du monde entier se tenaientr les côtes de rire. Le péroquet disait que le président français fut malheureusement mal informé et c'est dommage si un chef d'état parle sur des sujet qu'il ne connait pas. Bref, nous savons tous, que la seule décomcratie dans notre pays se trouve dans le nom officiel, et que «droit de l'homme» ou «makoki ya moto
» est un mot étranger pour les potentats de Kinshasa.

Mais, le président français ne se laissa pas intimider par les autorités autoproclamé de notre pays: Pendant la conférence, Hollande salua le secrétaire générale de la Francophonie et le peuple congolais – le hôte ne fut pas prononcé. Après une visite chez Étienne Tshisekedi wa Mulumba, il inaugura encore sur la parcelle de l'ambassade de France une bibliothèque, la bibliothèque «Floribert Chebeya», en mémoire de Floribert Chebeya Bahizire, défenseur de droit de l'homme, tué le 2 juin 2010 par M. Kabila.

Commentaire par Dieudonné Lolémo Pilipíli