jeudi 22 août 2013

Mobutu, tombé dans le fumier d'éléphant?

Voci comment se déroulaient les fêtes folles de Mobutu: Les invités sont amenés par avion dans un palais avec piscine, terrain de jeux pour les enfants – comme cet éléphant avec tobogan intégré. La nourriture en abondance, le Champagne et après le dessert, des cartons pleins des nouvaux billets de banque à se servir.


Le photographe Gwenn Dubourthoumieu c'est demandé, si le dictateur lui aussi est monté sur cet éléphant et patiné par le cul. E.M.P.

jeudi 15 août 2013

Soldats hébergés par le phantôme de Mobutu

C'est Mobutu qui a introduit la corruption au Congo: «Si vous avez un poste, prenez un peu. Ne prenez pas trop, mais prenez.» À la suite de la corruption et du gaspillage des Mobutistes, nous souffrons jusqu'à nos jours. Dans ce palais de l'ancien dictateur habitent aujourd'hui des soldats qui n'ont pas d'autre abri avec leurs familles.


Ils ont dit au photographe Gwenn Dubourthoumieu que leur solde mensuel leur permet d'acheter un seul sac de maïs. C'est très peu pour nourrir une famille; impossible de louer même une pièce. Ainsi ce palais sert pour la première fois à quelque chose. On aurait pû imaginer mieux. E.M.P.

jeudi 8 août 2013

Les chinois qui ont construit un palais à Mobutu

Pendant 32 ans, Joseph Désiré Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga était à la tête du Congo. Il appelait le pays Zaïre et se comportait comme si le pays lui apartenait pesonellement. Un des passe-temps de feu Mobutu était de gaspiller l'argent du peuple. Ainsi il a construit un grand nombre de palais, parfois assez scurile, qui, depuis la chute du dictateur 1n 1997, tombent en ruine.

Le photographe Gwenn Dubourthoumieu a silloné notre pays pour visiter ces palais. En passant aux Uele, il a visité notre rédaction et nous prêté quelques clichés pour que nous puissons les partagers avec nos lecteurs.



Le palais de Nsele, une ville tout près de la capitale en province de Kinshasa est inspiré par l'architecture chinoise. Dans le temps, le Congo-Zaïre de Mobutu avait des bonnes relations avec la République de Chine (Chine Nationale, Formosa ou Taïwan; ne pas confondre avec la Chine Populaire, ami de Kabila). E.M.P.

jeudi 1 août 2013

Kabila peut lire vos e-Mails


Notre confrère britannique The Guardian (Le Guardien) a annoncé une histoire que personne ne croyait au début, mais qui a été comfirmé peu a peu: Les gouvernements des états unis, mais aussi du Canada, de la Nouvelle Zélande ou de la France surveillent tous les courriels du monde, les lisent et les enrégistrent de la manière clandéstine.

Encore pire: La technologie utilisé par les services secrèts des USA et des britanniques, qui permet de filtrer internet, appels téléphoniques et courriels (e-Mails), vient de la société américaine Blue Coat. Elle est utilisé dans 83 pays. Parmi ceux-ci sont aussi les pays Iran, la Syrie et le Soudan, qui sont soumis à l'embargo américain - et le Congo.

Nous devons cette nouvelle découverte aux chercheurs du laboratoire de citoyen canadien qui a publié ces informations dans son troisième rapport sur Blue Coat. La carte est tiré de ce rapport. Donc, notre gouvernement a acheté la téchnologie qui permet de lire nos courriels et de suivre nos appels téléphoniques. S'il est aussi capable de le faire, nous ne le savons pas, comme le contraire non plus.

par Esperence Monoko Polele


© 2013 Sika Sika SPRL, paru dans Itimbiri ya Sika le 1 aout 2013

jeudi 25 juillet 2013

Filipe azalí mani ya sika ya Bɛ́ljika

Philippe Léopold Louis Marie de Saxe-Cobourg est depuis le 21 juillet le nouveau roi de la Bélgique (et de l'ancien Congo belge). Son père Albert II ayant pris la retraite.

Le voici avec sa femme, la reine Mathilde et les enfants Elisabeth Thérèse (* 2001), future reine, Gabriel Baudouin (* 2003), Emmanuel Léopold (* 2005) et Eléonore Fabiola (* 2008).


par Esperence Monoko Polele

© 2013 Sika Sika SPRL, paru dans Itimbiri ya Sika le 25 juillet 2013.

jeudi 28 mars 2013

Biléi ya Nkóló

Pámba téé, matéya napesákí bínó, nazwákí yangó epái ya Nkóló. Na butú wana batekaki yé, Nkóló Yezu akamataki lipa, apesákí Nzámbé melesi, akatakikatakí yangó, mpé alobaki boye: «Óyo ezali nzóto na ngáí, napesí yangó pɔ na bínó. Bosálaka boye pɔ na kokanisaka ngáí.»

Ndéngé móko mpé, tángo balálisí kolía, akamátí kɔpɔ mpé alobí boye: «Kɔpɔ óyo ezali kotía Boyókani ya sika; napesí makila na ngáí pɔ na kokokisa yangó. Mbala nyɔnsɔ bokobanda komɛla yangó, bosálaka boye pɔ na kokanisaka ngáí.» Boye, mbala nyɔnsɔ bokozala kolía lipa óyo mpé komɛla kɔpɔ óyo, bokobanda kosakola liwâ ya Nkóló, tii mokolo ye akozonga.

na Santu Polo

paru dans Itimbiri ya Sika du 28 mars 2013
© 2013 Sika Sika SPRL, Aketi



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jeudi 21 mars 2013

Buta frappé par un ouragan

La cure de Buta (archives).
(OKP) Les tôles des toits de plusieurs maisons et batiments publics de la ville de Buta, chef-lieu du Bas-Uele, ont été emportées par un vent violent qui a précédé la pluie diluvienne qui s’est abattue dans ce territoire le 8 mars dernier.

Le commissaire de district du Bas-Uele, Joseph Bulu Bobina Bogila, a indiqué que plusieurs familles sinistrées ont réclamé de l’assistance des autorités locales, qui, eux aussi, sont frappés.

paru dans Itimbiri ya Sika du 21 mars 2013
© 2013 Sika Sika SPRL, Aketi


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jeudi 14 mars 2013

Falaswa azalí pápa ya sika

Falaswa azalí pápa ya sika bánda lóbí.

Pápa Falaswa azaláki episkopi ya Buenos Aires (Argentina, Amérika latina). Azalí jésuite.

Selon Radio Vatican, il s'agit du premier pape non européen depuis Grégoire III il ya 1200 ans. Il a était annoncé sur la même fréquence qu'il est resté «très humble». Il se lève à 4:30 du matin et termine sa journée à 21:00. Il n'a pas de voiture, se déplace en transports en commun et a renoncé à occuper la somptueuse résidence des archevêques de Buenos Aires. Dans son petit appartement près de la cathédrale, il a préparé les repas lui-même. On le dit très attentif aux besoins de ses collaborateurs, qui peuvent le joindre à tout moment sur une ligne téléphonique directe. Il a choisi le nom de Falaswa en honneur de Santu Falaswa y'Assisi, fondateurs des frères franciscais et caractérisé par la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et le respect de la création.

paru dans Itimbiri ya Sika du 14 mars 2013
© 2013 Sika Sika SPRL, Aketi


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jeudi 7 mars 2013

Les accords d'Addis-Abeba ne changeront rien

Le discoureur annonce:
Bla, bla, bla de plus.
(Fides) – Le peuple se méfie de l’accord d’Addis-Abeba (voir notre édition de jeudi passé). Il sait que tout ces accords signés dans le passé n'ont montré aucun résultat positiv ou au moins neutre. 

Les représentants de l'église catholique ont envoyé une dépêche au Vatican dans laquelle ils déplorent que une fois de plus, cet accord ne va pas à la racine du problème. Le premier problème sont les groupes armés étrangers d’origine rwandaise (FDLR) et Ougandaise (LRA, ADF-Nalu). Ceci montre qu’au Rwanda et en Ouganda il y a aussi des problèmes non résolus. Sinon ces groupes armés n’auraient aucune raison pour se réfugier dans le Uele, l'Ituri et le Kivu. Selon les hommes de l'église, même une opération militaire avec un mandat plus robuste ne sera pas suffisante. Ils demandent une action internationale vis-à-vis des régimes rwandais et ougandais, afin qu’eux aussi s’engagent dans un processus de démocratisation et de réconciliation dans leurs Pays respectifs.

Une autre problème non resolu, mais très fondamentale sont les ressources naturelles. L’accord prévoit en effet de «renforcer la coopération régionale, notamment par le renforcement de l’intégration économique, avec une attention particulière à la question de l’exploitation des ressources naturelles». Ceci dit tout et rien. Cela pourra même dire qu'une matière première, peu importe où elle se trouve, appartient à tous et peut être partagée entre tous. C'est au moins l'interprétation du Réseau Paix pour le Congo. 
par L.M.

paru dans Itimbiri ya Sika du 7 mars 2013
© 2013 Sika Sika SPRL, Aketi

jeudi 28 février 2013

La guerre de trente ans

Plus jamais ou de plus en plus?
(VP) À Addis-Abeba, un accord de paix international pour le Congo-Kinshasa a été signé. Le conflit dans le pays ne s'arrêtera pas. Dans leur analyse de la violence, les chercheurs de conflits essayent parfis de comparer le Congo avec la guerre de Trente Ans.

En l'absence d'un gouvernement central efficace, une variété de groupes rebelles et les armées locales et étrangères ont lutté les unes contre les autres en Europe du 17e siècle. Enrichessement personnelle et pouvoir, divisions idéologiques et ethniques et la corruption généralisée caractérisent la dynamique de la guerre, dans  laquelle les alliances sont de courte durée et les loyautés sont opportunistes. La victime principale est toujours la population civile.

Kinshasa et ses voisins dans l'obligation 
Bien sûr, la comparaison est inappropriée. L'accent mis sur la dynamique complexe du conflit, cependant, est vrai. Donc il est aussi bien que l '«Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en République démocratique du Congo», qui a été signé le week-end passé par onze pays africains à Addis-Abeba se base, simultanément sur plusieurs points.
  1. D'une part, la lutte contre les rebelles dans l'est du pays et contre leur soutien à l'étranger. Le conflit n'a jamais été une affaire inter-congolaise seule. Déclenché par le génocide au Rwanda et soutenu par des intérêts économiques des puissances régionales africaines dans notre pays riche en ressources naturelles, un conflit a surgi. À l'époque plus de dix pays y étaient concernés. C'est pourquoi la guerre est aussi connu sous le nom de «guerre mondiale africaine». 
  2. De plus, à l'avenir, à 4000 casques bleus supplémentaires, peut-être avec un mandat robuste. C'est-à-dire le droit de vraiment se battre contre les rebelles, d'utiliser les armes comme moyen de guerre et pas seulement de décoration. 
  3. L'achat de drones pour superviser le terrain est déjà décidé. (à lire Itimbiri ya Sika du 7 février 2013)
En plus d'améliorer la lutte contre les rebelles, l'accord pousse vers des changements internes au Congo. Pour protéger plus ces citoyens (donc nous), les soldats gouvernementaux sous-payés et intéressés par leurs affaires personnelles, doivent enfin se comporter. L'intégration hétérogène des anciens rebelles dans l'armée a mené à des conflits ethniques dans les forces armées et celles-ci sont souvent eux-mêmes impliqués dans des attaques contre des civils. Mais pas seulement dans le domaine militaire, l'état a échoué. Le système judiciaire ne fonctionne pas, la corruption est omniprésente, les possibilités économiques n'existent pas. Les groupes de rebelles parlent des objectifs politiques ou idéologiques, mais finalement, ils poursuivent des intérêts économiques. Si un groupe rebelle offre payer cinquante dollars de plus que l'état, pour certains soldats c'est une raison pour changer de camp.

Propose l'accord avec ses suggestions un moyen de sortir de ce cycle sans fin de la violence et de la guerre cruelle? Pas du tout. Dans le passé, le problème n'était pas les plans de paix, mais leur mise en œuvre - et depuis ce temps, de nombreuses questions demeurent. Rwanda et l'Ouganda ont en effet co-signé l'accord, donc leur retrait complet du Congo. Nous y croyons à peine. Les intérêts de Kampala et Kigali sont trop gros en nos richessent. 

On peut aussi se demander ce que l'on peut atteindre de 4000 soldats supplémentaires, pendant que les 17 000 casques bleus déjà présents depuis des années n'ont même pas commencer leur travail: protéger la population et soutenir l'armée dans la lutte contre les rebelles. L'Afrique du Sud et la Tanzanie swahiliphone ont exprimé leur volonté d'envoyer des troupes. Des soldats de ces pays serait en effet mieux adapté pour une utilisation dans la région comme les "gardiens de la paix" de l'Asie du Sud, sans la connaissance du français et qui évitent pour cette raison le contact avec la population. Mais sans le contact, pas de protection. Néanmoins, on peut se demander si le Congo a encore besoin de plus de soldats étrangers. 

Si à part du gouvernement  à Kinshasa lui-même personne ne supervise la mise en œuvre des réformes internes promises, peu de progrès peuvent être attendus. Monsieur Kabila a prouvé qu'il n'a aucun intérêt à la réforme. Avec le fantôme de la balkanisation du Congo, il repousse tous les efforts de décentralisation de notre grand pays (de la taille de l'Europe), ingouvernable depuis longtemps.

Peu d'intérêt international 
Un plan de paix pour la paix pour le Congo aurait également demandé de la pression internationale et - plus urgent - un intérêt internationale sérieux dans la pauvreté en Afrique centrale, qui est presque absolument oublié par la presse. La menace terroriste au Sahel et au Moyen-Orient sont toujours plus attirant. Lôccident se contente de signer des plans de paix pour la poubelle et de verser des milliards d'euros pour l'aide d'urgence, dont la moitié dans les poches de quelques cléptomanes. La situation dans les villages reste la même. L'Europe en 1648 ne trouva la paix qu'après trente ans. Le Congo devra y attendre au moins aussi longtemps.

Commentaire par V.P.

paru dans Itimbiri ya Sika du 28 février 2013
© Sika Sika SPRL, Aketi (PO)

jeudi 21 février 2013

L'ONU fait apparaître un multi-talent comme par magie

Les ONG ont confience en l'ONU:
Elles demandent un multi-talent.
L'ONU devra nominer un envoyé spécial de haut niveau avec du pouvoir de jouer le rôle de médiateur. Il sera aussi résponsable pour l'intégration de la société civile et des principaux donateurs de Kinshasa au mécanisme de vérification des accords. En plus, il devra créer un lien entre le "gouvernement Kabila", les donateurs et la société civile pour vérifier le bon des aides.

Ce sont les propositions avancées par un certain nombre d’ONG – dont le Jesuit Refugee Service – afin de compléter l’Accord-cadre régional pour mettre fin à la guerre dans l’est qui sera signé le dimanche prochain à Addis Abeba, capitale de l'Éthiopie. Cela sera la grand réunion de famille des chefs de 11 états et le: secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.

De quoi s'agit-il? Le chef des pays de la région des Grands Lacs vont écrire une nouvelle stratégie pour la Mission de l’ONU au Congo, la déplorable MONUSCO. Cette armée internationale forte de 17 000 hommes sera complétée par une brigade de 2500 autres hommes ayant la mission d’imposer  la paix. Pour vrai dire, la MONUSCO n'a que le droit de maintenir la paix inexistente.

Mais pour les ONG, cela n'est pas suffisant. Il faut trouver une approche nouvelle, un processus de paix basé sur les principes de justice. Car les accords de paix précédents ont fermé les yeux sur l’impunité. Ceci permettait aux criminels de guerre d’être intégrés dans les services de l’armée, la police et la sécurité. Cela a compromis la légitimité du processus de paix et la réputation des services de sécurité, y compris du système judiciaire. C’est pourquoi des ONG demanderont des efforts en vue de négociations avec les groupes armés pour éviter l’impunité judiciaire qui a caractérisé les accords passés. La version définiteve est en voie de rédaction, mais les differentes brouillons que nous avons pu consulter montrent clairement le désir des ONG: une entente pour approfondir l’intégration économique régionale pour efin garantir la stabilité dans le Kivu ou encore notre Province.

paru dans Itimbiri ya Sika du 21 février 2013
© Sika Sika SPRL, Aketi

jeudi 14 février 2013

Le nouveau gouverneur promet: Tout ira mieux – plus tard

M. le gouverneur
Jean Bamanisa
(OKP) Le nouveau gouverneur de la Province Orientale, Jean Bamanisa Saïdi, est arrivé à Kisangani le dimanche 27 janvier. Dans un discours prononcé devant la foule, il a promis de s’occuper de l’électricité, de l’eau et des routes. 

Mais Jean Bamanisa a demandé aux habitants de sa province de lui donner «le temps» pour mettre en place «un programme qui va permettre le développement de la province».

«Donnez-nous le temps de prendre les choses en main, d’organiser nos administrations, de mettre en place un programme qui va permettre le développement de notre province», a-t-il déclaré. Il sait bien que les besoins sont énormes. Au cours d’une rencontre avec des ressortissants de sa province, samedi 17 novembre 2012, Jean Bamanisa avait affirmé placer la restauration de l’administration provinciale parmi ses priorités.


Selon lui, une administration publique performante permettra de faire avancer le processus de décentralisation dans sa province. Il avait également promis de construire les ponts et routes pour relier les villes et villages de la Province, victimes des guerres à répétition.
par Esperence Monoko Polelele avec Radio Okapi


paru dans Itimbiri ya Sika du 14 février 2013
© Sika Sika SPRL, Akti (OR)  
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jeudi 7 février 2013

10% plus de maintenance de la paix absente

Ils resteront encore
(DPA) · La force de maintien de la paix des Nations Unies augmente le nombre de ses troupes au Congo-Kinshasa.  

Environ 2000 casques bleus supplémentaires seront déployés dans notre pays, pour lutter contre des groupes rebelles armés, a déclaré le sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, hier mercredi à La Nouvelle York.

Lancé en 1999 sous le nom de MONUC, la mission de paix a été rebaptisé en 2010 MONUSCO. Avec plus de 20 000 hommes, elle est non seulement la plus grand, mais avec un budget annuel de plus d'un billion de francs (1000 000 000 000 Fc) la plus coûteuse mission de «maintien de la paix»  de l'ONU. Comme seule mission onusienne, la MONUSCO a récemment commencé d'utiliser des drones, c'est-à-dire des avions sans équipage.
* ** *** ** *
Des avions sans équipage, ce n'est pas parce que chez nous il y a un grand risque d'accident, mais ces avions commandé à distance et équipé de matériel d'espionage peuvent servir à découvrir des rebelles ou des terroristes. Ce qui frappe, c'est la non chalence avec laquelle les Nations Unis parlent depuis quatroze ans d'une mission
de «maintien de la paix» pendant que la paix n'y était jamais. Même si les soldats de la Monuso ne sont pas vraiment aimé par un grand nombre de la population, il faut avour qu'ils sont chers: un billion de francs pour quelques 20 000 soldats, cela fait quand même 50 millions de francs par tête et nous suposons que ces pauvres asiatiques ne gagnent au maximum un dixième.


Pour comparer: Avec la même somme, on pourrait cent fois remettre en était les Chemins de fer des Uele entre Bumba, Bondo et Isiro. On pourrait payer 200 000 francs à chaque habitant de la province Orientale, y compris les bébés. L'office de route pourrait reconstuire plus de 1500 km de routes – année aprés année, depuis 14 ans. Et ne parlons pas des écoles, des dispensaires, des…

commentaire par Esperence Monoko Polele

paru dans Itimbiri ya Sika du 7 février 2013
© Sika Sika SPRL, Aketi (PO)

jeudi 31 janvier 2013

Aketi: Morts des chèvres

Déjà 800 chèvres mortes
(OKP) Une maladie inconnue décime les chèvres et les porcs dans le territoire. De plus en plus des cultivateurs désespérés voient mourir leur bétail. Depuis décembre, environ  huit-cent bêtes ont péri. Plus de détails par le vétérinaire Dr Jean Pierre Liyeye en page 2 dans le dossier agricole.

paru dans Itimbiri ya Sika du 31 janvier 2013
© Sika Sika SPRL, Aketi (OR)

jeudi 24 janvier 2013

Kímíá ya Mpɔndú affirme le rechauffement climatique. Sauvez-vous vous-même

Fais comme Wangari Muta Maathai
La saison encore plus chaude? Vous vous ne trempez pas. Ce n'est pas seulement le cas à Aketi, mais partout dans le territoire, même dans la province ou aussi en Europe ou au Canada. La raison: la rase de la forêt. De plus, des êtres humains coupent des arbres, de plus notre planète se rechauffe pour manque de l'ombre des arbres jusqu^à ce que nos enfants n'ont plus rien à manger, car c'est partout le désert. C'est se que le savant ont découvert et que viennet me confirmer les spécialistes de l'organisation non gouvernementale Kímíá ya Mpɔndú.

Le Congo, pays de grandes paroles, a déjà la solution, pendant que le reste du monde en cherche encore. Bref, le gouvernement auto-proclamé d'un certain M. Kabila lance un programme dont le nom et aussi long que le fleuve: «Projet de lutte contre le changement climatique - Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts». Parceque planter des arbres est tellement dificile, ce programme ne démarre que en 2014, mais au moins… Donc l'année prochaine M. Kabila veut reboiser 90 hectares de forêt dans le territoire d’Isangi. Visiblement, il n'a pas l'habitude des travaux assez courrants comme planter, c'est pourquoi il a besoin d'un coordonateur qui s'appelle Cyrille Adebu.


Cyrille Adebu cependant vient d'annoncer qu'il partira bientôt dans le territoire d’Isangi pour voir où le gouvernement pourrait planter un arbre qui fera tourner la terre dans l'autre direction. En plus, des ingénieurs agronomes de l’institut des facultés agronomiques à Yangambi planteront plus de cent quatre-vingt milles arbres de croissance rapide et d’arbres à chenilles dans cinq sites à Isangi d’ici à 2014.



Faites mieux que Kabila

Pour nous, c'est mieux de nous réferrer à Wangari Muta Maathai, la biologiste kényane et première femme africaine à recevoir le Nobel de la paix. Comment cela? En plantant des arbres. Elle a fondé le mouvement de la Ceinture verte en 1977. Elle commence par planter sept arbres le jour de la Terre, pour honorer les femmes qui dirigent l'environnementalisme kényan. Ce mouvement, soutenu par les kényanes à travers le pays, aura planté plus de trente millions d'arbres en 16 ans, pour prévenir l'érosion du sol. 

Encouragé par Wangari Muta Maathai, surtout des femmes, mais aussi des hommes et des enfants ont rebois des terres qui n'étaient plus utilisé par les cultivateurs, les pentes et le long des chemins. Si j'ose comparer, ce que ces petits gens au Kénia ont fait dans l'ensmble du pays, c'est 166 fois plus que ce que M. Kabila annonce pour un territoire. Pliez ce journal, levez-vous et plantez maintenant votre premier arbre contre l'érosion et contre le rechauffement du paysage. Si nous attendons MM. Adebu, Kabila et les ingénieurs agronomes, nous seront déjà tous morts.

Commentaire par Esperence Monoko Polelele

paru dans Itimbiri ya Sika du 24 janvier 2013
© Sika Sika SPRL, Aketi (OR)

jeudi 17 janvier 2013

Bondo acceuille tant bien que mal des réfugiés centrafricains

Au territoire de Bondo
(OKP) Des réfugiés centrafricains qui fuient la guerre dans leur pays arrivent depuis trois semaines au territoire de Bondo. Notre correspondant à Bondo affirme que ces réfugiés ne reçoivent aucune assistance officielle. Selon des sources proches de réfugiés, d'abord plus de quatre cent ménages sont arrivés, ce qui a été confirmé par la direction générale de migration de Bondo.

Ces familles centrafricaines viennent des villages de Dembia, Zemio, Damara, Bambari, Bangasu et Depressaka et sont arrivés en transportant leurs effets personnels à vélo ou sur la tête. Pour l'instant, ils se trouvent dans de divers villages au nord de la cité de Bondo. Pendant que aucune structure étatique s'occupé des réfugiés, certains ont été accueillis par les membres de leurs familles vivant au Congo. D’autres, par contre, montent des cases en  bois et feuilles d’arbres pour se mettre à l’abri des intempéries.

Evariste Mbooto, président de Bondo, affirme qu’il faut du temps pour organiser le retour de ces réfugiés malgré l’amélioration de la situation politique en Centrafrique, car la plupart des réfugiés sont traumatisés et ne veulent pas entendre d’un éventuel retour dans leur pays.
par Esperence Monoko Polelele

paru dans Itimbiri ya Sika du 17 janvier 2013
© Sika Sika SPRL, Aketi (OR)

jeudi 10 janvier 2013

L'Abbé Jean de Dieu Mokilipaso Binyolonga est mort

Abbé Jean de Dieu
Mokilipaso Binyolonga †
(DIN) C'est le samedi passé que la nouvelle du décès de l'Abbé Jean de Dieu Mokilipaso Binyolonga nous tombait dessus comme un coup de foudre au diocèse d'Isiro-Niangara. 

L'Abbé Jean de Dieu est né le 20 avril 1965, à Aba. Après les études à Rungu au Petit Séminaire Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et à Kinshasa, il a été ordnonné à Durba, le 9 août 1992 par Mgr Émile Aiti. Il était formateur à Propédeutique Bienheureuse Anuarite d'Isiro de 2005 à 2009, ensuite secrétaire-chancelier et et depuis 2011 directeur général de l'ISP Watsa jusqu'à son décès à l'âge de moins de 48 ans. Son départ laisse un vide partout où il marquait sa présence presbytérale dans la pastorale diocésaine.

paru dans Itimbiri ya Sika du 10 janvier 2013
© Sika Sika SPRL, Aketi (OR)

jeudi 3 janvier 2013

«Laissez-nous vivre!»

Fides/Provocation des laïcs catholiques de l'Est: Ils ont assez  de la violences inhumaines contre la population civile qui est simplement un crime. Crime qui interroge aussi l'Église, l'Église qui doit être phare d’espérance et porteuse de l’amour du Christ même dans une situation humainement désespérée. Maintenant, elle apporte une réponse à la violence qui touche les femmes autant que les enfants. Le Groupe Chrétien de Réflexion et d’Action a tenu une rencontre à Bukavu et écrit une lettre avec le titre:  «Laissez-nous vivre!».

«Les prédateurs ont volé Dieu à de trop nombreux enfants et femmes de ce pays pour qu’il soit encore possible de se taire». C'est provoquant, mais rien que la vérité qu'écrit le groupe laïque
Chrétien de Réflexion et d’Action. Les femmes sont les principales victimes des violences dans le nord et l'est. La violence dure depuis une quinzaine d'années. Les témoignages recueillis par le groupe sont bouleversants: femmes violées devant leurs maris et leurs enfants, tortures sexuelles, maris assassinés, filles enlevées pour servir d’esclaves sexuelles, saccage et destruction des habitations.

Le laïques en ont marre: «Les familles, les communautés, la culture, la vie sociale, tout est détruit par ces actes. Il s’agit d’un processus de déshumanisation qui broie tout jusqu’à la Création elle-même. Sans doute, les exécutants de ces crimes ne comprennent-ils pas qu’ils sont les premiers à être touchés par la déshumanisation qu’ils infligent aux autres. Certains d’entre eux ont, eux aussi, été victimes des violences de leur groupe armé et sont obligés d’agir de la sorte.» Le groupe souligne que l’Église locale doit accueillir les victimes – souvent culpabilisées par la communauté suite aux violences subies. En plus, elles doivent accroitre les efforts qui sont déjà faits dans le domaine sanitaire, psychologique, social et pastoral. Les laïques catholiques et protestantes du groupe proposent un certain nombre de suggestions afin d’aider les communautés locales à s’orienter à la lumière de la Parole et afin de continuer à offrir une lumière d’espérance également à ceux qui ont perdu tout espoir.

Itimbiri ya Sika, 3 janvier 2013.