jeudi 23 février 2012

Plutôt la chasse aux chrétiens qu'aux rébelles

Fides/Jeudi passé ont eu lieu les marches des chrétiens dans une grande partie du pays. Pas à l'Ituri, où les risques étaient jugé trop grand par l'église, mais entre autre à à Kinshasa où l'armée et la police ont tabassé les mamans qui étaient en train de prier même à l'intérieur des églises. Enfin, nous savons où se trouvent les forces de l'ordre qui manque dans les Uele et à l'Est.

Le Père xavérien Lori Cattani témoigne: «L'opposition compte sur le succès de la marche des chrétiens, dont ils espéraient qu'ils pourraient gagner de la réputation politique et sociale. La police est intervenue afin d'empêcher ce succès, qui devrait servir aux adversaires du président. C'est ça la raison pour l'intervention brutale contre les manifestants pacifiques.» La répression était très violente à Kalamu (KN) et Lemba (KN) contre les chrétiens à l'occasion du 20e Anniversaire du massacre des fidèles du 16 Février 1992 («martyres de la démocratie»).

P. Loris a souligné que l'initiative était d'abord au niveau local, pris par le bureau de Kinshasa du le Conseil d'apostolat des laïcs catholiques (CALC), pas le siège du Conseil. L'archidiocèse de Kinshasa n'était pas être directement impliqués. Dans d'autres parties du pays, les évêques ont exprimé leurs doutes quant à l'initiative.

Le missionnaire critique aussi les objectifs de la manifestation. «Les organisateurs de la marche ne voulait pas seulement comémorer les martyres de la démocratie, mais aussi réclamer l'annulation des dernières élections présidentielles et parlementaires. Mais cela signifierait que Kabila resterait temporairement au pouvoir jusqu'à de nouveaux élections et la nomination d'un nouveau chef l'état, parce qu'il y a un article dans la Constitution qui stipule que le président sortant resterait jusqu'à la prestation de serment d'un nouveau président.» À l'avis du P. Loris, il serait préférable de demander un audit des résultats des élections.

Il semble que la communauté internationale est désormais prête à accepter les résultats des élection, bien qu'il y ait eu des protestations et surtout beaucoup de fraude électorale, à condition que les futures élections au Congo seront différentes. Kabila, quant à lui, a opté pour le silence et attendre les résultats définitifs des élections parlementaires en vue de poursuivre de gouverner le pays. «C'est pourquoi le gouvernement aurait peut-être bien fait de permettre la marche, même si des exposants de l'opposition auraient y participé», a déclaré le père Loris.
par Esperence Monoko Polele

Photos: Marche des chrétiens catholiques, l'église Santu Yozéfu de Kalamu (KN) sous le siège et une vieille maman attaqué par cinq policiers. (Radio Réveil, 16 febwáli 2012).

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jeudi 16 février 2012

Le gouvernement se détruit lui-même

*/La malgérance du pays par le gouvernement Kabila retombe sur lui-même. Pendandt que la population souffre depuis des années sous l'enclacement, des coupures, des routes, rails et ponts impassable, la situation est aujoourd'hui tellement grave que même des membres importants du gouvernement meurent.

Il y a deux ans déjà, le président de l'époque, M. Kabila, tomba avec sa voiture 4x4 en province de Kinshasa dans un nid de poule aussi grand qu'ill ne pouvait plus sortir seul et la garde présidentielle a dû invtervenir avec plusieurs camions-grue. Épisode pour faire rigoler, peut-on dire, mais dimanche passé, le pays laissé à l'abandon a demandé son tribut aux plus hauts rangs du gouvernement: Dans un grave accident d'avion, le numéro deux du pays est mort et ce n'est pas encore tout!

Certains des politiciens les plus importants du Congo étaient ensemble dans un avion, entretenu à la congolaise, donc pas vraiment, pour partir de Goma (NK) à Bukavu (SK) le dimanche passé, pendant que l'avion est tombé. Augustin Katumba Mwanke, le plus proches confident de M. Kabila, ancien gouverneur de la province du Katanga et dans les yeux de beaucoup, de fait le numéro deux du régime Kabila, a été tué en début d'après midi lors de l'atterrissage manqué del'avion privé à Kavumu sur le lac Kivu (notre photo).

Avec Katumba à bord et plus ou moins grièvement blessés: l'ancien ministre des Finances Matata Ponyo, le diplomate Antoine Ghonda et l'ancien gouverneur du Sud Kivu, Marcellin Cishambo. Tous les trois sont parmi le cercle intérieur de Kabila. Cishambo est moins gravement blessé que les deux autres. Le pilote est également tué.

Comme nous l'avons entendu, le cercle interne du gouvernement a été transportés de Kisangani à Goma et puis changé vers une plus petite machine en direction de Bukavu. Comme l'avion à a atterri à l'aéroport de Kavumu sur le lac Kivu, il dépassa la piste, percuta une rivière et pris feu. Pourquoi tant d'hommes politiques importants étaient à bord d'un seul avion reste un mystère. De même il n'est pas claire à quel but était la réunion de haut niveau prévu à Bukavu. Si une fois on aimerait bien avoir des précision de la part du ministre de l'information Lambert Mende, il se tû.

Pour une fois, ce n'est pas la récolution qui mange ses propres enfants, mais le gouvernement qui se tue lui-même par négligance et mal-gérence! Des messages de la part des groupes d'opposition radicaux, l'avion avait été abattu ne doit pas être pris au sérieux.

par Esperence Monoko Polele

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Kabila abunaní na Ekelézya Katolike

ABE/La Radio-Télévision Catholique Elikya fut fermée quelques minutes avant la mise en presse de cette édition hier mercredi à la veille de la marche des chrétiens pour la vérité des urnes et en mémoire des martyres de la démocratie.

Déjà en septembre 1999, le ministre de l'information Dominique Sakombi Inongo «Búka Lokutá» avait fermé abusivement des médias, entre autre la station catholique Réveil FM sans donner une raison, mais seulement des tergiversations pendant que pour Radio Elikya, Sakombi était ironique: «La Radio Eikya manque dans son dossier l’attestation de bonne vie et moeurs du Cardinal (Etsou)».

L'organisation non-gouvernementale Journalistes en danger (JED) a constaté hier matin peu après 7 heures, l’interruption des émissions de la Radio et de la Télévision Catholique Elikya. Aucune raison officielle n’a été annoncée pour justifier cette coupure du signal d’émission qui intervient la veille d’une marche annoncée par les laïcs chrétiens de l’Église Catholique pour protester contre les résultats des élections organisées le 28 novembre dernier.

Selon les informations recoupées par JED, Elikya a reçu vendredi passé une lettre du ministre de la communication Lambert Mende, demandant de cesser de diffuser la publicité commerciale. «Faute d’arrêter immédiatement la diffusion incriminée, je vous préviens que RTCE risque d’être frappée par une mesure conservatoire d’interdiction de diffusion… », a écrit Mende. Malgrès que Elikya a cessé de diffuser la publicité dès réception de la lettre du ministre, cinq jours plus tard, le signal a été coupé brusquement et l'accès aux éméteurs interdit, nous a confirmé la sœur Annie Zama, directrice d'Elikya.

Aujourd'hui, Lambert Mende, ministre du mensonge gouvernemental et grande bouche de M. Kabila s'en veut visiblement prendre à l’Église catholique qui représente plus que la moitié de la population. Le pouvoir de Kinshasa, affaibli par les éléctions truqué de 2011 oublie, qu'un certain M. Mobutu, alors maréchal et père-fondateur a perdu le pouvoir et a dû quitter le pays, après avoir attaqué trop l'Église. M. Kabila est trop jeune, pour mourir comme les Mobutus.

Édouard Afonso Bukika, par correspondance téléphonique

☛ Lokásá «Molóni ya Wɛlɛ» esakola mpɔ́sɔ na nsima.


D'autres articles concernant le 16 février et les marches des chrétiens:

jeudi 9 février 2012

La mortalité due à la malaria
est deux fois plus élevée

AFP/Le paludisme tue plus de 1,2 million de personnes par an dans le monde, soit plus qu'on ne le pensait, et contrairement à une idée reçue, le nombre des morts est élevé parmi les adultes, selon une étude publiée vendredi passé dans la revue médicale The Lancet.

Mais il y a également de bonnes nouvelles: les données montrent clairement une diminution de la mortalité grâce aux efforts entrepris ces dix dernières années (moustiquaires imprégnées d'insecticides, amélioration des traitements, etc.), note l'équipe du professeur Christopher Murray, de l'université de Washington à Seattle aux États-Unis.

Les auteurs ont réuni systématiquement les données disponibles sur la mortalité due au paludisme de 1980 à 2010 et comptabilisé 1,2 million morts en 2010, pratiquement le double par rapport au nombre de 655.000 donné par l'OMS pour la même année.

Les chiffres plus élevés de l'étude s'expliquent, selon les auteurs, par l'utilisation de plus de données, incluant la technique dite d'«autopsie verbale», qui consiste à interroger les proches d'une personne récemment morte afin d'aider à déterminer la cause de son décès. Dans de nombreux pays manquant d'infrastructures médicales, voire de registres d'état civil, les causes de mortalité sont en effet souvent mal identifiées.

Surtout les enfants en bas âge
La mortalité chez les enfants en bas âge représente la plupart des décès dus au paludisme, toutefois le nombre des morts parmi les adultes (15 ans et plus) est élevé (42% des décès), soulignent les auteurs. La mortalité générale due au paludisme a augmenté chaque année à partir de 1985, pour atteindre un pic en 2004 avec 1,8 million de décès.

A partir de 2004, elle a diminué chaque année. Cette chute de la mortalité, dont a bénéficié essentiellement l'Afrique, a été particulièrement marquée entre 2007 et 2010. En 2010, quelque 700.000 décès dus au paludisme sont survenus parmi les enfants africains de moins de cinq ans (56% environ du total des décès), soit une réduction de 350.000 décès environ depuis le pic de mortalité de 2004.

jeudi 2 février 2012

Le Congo est malade —
Médecins sans frontières au bout

MSF/Le Congo est malade. C'est au moins ce que dit un grand nombre de la population. Nous avons les preuves: En 2011, plus de trente mille cas de maladie du sommeil ont été dépistés en seulement dans la zone de santé de Ganga-Dingila dans le territoire de Bambessa. Moins d'un trentième, 944 ont été soignés par l’ONG Médecins sans frontière (MSF), une organisation Suisse qui fait beaucoup de bien.

Suite à «la négligence accrue de l’Etat congolais», de grands foyers de cette maladie sont actives à Ango et Doruma, selon le médecin en chef de Ganga-Dingila, Dr. Amissi Bingunga. La Société civile, elle, déplore qu’une seule structure de soins contre cette maladie, l'hôpital général de référence de Dingila avec une pavillon de 23 lits et géré par MSF, traite cette maladie.

Il faut noter la lenteur dans la prise en charge des malades. Mais selon la Société civile, ce n'est pas la faute des Suisse, mais celle du gouvernement qui, contrairement à Médécins sans frontières, est absent au territoire. Cette absence met en rage le syndicat national des médecins qui lance un appelle au gouvernement congolais de prendre sa responsabilité et mettant beaucoup de moyens dans la lutte contre cette maladie.

par Esperence Monoko Polele