jeudi 20 septembre 2007

Isiro - capitale obscure

Par manque de carburant, la capitale du Haut-Uélé est plongée dans l’obscurité .

La ville d'Isiro est alimentée en électricité par des groupes électrogènes. Suite à l'interdiction des vols des avions Antonov et le non-fonctionnement du Chemin de fer de l'Uele, l’approvisionnement en carburant est devenu impossible. Par conséquence, le prix du litre de carburant monta de 50% à 1 500 Fc. De même pour la bière - et encore pire - la farine de maïs, du manioc et le riz.

L'interdiction des vols des avions Antonov est une mesure du ministre des Transports pour des raisons de sécurité. Entre temps, Isiro est totalement enclavé: les routes en mauvais état, le chemin de fer quasiment fermé depuis près de 15 ans. Les opérateurs économiques du Haut Uele demandent la levée de la mesure qui frappe les Antonov afin de désenclaver de leur ville.
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La situation est grave, la population souffre. L'économie uéléaise réclame ce que l'on lui a pris dernierement: les anciens Antonov, pire que dangereux, la dernière planche de salut. Pourrait-on voir plus loin? Isiro est liée par le port de Bumba par la voie ferré et par le port de Kisangani par ce qui fut une fois une route. Quand je pense à la saison de pluie et je compare le train sur les rail métalliques ou aux camions dans un nid de poule, je demande la rénovation du chemin de fer jusqu'à Pâques.
Commentaire par Esperence Monoko Polele

jeudi 6 septembre 2007

Déforestation: Banque mondiale accusée

Greenpeace accuse la Société financière internationale (SFI), filiale du groupe Banque mondiale, de financer directement Olam international, une entreprise lourdement impliquée dans le commerce de bois illégal en République démocratique du Congo (RDC), a indiqué un communiqué de l'organisation environnementale jeudi passé.

Si la main gauche de la Banque mondiale se lève pour appeler à sauver les forêts tropicales du Congo, la droite participe à leur destruction, a déclaré Susanne Breitkopf, chargée de campagne forêts de Greenpeace à Washington. D'après Greenpeace, les autorités de la province de Bandundu, en République démocratique du Congo, auraient saisi début août des cargaisons de bois illégal abattu par Olam, dont le permis d'exploitation aurait expiré.Greenpeace demande à l'institution financière internationale d'assainir de toute urgence son implication dans le secteur forestier, a indiqué le communiqué. D'après Greenpeace, la SFI aurait investi 15 millions de dollars dans Olam en décembre 2003 et 50 millions de dollars supplémentaires en 2004.