Greenpeace accuse la Société financière internationale (SFI), filiale du groupe Banque mondiale, de financer directement Olam international, une entreprise lourdement impliquée dans le commerce de bois illégal en République démocratique du Congo (RDC), a indiqué un communiqué de l'organisation environnementale jeudi passé.
Si la main gauche de la Banque mondiale se lève pour appeler à sauver les forêts tropicales du Congo, la droite participe à leur destruction, a déclaré Susanne Breitkopf, chargée de campagne forêts de Greenpeace à Washington. D'après Greenpeace, les autorités de la province de Bandundu, en République démocratique du Congo, auraient saisi début août des cargaisons de bois illégal abattu par Olam, dont le permis d'exploitation aurait expiré.Greenpeace demande à l'institution financière internationale d'assainir de toute urgence son implication dans le secteur forestier, a indiqué le communiqué. D'après Greenpeace, la SFI aurait investi 15 millions de dollars dans Olam en décembre 2003 et 50 millions de dollars supplémentaires en 2004.
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