jeudi 6 avril 2017

Le Congo de nouveau au bord de la catastrophe

f.u. La mission onusienne dans notre pays sera réduite à l'initiative des États-Unis. Le changement intervient à un moment où le Congo est de nouveau au bord de la catastrophe.

La plus grande opération de maintien de la paix dans le monde est réduite pour économiser de l'argent. Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé vendredi dernier à l'unanimité de réduire la force maximale des troupes de la mission de maintien de la paix des Nations Unies au Congo-Kinshasa (MONUSCO) de 19,815 soldats à 16 215. Bien que l'Organisation des Nations Unies n'a pas pleinement utilisé leur quota dans notre pays au cours des deux dernières années, la décision est la première de ce genre depuis 2008.

États-Unis voulaient économiser encore plus
Le mandat renouvelable chaque année pour la mission la plus chère et de la plus longue durée de la mission de maintien de la paix de l'ONU souffre du manque de succès et elle est depuis une longue période sous pression. Le vote au Conseil de sécurité a été précédée par des négociations intensives. En particulier, les États-Unis avaient fait pression pour une réduction encore plus forte de la MONUSCO; selon l'information de l'agence Reuters ils ont voulu réduire les effectifs à 15 000 hommes.

Le nouvel ambassadeur américain à l'ONU Nikki Haley a récemment annoncé, toutes les seize missions de maintien de la paix des Nations Unies dans le monde entier - neuf sont en Afrique - devraient prouver leur efficacité et, si nécessaire être adaptés. La semaine dernière, dit Haley, l'ONU a au Congo l'obligation de coopérer avec un régime corrompu qui exploite sa population. «Nous devrions avoir la décence et le bon sens doivent mettre fin à cela», dit-il. La MONUSCO est la première mission de paix, sur laquelle a été votée le renouvellement, depuis que Donald Trump est devenu président américain. Les États-Unis payent 28,5% de la MONUSCO, la plus grande partie du financement de la mission.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Commentaires en français et en lingála sont acceptés. Il doivent être signé. Avant la publication, ils sont lus par la rédaction.