jeudi 25 novembre 2010

Pápa Benwa XVI: Kapɔ́ti bazalí malámu

Vatikani/ Pápa Benwa XVI, pápa ya Eklezya ya bakatolike, alobí: Liwá tɛ. Alobí: tɛ. Alobí: Sida tɛ. Pápa Benwa XVI alobí: Bomói ɛɛ mpé mongána ɛɛ. Pápa Benwa XVI alobí: Kapɔ́ti ɛɛ.

Pour la première fois, un pape, Benoît XVI, admet l'utilisation du préservatif "dans certains cas", "pour réduire les risques de contamination" du virus VIH du sida, dans un livre d'entretiens à paraître mardi. (La Libre Belgique, 20 novɛ́mbɛ 2010)

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Matondo mingi, na yɔ, Pápa Benwa. Ezalí nsango malámu malámu nabísó.
Esperence Monoko Polele

jeudi 18 novembre 2010

Le tabac tue plus que le sida

«Nos gouvernements et nos parlements doivent adopter des lois antitabac en ligne avec la convention cadre de lutte contre le tabac (CCLT). Seules ces lois sont en mesure de protéger nos citoyens des méfaits du tabac». C'est en ces mots que s'exprime MalengeTukemba, journaliste à Kinshasa, après une formation de deux jours consacrée à la défense de la lutte antitabac et destinée aux médias, organisée au Congo à la mi-septembre de cette année.

Depuis le mois d'août 2010, des formations destinées aux journalistes ont été organisées au Botswana, au Sénégal et chez nous. D'autres réunions d'une journée se sont tenues entre des journalistes et des défenseurs de la cause antitabac au Cameroun et au Bénin.

Des employés ministériels, des médecins mais aussi bien d'autres acteurs de la lutte antitabac, tels que des représentants de l'Organisation Mondial de la Santé OMS (Mabɔngisi ma Mɔlɔ́ngɔ́ mpɔ̂ ya Kɔlɔ́ngɔ́nú ya nzóto MMK), interviennent souvent au cours de la première moitié de la première journée, consacrée aux statistiques du tabagisme dans le pays et aux stratégies mises en œuvre par le gouvernement pour endiguer les méfaits du tabagisme.

La cigarette tue 5 millions de gens
Le Médecin Chef de District sanitaire de Butembo, le Docteur Mundama, a soulevé surtout les aspects épidémiologiques et hygiéniques en partant des catastrophes – conséquences du tabac aux nuisances en illustrant son texte par quelques statistiques importantes qui ont attiré les participants pour les plonger dans un calme inimaginable. En effet, parmi les conséquences du tabac, il faut souligner la toxicomanie, les maladies cardiovasculaires, les maladies cancéreuses, les malformations congénitales (voir photos). Cependant, des méfaits du tabac, beaucoup de victimes se retrouvent dans les pays pauvres et surtout en Afrique où on projette une augmentation de 16,1% d’industries de tabac en 2008 contre une diminution de 8% en Europe. Ceci s’explique par le manque d’un cadre juridique ou administratif et l’absence d’une volonté politique de lutter contre le tabac. Le tabac tue 5 millions de personnes aujourd’hui et peut-être 10 millions en 2020. Et la plus grande conséquence reste le cancer causé par le tabagisme dont les décès sont estimés à plus ou moins 1,5 millions. Il y a donc urgence à lutter contre le tabac.

Les lois pas appliquées
Parlant de l’aspect juridique, Maître Kausa, s’est largement inspiré du droit congolais de la consommation et a fini son exposé par quelques conclusions: Le droit à l’information aux consommateurs en matière de tabac doit être respecté de manière rigoureuse, il faut un code portant mesure de protection des consommateurs et ici, taxer très cher les entreprises de tabac et les commerçants; ériger en infraction certains comportements des fournisseurs comme les ventes des cigarettes aux enfants, les publications trompeuses sur la cigarette d’autant plus que la cigarette nuit à l’individu et pollue l’air.

Corruption contra la santé publique
L'industrie du tabac vise de plus en plus des fonctionnaires dans les pays le développement. Pour éviter les contrôles sur le tabac et de garder leurs chiffres de ventes qui sont en chute libre en Europe, l'industrie du tabac a lancé un lobbying agressif et menace des pays en Amérique latine et en afrique de poursuites judiciaires. Dans le même temps, les multinationales du tabac ont également été très généreux, parfois corrompu des fonctionnaires et des politiciens, selon un étude approfondie de l'ICIJ.

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Gérer cett nouvelle épidémie est très simple: faison comme l'Europe: Taxer le tabac très fort. Cela fait augmenter le prix. En Europe, environs 2/3 du prix de vente sont pour le fisc. En plus, l'état gagne des impôts. Deuxièmement, interdire de fumer dans les lieux publiques: hôtels de ville, restaurants, bureaux, bus, taxi, écoles, hôpitaux, etc. Et ensuite interdire la publicité. Ou pouvons nous imaginer de la promotion pour la choléra ou le sida?

Soyons franc: La cigarette tue. Et accepter que un membre de la famille et - encore pire - un mineur fume, c'est comme accepter que ma fille aie des rapports sexuel avec un malade du sida. Restons ferme. Nous ne vendrons pas notre santé et notre petit bonheur à l'industrie multinationale du tabac.

Commentaire par Esperence Monoko Polele

jeudi 11 novembre 2010

119 cas des violences sexuelles en octobre 2010 dans le Haut-Uele

OKP/Sept cent dix-sept cas de violences sexuelles, dont cent dix-neuf en octobre, ont été enregistrés par le Centre d’intervention psycho-sociale (CIP) au cours des sept derniers mois. Hormis les cas d’Isiro et du territoire de Niangara, les autres victimes n’ont pas bénéficié de soins médicaux adéquats.

Le chef de projet du Centre d’intervention psycho-sociale (CIP) plaide pour la prise en charge médicale de ces nombreuses victimes des violences sexuelles de l’arrière district.

Fillette violée à 13 ans
Deux cas des viols enregistrés en octobre concernent des mineurs dont une fille de 13 ans violée à Wamba alors qu’elle allait s’approvisionner en eau potable à la source. Le second est un viol commis sur un garçon de 4 ans par un jeune homme d’une vingtaine d’années. Le présumé auteur du second viol croupit en prison en attendant son jugement, alors que le bourreau de la fille de 13 ans a fui dans la forêt.

Selon le responsable du projet CIP, cent six autres mineurs ont été victimes des violences sexuelles au cours du mois dernier. Parmi elles, cinquante-trois ont été prises en charge grâce à un appui du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).

Pas de traitement médical hors Niangara
Les victimes de la cité de Niangara ont également bénéficié d’une prise en charge grâce à un appui de Médecins sans frontières / Belgique. Cependant, pour les victimes d’autres localités notamment Wamba, Rungu, Nangazizi et Ibambi, la prise en charge pose problème, faute de produits adaptés, selon le CIP.

Le centre d’intervention psycho-sociale est une initiative privée d’un professeur de l’Université de Kisangani. Son objectif est de contribuer à la lutte contre les violences sexuelles dans la Province orientale.

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Qui viol nos filles et nos mamans? Ce ne sont pas seulement les terroristes qui viennent du Soudan, mais aussi des hommes de chez nous, des membres des FARDC qui devraient protéger la population et des citoyens.

Toutes les forces armées en présence pratiquent des violences sexuelles envers les femmes. Les viols stratégiques sont un génocide silencieux. Stigmatisées, les femmes sont souvent rejetées par les leurs. Et les agresseurs restent impunis.


Les femmes congolaises estimaient qu'il y a quatre champs d'action dans le pays:
- Violence envers les femmes.
- Paix et démilitarisation.
- Bien commun et services publics.
- Autonomie économique des femmes.
Chez nous dans les Uele, au Tshopo, vers les Grands Lacs. Chacun doit commencer chez lui, dans son village, son territoire. Ceci est la décentralisation appliquée. Pour changer notre monde, nous n'avons pas besoin ni d'un président, ni d'une capitale. Si mille petits gens font mille petites choses, cela change le monde - ou au moins les Uele.


Commentaire par Esperence Monoko Polele

Ilingi: TDG

jeudi 4 novembre 2010

L'Église Catholique en train de stabiliser la situation au Nord des deux Uele

OKP/L'Église Catholique de Dungu lança à travers de la Comission diocésaine Justice et Paix un project de stabilisation dans la région de Dungu. Une délégation de l’agence américaine pour le développement (USAID) est arrivée, samedi 30 octobre pour soutenir cette initative locale du diocèse de Dungu-Doruma, baptisé «Alerte précoce» . Ce projet consiste à désenclaver certaines localités dans les deux districts de Uele par des moyens de communications rapides.

Les membres de l’USAID se sont entretenus, dans les installations de la Monuc/Dungu, avec les représentants de la société civile, des autorités locales, de la Monuc et des FARDC autour des modalités de mise en œuvre du projet «Alerte précoce».

Selon le président de Justice et Paix, l’Abbé Benoît Kinalego, les moyens de communication radiophonique ou téléphonique dans certaines localités permettraient à la population en proie aux menaces de la feu rébellion ougandaise, devenue terroristes soudanais de la LRA de communiquer rapidement avec les forces de sécurité en vue d’intervenir en cas d’une éventuelle menace.

Après discussions et échanges de vues, la délégation de l’USAID a promis de s’entretenir d’abord avec les populations de ces différentes localités sur l’opportunité de ce projet et de recueillir leurs desiderata avant d’envisager une quelconque action.

En attendant, le diocèse de Dungu-Doruma dispose déjà de 26 appareils phoniques à implanter dans 26 localités ciblées dans les districts du Haut et du Bas Uele.

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Voilà comment cela se devrait se passer: Tous les partis autour d'une table, des propositions d'experts, et ensuite - avant même de prendre une décission - le contact avec la population concerné.

Et que c'est une fois de plus un project de
Justice et Paix, respectivement de l'Église Catholique, n'est que normale, car c'est la seule institution supra-territoriale qui prend les habitants aux sérieux et la seule institution indigène qui fonctionne.

Commentaire par Esperence Monoko Polele


Elilingi: Eklesia ya Dungu: Wikipedia; Episkopo Mgr Richard Mady: Modeste Munimi; Mbóka: MSF