jeudi 3 mars 2011

Coups de théâtre pré-électorals à Kinshasa

Révolte ou coup de théâtre dimanche passé à La Gombe? Personne ne sait, mais les indices sont inquiétant.

En début de l'après midi, un groupe armé a approché le palais présidentiel à La Gombe (KN). La première question qui se pose est, comment un groupe peu approcher jusque devant le palais présidentiel sans problèmes?

Rebelles avec machettes ou eventuellement lourdement armés
Selon des sources officielles, les attaqueurs étaient armées des machettes et des flèches. Malgrès que la garde présidentiel est muni des armes à feu, il prend vingt minutes pour reprendre le contrôle devant le palais hyper sécurisé. Comment quelqu'un avec une machette peu résister à une Garde républicaine généralement bien armée pendant plus d'un quart d'heure? Bon, plus tard, un autre port-parole du gouvernement parlait des hommes «lourdement armés».

Six rebelles ont été tué, quelques-uns arrêté et d'autres ont pris la fuite à travers les villes de la province de Kinshasa, suivi par la Garde présidentielle. Ensuite, il avait des coups des feu qui ont été entendus du côté du Camp Kokolo. Pas vraiment bien informé, le ministre de la communication, Lambert Mende a supposé que, «c’est possible que, mis en déroute au niveau de la Gombe, dans leur fuite, ces gens soient passés par le camp Kokolo, mais ils sont toujours pourchassés par les unités loyales.»

Une «rébellion» organisé par le palais?
La dernière phrase est a relire: «pourchassés par les unités loyales.» Est-ce que cela veut dire ques les attaqueurs furent des unités déloyales? Beaucoup de Kinois croient à une mascarade qui permet à M. Kabila et sa clique d'arrêter des opposants avant les élections 2011.

Notre confrère «La Tempête des Tropiques» demande encore: «Comment est-ce que le palais présidentiel de la Gombe est attaqué alors que le raïs est aperçu détendu au Rond Point Socimat et à Barumbu dans sa randonnée dominicale habituelle?»

La seule chose qui est clair, c'est jusqu'à présent, malgrés l'attaque, le président n'a pas apparu à la télévision pour rassurer le peuple, et aucune image a été montré. Il ya a autant de questions ouvertes. Et le gouvernement fait tout pour que les rumeurs poussent comme des champignons: information incomplète, boussillée et contradictoire.

Attentat echhoué contre Cardinal Monsengwo?
ACP/Depuis la semaine dernière, des rumeurs relayées par certains journaux font état d’une tentative d’assassinat du cardinal Monsengwo par un commando kabiliste armé et en soutane. Le prélat catholique s’est rendu à Brazzaville le week-end pour préparer la consécration des évêques de la République du Congo. Le cardinal Monsengwo a juridiction sur les provinces ecclésiales de la République démocratique du Congo, de la République du Congo et de la République Gabonaise, rappelle-t-on.

Mgr Monsengwo joint au téléphone, dit de ne rien savoir sur cette attaque: «Au regard d’une certaine intoxication qui passe par les médias congolais et qui, sans nul doute, vise à déstabiliser l’Eglise catholique à travers ses pasteurs», a déclaré le cardinal Monsengwo qui, a rappelé les prêtres sur ce qui doit être leur seule préoccupation: annoncer l’Évangile du Christ et rien d’autre, rapporte l’Agence presse associée. Par contre, les fidèles peuvent bien juger les candidats et leurs actes par l'Évangile avant de déposer leur voix.

par Esperence Monoko Polele
avec la presse de la capitale (La Tempête des Tropiques, Le Potentiel, L'Avenir, La Prospérité) et Radio Okapi.

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