La terreur de la LRA mena 300 000 personnes dans le Uele à fuir leurs foyers. La présence de «Lord's Resistance Army» (LRA) conduisit à des conditions de détérioration de la sécurité pas seulement de la population, mais aussi des travailleurs humanitaires dans le nord du Congo. Dans le Uele 31 attaques eurent lieu en janvier 2011, autant que dans les trois derniers mois de 2010.
Des combattants de la LRA attaquèrent le bourg de Dungu (HU), une semaine avant que le Sous-Secrétaire général aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d'urgence Valerie Amos visite aujourd’hui même cette petite ville. Le 6 mars, six camions du Programme alimentaire mondial (PAM) furent pris en embuscade par un groupe de 30 hommes armés à quelques kilomètres au sud de Banda, sur la route de Ango, dans le Bas Uele. Les véhicules firent partie d'un convoi fort de 17 véhicules. Les terroristes prirent la fuite avec des sacs de farine et les effets personnels des chauffeurs.
Attaques triplée en 2011
Quelques jours plus tôt, le village de Bambangana, dans la même région, fut la cible d'une attaque dans laquelle plusieurs soldats de l’armée congolaise furent tués, une femme publiquement tuée et un certain nombre violées.
«Les gens ici sont tellement traumatisés qu'ils se réfugient dans la brousse à la moindre alerte», déclara Marine Jarney, qui travaille avec Solidarité Internationale, une ONG qui assiste les personnes déplacées à Dungu. «Telle est la peur de la LRA, un groupe connu pour sa brutalité, que même ceux qui restent dans les camps les mieux protégés prennent la fuite lorsque les rumeurs d'une attaque fait le tour.»
Depuis l’arrivée de ces terroristes originaires de l’Ouganda en 2007, ils tuèrent plus de 2000 et enlevèrent 3000, la moitié d'entre eux étaient âgé de moins de 18 ans. De plus, il y a 293 400 personnes déplacées dans le Uele, dont 56% résident actuellement dans le territoire de Dungu. Abdou Dieng du PAM déclara à Itimbir ya Sika: «Ces gens, qui ont vu des viols, des meurtres, et les enfants enlevés, ont tellement peur qu'ils n'osent plus aller dans leurs champs. Il est très difficile quand ainsi une récolte est manquée.»
La MONUC et les FARDC faitnéant
Il ya eu des appels à renforcer la présence de la mission de paix des Nations Unies, MONUC. Certaines ONG part contre sont opposés à ce que leur travail soit militarisé avec des escortes armées et préféreraient de voir les routes principales rendues plus sûres.
«Il ya un grave déficit de fonds pour la protection des civils et humanitaires.» C’est l’avis d’Emad Aziz, qui dirige les opérations de l'ONU pour les réfugiés à Dungu. Le coordinnateur humanitaire Fidèle Sarassoro par contre dit qu’ «il faut être réaliste et raisonnable, car les capacités sont limitées MONUC». Une réponse qui surpris, car la MONUC a des milliers de soldats, des hélicoptères, des transports, pendant que les terroristes ne sont pas trop nombreux.
La vérité est plus triste : un tiers des violations dans le Uele sont commis par les troupes gouvernementales et un petit nombre même par les troupes internationales de l’ONU. Ceux qui devraient instaurer la paix, donner l’exemple et repousser les violeurs se font aussi coupable. Rappelons que les forces de la MONUC sont toujours très puissantes et quand ils sont forcé par la population comme par exemple le siège et les attaques par pierre de leur quartier à Goma.
Ne pas créer de nouveaux problèmes
Si les forces de l’ordre interviennent quand le bétail des Mbororo détruit les cultures des indigènes, c’est une chose. Mais en passant encore violer 30 femmes de ces nomades, comme ce janvier à Niangara. C’est hors la loi et en plus contra-productiv. Pas seulement une délégation Mbororo a déposé une plainte officielle. En plus, des rapports non confirmés suggèrent que certains parmi les Mbororo ont rejoint les unités de la LRA, et que cela pourrait expliquer l'augmentation des attaques dans la région.
Certes, se sot des rumeurs, mais il ne faut pas mélanger les problèmes. Primo la terreur, à resoudre toute de suite en éliminant la LRA. Secundo la sécurité et le respect des êtres humains, c’est-à-dire la poursuite et condamnation sévère de tous les violeurs. Terzio il faut trouver – comme ailleurs – comment vivre ensmble avec les nomades, qui ne vient pas par plaisir chez nous, mais suivant le rhythme des saison et poussé par le changement climatique.
par Esperence Monoko Polele
photo Mbororo: Médecin sans frontières
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