jeudi 28 juillet 2011

La société civile demande des élections moins dilétantes

(OKP) La Commission électorale nationale indépendante (CÉNI) doit multiplier des débats entre politiciens des couleurs différentes pour cheminer la campagne électorale sur un bon chemin. C'est la recommandation d'une centaine de personnes de la Majorité présidentielle, l’opposition, la société civile locale qui se sont réuni le samedi 23 juillet, à Kisangani sur invitation du comité provincial de l’entente inter provinciale, une organisation privée de prévention et de gestion des conflits. Parmi les partis de l'opposition, l’UDPS (Étienne Tshisekedi wa Muluumba) et l’UNC (Vital Kamerhe) étaient présents.

L’opposition a dénoncé la «campagne anticipée» du PPRD (Kabila) et la «confiscation des médias officiels par le pouvoir». Allusion faite au temps d’antenne dans les médias occupé, selon elle, essentiellement par les ténors de la majorité présidentielle; «ça ne peut pas favoriser la tenue des élections apaisées». Ben Kabala, secrétaire fédéral de l’UDPS disait: «A longueur des journées, on nous braque des spots propagandistes d’un homme, en disant que tout le peuple doit le voter à 100%. S’ils trouvent que cela n’est pas déséquilibré, qu’ils nous laissent également aller vanter les qualités de nos chevaux qui sont également prêts à courir.» Alphonse Longange du PPRD a rejeté ces accusations: «Noter parti vit des activités politiques intenses et permanentes. Ni le PPRD ni la Majorité présidentielle ne sont d’accord à ce que nous puissions vivre le spectre d’un échec de l’avancée démocratique de notre pays».

Pour éviter des tensions avant, pendant et après les scrutins, les participants ont formulé des recommandations, notamment la multiplication de rencontres des acteurs politiques sous l’égide de la CÉNI en vue de débattre de tout différent qui pourrait surgir. Ce sont enfin des bonnes nouvelles après une série noire qui montre les préparations des élections d'un très mauvais œil:

La CÉNI surchargé dès le début
En octobre et novembre 2010, la distribution du matériel de révision du fichier électoral pour les bureaux électoraux ont prit du retard. Seulement quatre sites, sur les dix-sept ont été servis à temps. En retard, avec l'appui logistique de la MONUC/MONUSCO, ont été servi d’Aketi, Dungu et Buta et treize autres territoires de la province. Pour atteindre Dingila et Ango et plusieurs territoires dans le Tshopo, cela a ris encore plus de temps.

Ensuite les difficultés techniques et sécuritaires ont continué, avant tout dans le Sankuru (KE), dans les Uele et le Nord Kivu. Au Sankuru, la CÉNI a oublié de fournir le carburant pour le groupe électrogène, ou il a disparu en route. Dans le Haut-Uele, c'était est c'est toujours la sécurité. La présence des rebelles actifs de l’Armée de résistance du seigneur rendait la révision du fichier électorale difficile. Selon les recherches d'Itimbiri ya Sika, beaucoup de citoyens n'osaient pas se rendre aux bureaux électoraux de Faradje, Niangara, Dungu et Watsa. L’insécurité constitue un frein aussi dans le Nord-Kivu. Ailleurs, les agents et le matériel électoral sont restés bloqués, faute de moyens de transport.

Optimisme de la CÉNI malgrès tout
Du coté de la commission électorale nationale indépendante, on est optimiste pour la suite des opérations. Jacques Ndjoli, vice président de la CÉNI, déclara en avril sur les ondes de Radio Okapi que la situation ira de mieux en mieux: «Nous prenons des dispositions pour que nous puissions renforcer la sécurité sans apeurer les citoyens», indiqua-t-il. C'était un peu trop optimiste. À Kisangani, la révision fut retardée en juin, car les agents de la CÉNI n'ont pas reçu leur salaire. Des dizaines des requérants, dont des femmes enceintes, venus dans les différents centres d’enrôlement depuis les petites heures du matin pour avoir les premières places ont été surpris: pas de présence d’un agent. N'ayant pas reçu les salaires d'avril et de mai, les agents ont arrêté de travailler en juin:

«On nous affectés à 27 kilomètres de la ville de Kisangani. Nous payons les frais de transport nous-mêmes, restauration, à nos frais. Nous avons essayé de joindre le Bureau provinciale de la CÉNI. Le chef a refusé de nous recevoir. Le bureau de fonctionne plus. Ça ne va plus fonctionner jusqu’à ce qu’on va nous payer.» expliqua un agent à notre correspondant à Kisangani.

Dungu: les listes toujours sous le verrous
Kisangani n'est pas une exception. Aussi dans les zones rurales, les salaires restent impayés. La semaine passé, les agents de la région de Dungu qui ont fait leur travail dans les terrains des terroristes sur l’axe routier de Doruma, de Duru, de Gangala na Bodio, de Nagero et de Libombi ont bloqué les résultats de leur travail. Toutes les listes de 28 bureaux sur 44, donc plus que la moitié du territoire de Dungu, y compris ceux de Dungu-Centre sont enfermées dans des disques compacts en toute sécurité. Sauf, ces disques sont gardés par les agents jusqu'à ce qu'ils seront payés. La CÉNI a déclaré è Radio Okapi, que les salaires pour Dungu sont disponibles pour être payé… à Bunia, capitale de l'Ituri!? Et maintenant elle demande à la MONUC si elle pourrait se charger du transport.
















Et n'oublions pas la somme d'argent que chaque candidat doit déposer pour avoir le droit de se présenter comme candidat: Déjà beaucoup trop haut il y a cinq ans, la CÉNI l'a encore augmenté: 5 millions pour un député et 100 millions de francs pour la présidence. Le Potentiel de Kinshasa y parla le 9 avril et y consacra toute la première page (voir carricature). Une fois de plus: Au Congo rien ne marche, à part des structures pour ramasser - pardon, voler de l'argent.

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La Commission électorale nationale indépendante dit que selon les contrats, les salaires ne sont payés que tous les deux mois. Je me demande quel est ce code du travail qui autorise un employeur à payer ses employés seulement tous les deux mois. On pourrait aussi s'imaginer de se faire payer par an et en attendant les agents se prennent en charge pour le transport, la nourriture, les soins de santé et du minérval.

Pourquoi la CÉNI ne peut-elle pas se référer au code du travail congolais?
D'accord, comparé avec les agents du Chemin de fer des Uele attendent de toucher des arriérés des salaires de plus de 200 mois, la situation à Kisangani et à Dungu n'a que commencé. Mais: Il faut tuer la poule dans l'œuf. Les agents de la CÉNI ont raison et ils ne mettent pas le petit doigt dans l'engrenage. En bloquant les listes électorales, ils ont un moyen fort.

Mais franchement, comment la CÉNI veut assurer les élections en novembre: les salaires dans la fausse province, transports manquant, carburant disparu, listes bloqués, sécurité non assuré… La liste est longue. La liste est trop longue. Surtout si nous prenons combien de milliards de francs sont payés pour ces élections. Avec la moitié, je pourrais transformer les Uele dans une région prospère comme la Suisse ou le Luxembourg.


Ne croyons pas aux mensonges propagandistes (et financé par l'état) du PPRD et de la soit-disante Majorité présidentielle. Avec chaque bévue, la CÉNI soutien l'opposition, car de plus il y a des irrégularités, de plus un Étienne Tshisekedi wa Muluumba ou un Vital Kamerhe ont de la chance pour gagner. Nous avons marre de la fraude. Le changement sera en novembre!


Texte et commentaire par Esperence Monoko Polele



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jeudi 21 juillet 2011

Nouveau danger: Les mauvaises listes électorales pourrait déclencher des émeutes

(IRIN) - Selon les analystes et les observateurs, la deuxième élection présidentielle démocratique du Congo-Zaïre, prévue pour le 28 novembre, court le risque de déstabiliser davantage le pays à cause de délais dans l’organisation et de potentielles contradictions constitutionnelles.

Le Groupement International contre les Crises avertissait déjà en mois de mai dans un rapport: «Loin d’annoncer la consolidation de la démocratie, les élections à venir sont au mieux un problème logistique et au pire une nouvelle cause de déstabilisation.» En effet, le pays ne s’est toujours pas rétabli des deux longues guerres qui ont marqué la fin de l’ère Josph-Désiré Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Zabanga.

Les difficultés rencontrées dans l’inscription des électeurs sur les listes électorales annoncent l’agitation politique à venir. Le directeur de l’Institut panafricain des relations internationales et stratégiques, Philippe Biyoya Makutu Kahandja précise: «Des troubles pourraient se produire si certains politiciens décident de prétendre que l’inscription n’a pas été faite dans les règles de l’art afin d’inciter leurs supporters à contester les résultats, ce qui pourrait déclencher des émeutes.»

Comission électorale sous-financée
Le gouvernement ne met pas assez de l'argent à disposition de la Comission électorale (CENI). C'est poruquoi les électeurs potentiels des régions isolées sont obligés de faire de longues trajets pour s’inscrire sur les listes électorales. Les organisations non gouvernementales (ONG) estiment qu’il s’agit d’un élément dissuasif pour ceux qui n’ont pas le temps, l’argent ou la santé nécessaire pour se déplacer. Pierre Shinindanyi de la CENI au Kasaï-Occidental s'inquiète: «Nous avons reçu quelques affiches que nous avons distribuées dans les provinces, mais nos partenaires n’ont pas les moyens de financer le processus. J’ignore si nous avons atteint, jusqu'au 6 juin, le nombre d’inscrits que nous nous sommes fixé comme objectif.»

Les électeurs ont peur des violences endémiques des groupes armés. C'est pourquoi ils se tiennent loin des centres d’inscription. Luneno Maene de la Synergie Nationale de la Societe civile pour la bonne gouvernance a constaté que les policiers affectés à la sécurité des centres exigent de l’argent pour autoriser les citoyens à pénétrer à l’intérieur. D’autres se plaignent des longues files d’attente. Le président de la CENI Ngoy Mulunda a averti les politiciens qui offrent aux électeurs qui vivent loin des centres de les y amener qu’ils commettaient une fraude.

Une troisième guerre après les élections?
Selon M. Luanda, la participation à l’élection risque d’être faible et cela pourrait alimenter les conflits à venir. M. Biyoya estime que le fait de contester l’organisation des élections pourrait ramener le pays au bord de la guerre et pousser des anciens chefs de guerre à se réarmer pour négocier leur retour au pouvoir. Si les partis d’opposition sont absents des centres d’inscription, M. Maene craint qu’ils occuperont le devant de la scène s’ils échouent aux élections: «Ces mêmes partis politiques ou politiciens seront les premiers à mobiliser leurs partisans pour causer des troubles s’ils n’obtiennent rien des divers scrutins. Je crois que les élections seront catastrophiques».

Il y a également moins de personnel qu’en 2006. À l’époque, 250 experts internationaux rattachés à la mission de maintien de la paix des Nations Unies au Congo avaient été déployés dans l’ensemble du pays pour coordonner la logistique électorale. Aujourd’hui, la division électorale de la MONUC-MONUSCO ne compte plus que 103 personnes.

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Puisque la présence de la MONUC-MONUSCO est toujours nécessaire pour protéger les civils dans l’est de la RDC, la mission des Nations Unies n’est pas prête à assumer les responsabilités politiques plus lourdes qu’elle se verrait attribuer par un nouveau mandat. Le gouvernement n’a presque rien fait depuis 2006. Va-t-il vraiment faire quelque chose d’ici novembre? Je ne crois pas. Mais je vais tout de même aller voter parce que je veux qu’il y ait des changements dans cette province.

Commentaire par Esperence Monoko Polele
Calendrier électoral
28 nov. 2011 Élection présidentielle
6 déc. 2011 Expiration du mandat de Kabila
20 déc. 2011 Prestation de serment du vainqueur
25 mars 2012 Élection législative
13 juin 2012 Élection sénatoriale
21 juillet 2012 Élection gouvernatoriale
fév./amrs 2013 Élections locales

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jeudi 14 juillet 2011

Vous avez échouez, Monsieur Kabila!

Il était jeune. Il était ambitieux. Mais il était gourmand. Et il n'est jamais sorti de l'ombre de son père. M. Kabila est déjà trop d'années au pouvoir, il n'y a plus des excuses pour son échec. Il y avait toujours des possibilités de réussir avec notre pays riche, mais l'ami avides des chinois à Kinshasa a raté. Une fois, deux fois, dix fois ..., des douzaines de fois.

En novembre, il ya des élections. Des élections présidentielles. Le fils de Nze Kabila veut piller le Congo
encore pour cinq ans de plus. «Mwǎna ya Táta» Kabila veut encore cinq ans pour pousser le peuple congolais dans la misère. Cinq autres années pour transgresser le droit, la Constitution et les lois, les pietinner. Ce sont des mots durs, certes, mais je peux l'expliquer:
  • La Constitution est claire: un président ne peut être au poste que pour deux mandats. Sa première, par nomination, fut de 2001 à 2006. Ensuite, une autre (élu cett fois) de 2006 à 2011. Voilà deux fois cinq ans. Ça y est. Le peuple a dit deux mandats. Deux, pas trois, M. Kabila.
  • M. Kabila est un meurtrier. Six millions de congolais sont décédées dans la guerre qu'il a fait avec son père. Un congolais sur dix – mort.
  • Kabila et ses sbires continuent de tuer: militants des droits humains, les politiciens de l'opposition et des gens ordinaires qui sont au mauvais moment, mauvais endroit.
  • Ce n'est que récemment, que les gens de Kabila avait envisagé de tuer l'archevêque de Kinshasa; Mgr. Monsengwo. Heureusement la tentative d'assassinat a échoué. Mais maintenant, il a l'église contre lui.
  • etc.
Les jeunes dans la capitale sont en colère. Il ya quelques semaines, il est presque venu à la violence, des émeutes et une tentative de coup d'état. Mais ce fut une éruption cutanée, comme toute révolution qui éclate. Un vétéran de la politique a été en mesure de rassurer les jeunes: Étienne Tshisekedi. Injuste reste injuste, même si vous voulez éliminer d'autres injustices.

L'ancien Premier ministre Tshisekedi a parlé de paroles sages: Kabila doit être renvoyé au diable à son propre jeu: Avec sa Constitution torsadée. Avec son élection bidon. Et s'il falsifie les résultats, tout le monde à droit, de se lever.

Cet éditorial n'est pas principalement contre, mais pour quelque chose: Pour le candidat le plus prometteur qui ne s'appelle pas Kabila. Kabila a depuis modifié la Constitution, sans autorisation du peuple: Il peut être élu par une minorité. En supposant que l'opposition boycottera les élections, il serait élu avec une seule voix. Sans majorité absolu. Bien sûr, ce serait un mandat ridicule. Non, de plus, ce serait une véritable non-légitimité.

Ce que le Congo a besoin aujourd'hui n'est pas un jeune homme inexpérimenté qui coure derrière l'argent et s'en fout des régions, de la constitution et du peuple. Mais un président expérimenté. Celui qui prépare le pays pour les élections de 2016. Cela pourrait être Étienne Tshisekedi.

Vous ditez qu'il est déjà âgé? C'est vrai, il a 79 ans. La garantie qu'il ne reste pas au pouvoir 30 ans, comme M. Mobutu. Il apporte également une expérience de vie et il connaît les passages secrets dans les cercles de pouvoir de la capitale.

Ce n'est pas une recommandation de vote. Mais ce commentaire a pour but de montrer, de quelle manière nous devons préparer les élections de novembre. Parce que les règles ont été modifiées par M. Kabila à court terme. Ce n'est pas le meilleur qui gagnera ou celui qui aurai le plus de soutien, mais celui avec la meilleures tactique. Prenons la balle que nous lance le fils du Nze et jouons de façon stratégique. Et en novembre, le candidat qui s'inscrit dans cette stratégie, nous le reconnaissons en temps voulu.

commentaire par Dieudonné Lolémo Pilipíli

jeudi 7 juillet 2011

Khartoum finance la LRA pour déstabiliser Juba et le Congo

Exclusivité
FP/Qu'est-ce que Wiki-Liki raconte sur les conflits oubliés du monde? Ce sont des informations inquiétants. Itimbiri ya Sika publie ici des documents et des dépêches secrets des abmassades des États Unis au gouvernement américain concernant notre région.

Deux jours avant l'indépendance du Sud-Soudan, nous aprenons que le Nord veut perturber l'indépendance du Sud-Soudan avec des moyens qui auront aussi un impact sur la région du Uele. Ces informations parviennent des dépêches des ambassadeurs américains qui les ont envoyé au président des États Unis. Dans ces dépêches dit «Wiki-Liki», qui étaient déstiné uniquement au président américain et pas du tout pour la publication dans ce journal, les diplomates osent dire ce qui n'est jamais dit: la vérité.

Ce que nous savons: L'année 2011 sera une année charnière pour le Soudan. Dans le cadre d'un accord de paix de 2005, négocié par les États-Unis pour mettre fin à plusieurs décennies de guerre civile entre le Nord et le Sud du pays, Sud-Soudan a voté en Janvier sur un référendum pour décider de faire sécession et de ne plus continuer à faire partie du Soudan. Un grand nombre d'analystes dans les ambassades des États Unis avertissent que le gouvernement du Nord ne laissera pas sa moitié sud (en particulier les gisements de pétrole lucrative le long de la frontière) sans se battre.

Kenia a livré des armes de l'Ukraine au Sud-Sudan
Ce que nous apprenons: En prévision du référendum, tant au nord qu'au sud du Soudan, des grands manoeuvres militaires ont eu lieu. Une série de dépêches documentent l'étendue de ces dispositions dans le sud, dont le gouvernement à Juba a importé des armes en provenance d'Ukraine à travers le gouvernement au Kenia.

L'itinéraire de transit a été découvert par les diplomates américains en septembre 2008, quand une livraison d'armes a été saisi par des pirates aux côtes de la Somalie. Selon des sources au Kenia, des chars se trouvaient à bord du navire en question, mais la documentation suggère qu'ils peuvent en fait avoir été dirigé pour «GOSS» (le gouvernement du Sud-Soudan). Les soupçons n'ont jamais été prouvées et la cargaison a été livrée à Mombasa, au Kenia. Mais une dépêche du 8 octobre 2008 confirme que «33 chars ukrainiens du typ T-72 et d'autres munitions et équipements» à bord du navire étaient en effet déstiné pour Juba.

Depuis l'année dernière, le Ministère de la Défense du Kenia a en effet joué un rôle majeur en aidant le Gouvernement du Sud Soudan de recevoir les livraisons d'armes par le gouvernement de l'Ukraine. Lorsque les envois sont déchargés au port de Mombasa, ils sont transportés par rail vers l'Ouganda, et de là au Sud-Soudan. Les responsables militaires ont exprimé leur malaise face à cette disposition, cependant, et en clair ils ont avoué aux diplomates américains que les ordres viennent «d'en haut», à savoir, le président Kibaki.

Les États Unis s'inquiètenent
Le gouvernement des États-Unis a soulevé la question avec le gouvernement de l'Ukraine, documenté dans une autre dépêche du mois de novembre 2009, disant que les ventes d'armes représentaient «des actions délibérée du gouvernement ukrainien qui sont contraires à la philosophie des États-Unis sur l'exportations [] des armes.»

Dans les documents est avertis des tensions dans l'est de l'Afrique dans les mois à venir. Bien que Sud-Soudan est soutenu depuis longtemps par les pays voisins comme le Kenia et l'Ouganda, il a rarement été aussi explicite.

Le gouvernement de Khartoum finance notre malheur
La balle courbe: voisin du Soudan, l'Ouganda, accuse Khartoum de payer et d'héberger les rebelles ougandais du terroriste Joseph Kony, leader de la Lord's Resistance Army (LRA), un groupe rebelle brutale qui a mené l'insurrection la plus longue en Afrique. Le président ougandais Yoweri Museveni a déclaré au sous-secrétaire d'État aux Affaires africaines Jendayi Frazer en Septembre 2007 que «le Soudan, le Soudan, le Soudan, le Soudan" a été derrière la longévité de la rébellion.» Et dans une autre dépêche secrete dont Itimbiri ya Sika est en possesion d'une copie en langue anglaise «[Museveni] dit que même si le gouvernement de Khartoum ne pouvait pas fournir des armes à la LRA, il était en contact constant avec la LRA et leurs fournisseures de contrebande.»

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Wiki-Liki ezalí níni?
i.s./Wiki-Liki (ou Wiki-Leaks en langue anglaise) est un site internet (en lingála: Ɛntɛrnɛ́tɛ). Il publie des dépêches secrets des gouvernements. Wiki-Liki est indépendant des gouvernements. Internet est un réseau international qui regroupe un grand nombre d'ordinateur et qui permet l'échange d'information. Ɛntɛrnɛ́tɛ tǒ Internet ezalí rezó epúsi enɛ́nɛ. Ezalí lisangá lya kompitá itíyaka na nsinga. Itimbiri ya Sika a accès à ce réseau d'information.

Les informations que les gouvernements voudraient cacher sont publié par les plus grand journaux du monde: New York Times ya Ameríka, Guardian (Mɔkɛ́ngɛli) ya Ingɛlɛ́tɛlɛ, Spiegel (Talatála) ya Alémani tǒ Neue Zürcher Zeitung (Zuluná sika ya Tsúri) ya Swisi mpé Itimbiri ya Sika na Kongó.

Wiki-Liki esakolí lokomá na nkúku 92 000 na ɛtumba ya Afganistáni (Azía ya Katikáti), lokomá na nkúku 391 000 na ɛtumba ya Irak (Azía ya Wɛ́sita) mpé lokomá na nkúku 250 000 na baguvɛnɛmá ya mabelé. Bazalí lokomá míngi míngi. Itimbiri ya Sika emɔ́nisí libómbí mpɔ̂ na Kongó:
  • libómbí ya guvɛnɛmá
  • libómbí ya mwǎna ya tatá Kabila
  • libómbí ya polítiki
D'autres dépêches et informations secrets des grands puissances concernant le Congo seront publiés ultérieurement.
rédigé par Esperence Monoko Polele et l'équipe de la rédaction