jeudi 30 septembre 2010

La double nationalité

La double nationalité, cas le plus fréquent de la multinationalité, est le fait de posséder contemporainement deux nationalités. La binationalité est souvent considérée comme un avantage.

Certains États l'interdisent expressément et peuvent déchoir un double national de la nationalité concernée. D'autres se contentent de ne pas reconnaître la deuxième nationalité. D'autres enfin l'autorisent pleinement et simplement. Certains ne l'interdisent que pour l'exercice de certains mandats politiques ou fonctions publiques.

Autorisation et reconnaissance
En matière de double nationalité, autorisation ne veut pas dire reconnaissance. La majorité des pays autorisant la double nationalité, dont la France ou la Suisse, ne la reconnaissent pas, c'est-à-dire qu'ils considèrent leurs citoyens comme possédant à un moment donné une seule nationalité. Concrètement, cela signifie que quelqu'un résidant dans un tel pays en tant que national (faisant usage, pas exemple de sa carte d'identité pour différentes formalités), est traité comme tel et ne peut se prévaloir de son autre nationalité pour bénéficier, par exemple, de mesures plus avantageuses réservées aux étrangers. En ce qui concerne les services consulaires, certains pays comme la France en accordent l'accès à tous leurs citoyens quel que soit leur statut dans le pays.

D'autres, comme l'Iran ou le Mexique, refusent en principe l'accès des services consulaires à leurs citoyens s'ils résident en tant que nationaux dans le pays où se situe le consulat. Selon la Master Nationality Rule découlant de l'article 4 de la Convention de la Haye "...un État peut refuser la protection diplomatique à l'un de ses citoyens contre un autre État dont ce citoyen possède également la nationalité."

Si un individu s'engage dans des activités politiques ou militaires dans un des pays dont il est citoyen, il le fait en renonçant à l'assistance des autres pays dont il est citoyen dans le cas où sa vie serait menacée.

Peut-on changer l'articel 10 de la Consitution congolaise?
L'article 10 de la Constitution congolaise prévoit que "La nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre."

Un Français ou un Italien qui devient belge perd donc sa nationalité d'origine. La législation belge stipule la perte de la nationalité belge en cas d'acquisition volontaire d'une autre nationalité. La seule exception de facto est celle des Juifs belges qui deviennent israéliens, les autorités belges considérant qu'il y a automaticité du fait de la résidence et non acte volontaire. Toutefois, la législation belge est en cours de modification en vue de supprimer la disposition sur la perte de nationalité belge en cas d'acquisition d'une autre et de dénoncer la convention de Strasbourg. Reste finalement que le Congo qui interdit la double nationalité.

Que deviendront nos enfants issus de cette mixité culturelle?
La question n'est pas rétorique, car 11% des congolais n'habitent pas au Congo. Et leurs enfants, des petits congolais qui ont grandi ailleurs se posent la question de leur origine. Bien-sûr congolais, mais aussi Belge, Suisse, Canadien, ...? Gaspard-Hubert Lonsi Koko, président d'Union du Congo, dans son interview avec Ngambo na Ngambo préconise et propose une belle alternative pour l'acquisition de la double nationalité:

La double nationalité fait l'objet d'aménagements qui résultent le plus souvent d'accords internationaux. Quelques exemples expliquent les modalités de l'acquisition de la double nationalité. Il s'agit du droit du sol et de la filiation: c'est-à-dire le cas d'un enfant, né dans un pays étranger appliquant le droit du sol (de jure soli), qui se voit reconnaître la nationalité dudit pays et qui acquiert, en même temps, celle de ses parents lorsque l'État dont ils sont les ressortissants applique la nationalité par filiation (de jure sanguinis). Ensuite, celui relevant de la naturalisation ou de l'effet direct du mariage.

Objectif 2011 : les congolais de l'étranger devraient mettre leurs bulletins dans les urnes pour élire le premier magistrat du Pays!

Il faudra une grenelle inter congolaise pour débattre rapidement sur le sujet, cette méga-convention initiera un débat multi-partie réunissant des représentants du gouvernement (Colette Tshomba), Ambassadeurs, Opposants politiques, Intellectuels, Sociologues, Anthropologues et Philosophes, Associations, ONG, Consultants internationaux et Juristes Congolais, qui nous permettra, la mise en place d'une feuille de route en vue de modification de la constitution "article 10" et l'engagement du gouvernement du Congo de revoir sa copie, afin de permettre les congolais de l'étranger de prendre part aux élections locales. Cette grenelle aura comme vocation d'étudier la faisabilité et la mise en chantier de cette machinerie électorale et de tirer les conséquences désastreuses de la duplicité des élections passées.
par Roger Bongos

jeudi 23 septembre 2010

À quand le droit de vote et d'élection pour tous les congolais?

Les habitants de Congo sans nationalité congolaise n'ont pas droit d'élire ou de voter au Congo. Mais aussi les congolais qui habitent dans un autre pays, eux non plus, n'on pas la possibilité de participer aux élections. Il n'y a aucune raison pour cela - au contraire: nos frères qui ont voyagé et qui vivent souvent dans des pays plus démocratiques pourraient enrichir la politique nationale.

En 2009, 446 103 hommes et 330 115 femmes algériens, habitant en France, ont passé dans un de 134 bureaux de vote en France pour donner leur voix pour un le président algérien.

Voter - un devoir de citoyen, même à l'étranger
Son Excellence l'ambassadeur d'Algérie en France, Missoun Sbih, a été dans le bureau de vote afin d'accomplir son devoir de citoyen de "Voter" et nous avons profité de l'occasion pour lui demander ses impressions, ce qu'il attend des Algériens résidents à Paris, il a été bref dans sa déclaration: "Je suis venu comme tous mes compatriotes, effectuer mon devoir électoral. Ce qui importe le plus dans de telles circonstances, c'est moins le choix personnel qui relègue bien entendu de la conscience de chacun, que la participation effective au vote est essentielle. Que tous nos compatriotes viennent aujourd'hui exercer leur devoir de citoyens, répondent à une obligation citoyenne en accomplissant leur devoir national.

Les Algériens à l'étranger continuent de voter. Pas seulement en France, mais aussi aux États-Unis, où le scrutin a fait l'objet d'une préparation "méticuleuse" par les services de l'ambassade qui ont utilisé tous les moyens de communication (site Internet de l'ambassade, courrier électronique, courrier postal) pour assurer une inscription aussi large que possible sur les listes électorales et une participation tout aussi large au scrutin présidentiel.

Algérie: Bureaux de vote dans les ambassades
Au Canada 9927 citoyens algériens, dont 500 nouveaux, sont inscrits sur les listes électorales du consulat général à Montréal. Au Sénégal, 180 électeurs sont inscrits, résidant au Sénégal, en Gambie, au Cap-Vert et en Guinée- Bissau regroupés en un seul bureau de vote. En Syrie 3164 ressortissants sont inscrits sur la liste électorale, répartis à travers les bureaux de Damas (2817) et Halab (1372), qui devraient choisir parmi les six candidats le futur président de la République algérienne. Nous avons encore connaissance de bureaux de vote algértiens en Suisse, Espagne, Royaume-Uni, etc.

Suisse: élire et voter par la poste
Lors de la visite de l'ambassadeur Suisse à Kisangani (voir article dans Itimbiri ya Sika), je parlais avec son Excellence, Monsieur de Castelberg à ce sujet. Les Suisses de l'étranger peuvent élire et voter quatre fois par an. Contrairement aux algériens, ils ne sont pas obiligés de passer dans un bureau de vote, mais ils recoivent les documents par courrier et ils peuvent le renvoyer au bureau de vote de leur commune d'origine en Suisse. Si les bulletin sont dans la petite enveloppe neutre et fermé et celle-ci avec le permis de vote signé dans la grand enveloppe et l'envoie arrive avant la fermeture des bureaux de vote, la voie est valable.

Depuis la nomination de Colette Tshomba à la tête d'un ministre en charge des Congolais de l'étranger dans le gouvernement Gizenga du 6 février 2007 qu'a-t-elle fait pour cette communauté? D'après quelques rumeurs de couloir vraies ou fausses parvenues à la diaspora congolaise indiquent, que ce ministère servirait de relais à l'ANR pour neutraliser les opposants congolais à l'étranger.

11% privés de leurs droits de citoyens
En combinant la diaspora congolaise de la Belgique de France de la Grande Bretagne et celle d'Allemagne, nous approcherons sans aucune exagération a un chiffre vertigineux de près de 2 000 000 de congolais y compris ceux de la deuxième génération (Remarquez quand vous vous promenez dans le métro Parisien qu'entendez-vous souvent? Bien sur le Lingala). Dans le monde, la communauté congolaise frôle le 7 000 000 d'individus à 11% de sa population actuelle qui compte d'après une récente étude: 70 000 000 habitants.

Cette force vive fait frémir le Gouvernement de Kinshasa, qui a gagné des élections sans le plébiscite de cette force inconstetée de l'étranger. Que disent les Congolais de la diaspora à propos de ces nouvelles élections?

Sept millions de voix de toute couleur - une opportunité qui donnera un nouvel souffle pour notre pays. Les décisions ne se prendront plus au Congo mais par les congolais du Congo avec la participation de la diaspora qui aura son mot à dire. Je lance l'invitation pour la constitution d'une liste cadre pour cette grenelle. J'en appelle aux intellectuels, sociologues, écrivains, historiens, juristes, philosophes, politologues, opposants, journalistes, leaders d'opinions, chefs d'entreprises, les professionnels de la communication, musiciens et ouvrier. Nous avons besoin de tout le monde en vue de créer une dynamique autour de ce projet qu'on appellera "Objectif 2011" Capitalisons notre énergie pour donner un meilleur héritage à nos enfants...

par Roger Bongos

jeudi 16 septembre 2010

Trois ponts engloutis sur l’axe Buta-Aketi-Bondo

OKP/La route Buta–Aketi–Bondo dans le Bas-Uele, est devenue impraticable à cause des pluies diluviennes qui s’abattent ces derniers jours. Trois ponts situés à 25, 55 et 65 kilomètres sur cet axe routier ont été complètement engloutis par la montée des eaux des rivières.

Pour le moment, les transporteurs de vélo et moto ont de la peine pour faire des navettes entre ces trois chefs-lieux de territoires, à cause de ces eaux qui ont débordé.

Un agent du bureau de relais de la Commission électorale indépendante (CEI), Jacques Bikindi qui revient de ce tronçon témoignage: «Les eaux ont débordé… Avec le débordement, l’eau a emporté les grumes et autres matériels sur ces ponts.»

D’après la même source, pour le moment, des pirogues ont été fabriquées sur place pour faciliter des traversées. Pour les marchandises achetées à Kisangani ou Butembo, elles sont transportées sur des vélos jusqu’à la destination, indique ce responsable du bureau de relais de la CEI.

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La situation devient critique dans le Bas-Uele. D'abord les routes du Vicicongo disparairent sous l'herbe, ensuite, l'état nationalise le Vicizaïre, le transoformer en CFU pour le laisser tomber en ruine. De même avec l'infrastructure «routière», praticable uniquement par vélo et moto – même les voitures tout-terrain et 4x4 n'y passent plus.

Ceci démontre clairement: pendant la saison de pluie, sauf une voie dure – la voie ferrée est praticable . Buta-Aketi-Bondo, c'est le cœur du réseau du CFU. Monsieur le président, nous réclamons le retour du rail. Pas poour demain, mais tout de suite!

Selon Radio Trottoir existent des plans très précis pour un relancement de notre petit train, cher à l'Uele, mais notre gouvernement hésite d'y participer pour le financement. Sauf: pour les rares boulon qui trainent encore le long de l'ancienne voie, aucun investisseur sérieux accepte de payer pour avoir le droit de tout refaire comme rêvent les politicards au Palais de Marbre.

Commentaire par Esperence Monoko Polele

jeudi 9 septembre 2010

Les braconniers détruisent notre garde-manger irréparable

TGN/Les chimpanzés congolais sont menacés d'une nouvelle vague de mise à mort pour la «viande de brousse». Selon les scientifiques risquent de disparaître dans le nord du pays.

Ils sont les singes les plus mystérieux de la planète, selon la légende locale, qui tuent les lions, pêchent et même hurlent à la lune. Mais, selon une étude de 18 mois dans la jungle congolaise, les chimpanzés sont soumis à une «vague de mise à mort» par les chasseurs de viande de brousse.

Les scientifiques qui ont réalisé l'étude estiment que la région, dans nos provinces du Nord, est l'espace vital d'au moins 35 000 de chimpanzés. C'est probablement la plus importante population de chimpanzés en Afrique, mais la faim de viande chimpanzé est telle, que les chercheurs croient que les animaux sont confrontés à une menace «importants et urgents» et que le nord de la RDC est maintenant «au début d'un déclin des grands singes massive.»

Vraiment choquant
«J'ai été réellement étonné de voir les quantités de viande de brousse pure prises hors de la forêt», a déclaré le Dr Cleve Hicks, à l'Université d'Amsterdam,
membre de l'équipe. «C'était vraiment choquant.» Il estime que près de 440 animaux dans la région sont abattus chaque année.

En raison de l'éloignement du terrain et la férocité de la guerre civile en RDC, ce n'est que dans la dernière décennie que les singes ont été étudiés en détail par les chercheurs sur les primates. Hicks a documenté un groupe de chimpanzés avec une culture unique, y compris une observation des singes qui ont fêté la carcasse de leopard - même si on ne savait pas s'ils avaient réellement tué l'animal. Il a dit que la croyance locale que les animaux hurlent à la lune n'a jamais été confirmée.

Pour documenter la menace posée par les commerçants de viande de brousse, Hicks et ses collègues ont mené des enquêtes régulières sur les marchés de viande de brousse dans les villes et sur les routes des deux rives de l'Uele. Au total, ils ont passé 1365 jours dans 10 villes et sillonné 13 140 km de route. Ils ont enregistré les chimpanzé tués et des orphelins à la vente. La primatologue Dr Jane Goodall estime que pour chaque chimpanzé orphelin qui est vendu comme animal de compagnie, 10 autres à partir de son groupe familial ont été tuées.

Ils tuent comme des barbares
Au total, l'équipe a vu 44 chimpanzés orphelins et 35 carcasses, ainsi que neuf peaux de léopard, 10
peaux d'okapi, des parties de 14 éléphants, la viande de brousse de deux hippopotames, des carcasses de singe et 69 169 orphelins singe. Deux des chimpanzés orphelins avaient leurs incisives supérieures éliminé ou brûlé avec des couteaux chaude pour les empêcher de mordre leurs maîtres. L'étude est publiée dans la revue scientifique primates africains.

La quasi-totalité de ce commerce, que les chercheurs qualifient de «plus grand et plus large que prévu», et « en pleine expansion», se passe au sud de la Uele. Ici, la population humaine est plus dense que dans le nord en raison des opérations illégales artisanale d'orpaillage. Aussi les tabous concernant la consommation de viande de brousse locaux ont commencé à briser ces dernières années. Hicks, qui est également affilié à l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutive à Leipzig, en Allemagne, a déclaré que un tribu, le Barisi, ne se nourissent pas des animaux parce qu'ils croyaient que leur tribu est issu d'une union entre un homme et une femelle
chimpanzé. Les femmes des deux autres tribus, les Azande et Babenza, ont refusé de manger ou de cuisiner la viande de singe, de peur que cela conduirait à leur donner naissance à des bébés avec des «grandes oreilles».

Les églises n'autorisenbt pas la chasse illégale
Suite à l'intervention d'une église de réveille, les «croyants au message», une secte américaine fondé par William Branham décédé en 1965, a balayé une partie des anciennes croyances. Hicks a dit que les disciples interprétent ses enseignements comme autoriastion de chasse de viande de brousse.

Un porte-parole des ministères Branham William a dit qu'il s'agissait d'une interprétation erronée des enseignements de Branham. «Je n'ai aucune idée où ils ont entendu ceci», dit-il. «Il n'a pas eu tout type de doctrine où vous pouvez manger ce que vous voulez. William Branham était un passionné de plein air. Il était très important pour lui de suivre toutes les lois de la terre.»

Hors la loi
Hicks a déclaré que beaucoup de gens ne savent pas que c'est contre la loi RDC pour chasser les chimpanzés, mais la loi n'est pas appliquée localement. Certaines des personnes qui avaient des chimpanzés orphelins ont même montré les documents signés par les chercheurs responsables locaux qui est censée avoir donné la permission de garder les animaux. «Une fois que la population est fragmentée, sa baisse va probablement accélérer rapidement», a déclaré: Hicks. «Ce que nous voyons est sans doute le commencement de ce processus. Ce n'est pas encore trop tard de
l'arrêter… Il ya très peu de routes si théoriquement il ne serait pas si difficile à contrôler.»

L'une des plus grandes menaces pour notre région
Alice Macharia de l'Institut Jane Goodall à Arlington, en Virginie, États Unis, a déclaré: «Le niveau croissant du commerce de viande de brousse dans cette région est vraiment alarmant. En République démocratique du Congo, qui a la plus grande population de chimpanzés dans la nature, le commerce de la viande de brousse, la chasse commerciale illégale des chimpanzés, demeure l'une des plus grandes menaces pour leur survie ainsi que la perte d'habitat due à la déforestation. Lorsque les routes sont construites pour faire place à l'extraction minière, l'exploitation forestière et d'autres concessions, les chasseurs ont un meilleur accès à ces animaux en voie de disparition.»
par James Randerson

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Vous me dites: «Les animaux, qu'est-ce que cela me concerne? Mes enfants ont faim et je n'arrive pas à payer la minérval.» Il est vrai: Certaines espèces d’animaux représentent une source de protéines pour les populations locales mais depuis quelques années, les amateurs d’exotisme (et dans le même temps, de risques sanitaires) sont de plus en plus demandeurs, que ce soit sur le continent lui-même ou bien à l’étranger.

Si nous faisons la chasse comme dans le temps de nos ancêtres, il reste toujours de femelles qui auront des bébé et aussi nos enfants auront de la viande à manger. Par contre ce qui se passe aujourd'hui, c'est la catastrophe. Des soit-disant chasseurs tuent tout ce qu'ils voient et le revendent pour ailleur: Kisangani, Kinshasa, Kenia, Europe.

D’après des recherches effectuées dans le bassin du Congo, 3,4 millions de tonnes de viande de brousse sont vendues chaque année. L’équivalent de 740.000 éléphants africains ou de 40,7 millions d’hommes. La plupart du temps, il s’agit d’antilopes et de rongeurs mais des animaux plus rares, comme des singes, peuvent également servir de repas.

Nous ne savons pas exactement, comme l'equilibre de la nature fonctionne. Mais chaque fois quand les êtres humains sont intervenus de force, quand l'equilibre ne fut plus en balance, il y avait des effets horribles pour la population local. Souvenez-vous:
  • déforrêtstation: glissement de terre, désertification et sècheresse
  • chasse exhaussive aux grenouilles: plus de moustiques, plus de palaudisme
  • augmentation de la production de charbon: rechauffement de la terre, fonte des glaciers au Rwenzori, manque de l'eau
Je m'arrête là, mais franchement: Voulons-nous encore une catastrophe de plus d'ici cinq ou dix ans? Il ne faut pas être péssimiste pour la prédire. Apprenons notre leçon du passé et restons sage avec ce que le Seigneur nous mets à disposition dans la nature. Donc: Le sort des animaux me concèrne plus qu'il paraît; aussi et surtout car nous vivons dans des situations difficiles. La nature a besoin de nous, parce que nous avons besoin de la nature.

Commentaire par Esperence Monoko Polele

jeudi 2 septembre 2010

Femmes victimes de violences

bm/ Terreau de conflits ouverts ou latents, la région africaine des Grands Lacs, dont nous faisons partis, est profondément marquée par les violences faites aux femmes, aussi bien au sein de la famille que dans le contexte de la guerre.


Depuis avril 2010, la Coopération Suisse DDC réalise un programme de prise en charge psychosociale. Son objectif est de promouvoir les droits de la femme, de soutenir les femmes victimes de conflits et d’améliorer leur santé tant psychique que physique. Ce programme devrait permettre de diminuer les violences et de renforcer le statut des femmes dans la société. Pour la 1ère phase du projet (2010 - 2013), le gouvernement Suisse vient de débloquer la très grande somme de 2,6 milliards de Fc.


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Une fois de plus, c'est un pays lointin qui s'occupe des affaires qui seraient les nôtres, respectivement celles de nos autorités. Et si on voit toutes les constructions que l'on a fait récemment à Kinshasa, dont l'utilité n'est pas toujours donné, nous savons que notre gouvernement dispose aussi des fonds nécecssaires. Matondo míngi, Swisi!


par Esperence Monoko Polele

Ilingi: DDC