jeudi 25 mars 2010

Isiro menacé par les églises de réveille

*/Les églises de réveille de l'Allemagne, pays à l'est de la Belgique, manquent de choses à faire. Il lancent une grande croisade vers Isiro et le Haut-Uele. Ce sont les résultat des recherchent d'Itimbiri ya Sika que nous présentons ici en primeur.

D'abord les faits: Les églises de réveille de l'Allemagne ont découvert le Haut-Uele. Leur nouveau champ d'application pour 2010 et 2011 sera la ville d’Isiro et les environs. Elles veulent renforcer le réseau des églises de réveille existant et lier les uns avec les autres et les renforcer. Pour cela, elles ont prévu de lancer une nouvelle station de radio que l'on peut écouter jusqu'à 100 kilomètres. Le programme: la sainte doctrine biblique (protestante de réveil) et des questions importantes comme les soins de santé ou des conseils pour la maison et la ferme.

Mensonge et humiliation
Pour financer leur projet, les églises ont lancé une quête auprès de leurs membres en Europe. Et là, elles mentent comme on respire. D'abord quand ils parlent de «chrétien» ou de «connaître l'Évangile», c'est limité aux membres des églises de réveille - comme si les kimbanguistes ou les catholiques seraient des païens. Cette impression est encore renforcé: Les allemands veulent, que les gens d'Isiro, «feront connaissance de Jésus.» Quelle bonne idée, on a jamais entendu parler de ce personnage à la capitale du Haut-Uele?! En plus, ces églises non appelés à venir, nous croient tombé de la dernière pluie. Elle veulent nous libérer de «la croyance aux esprits et la forte influence païenne.» Peut-être les allemands n'ont pas encore fait connaissance de Monseigneur Julien Andavo ou leur pays est si reculé, qu'ils n'ont pas de journaux pour savoir que la plus grande institution non gouvernementale qui aide la population et les réfugiés des terroristes LRA, c'est l'Église catholique à travers de la Caritas Niangara-Isiro.

Certes. derrière l'engagement de ses gens, il y a des idées qui sont bon. Par exemple la traduction de la Bible dans tant de langues tributaires. Mais la vision du monde que les églises de réveille diffusent est reculé, vieilli et base avant tout sur l'ancien testament. Elle a fonctionné dans les pays occidental des années 1960 dans les familles riches. Mais nous sommes maintenant au 21e siècle. Et le Congo est un pays africain. De plus, le public ciblé de l'évangélisation de réveille ne sont pas les riches. Donc trois échecs. Sauf, cela on n'apprend souvent que quand c'est trop tard. Et de partir missionner les «ethnies, de petits groupes qui ont jusqu'à présent pas été en contact avec les églises, comme p.ex. les pygmées» avec des bénévoles Européen et des (selon eux!) «amateurs» qui ont comme seul formation un cours sur la Bible, c'est de la négligence grossière. Un tel procédé détruit des structures fonctionnant des sociétés déjà affaibli comme par exemple les Kango et les Asua, Mbuti les deux. Mais cela n'intéresse pas les églises de réveille. Pour eux ne comptent uniquement le nombre de membres dans leur statistiques.

L'organisation qui est en train d'attaquer la province du Haut-Uele s'appelle «Croisade pour le Christ» Cela fait réfléchir. Les croisades étaient au moyen ages des guerres, lancé par des églises, soit-disant pour chasser les musulmans de la Terre Sainte, mais finalement simplement contre d'autres confessions, pour détruire leurs églises et ramasser leurs bien, car les musulmans étaient bien trop loin. Nous avons appris notre leçon d'histoire et nous n'avons pas besoin de croisades après tout ce qui c'est passé les dernières années dans la région. Maintenant, c'est la reprise et le moment de la collaboration. Et l'Église catholique fera bien de renforcer toute de suite ses engagements dans les alentours: partage biblique, groupes, etc.

Recherches et commentaire par Dieudonné Lolémo Pilipíli

jeudi 18 mars 2010

Changeons le Congo: Fonctionnaires illettrés mangent notre argent

Lɛ́ta sika/Votre journal préféré lance une campagne pour renforcer l'état de droit. Seulement le savoir peut sauver notre pays. Sauvons le Congo: Partageons le savoir sur le fonctionnement de l'état, sur les droits et les devoirs des habitants, mais aussi des fonctionnaires. Itimbiri ya Sika publiera au coup par coup des truc et astuce et des informations à mettre dans tous les mains - et à raconter à tous les oreilles.

Maman Fifi est parti au bureau de la chefferie de K... pour chercher l'acte de naissance et un extrait du registre pour son fils qui travaille dans une province éloigné. Cela a pris du temps, mais finalement elle est sorti avec trois papiers qui lui ont couté cher, très cher - ou si nous osons le dire: trop cher, beaucoup trop cher. Elle pouvait les jeter ou brûler. Tous les efforts et tout l'argent était pour rien.

Qu'est-ce qui c'est passé? À la maison, maman Fifi c'est rendu compte que le délégué du chef de chefferie qui a rempli les trois formulaires à écrit le nom de trois manières différents, le postnom de deux manières différents et le sexe de son fils fut changé en féminin dans un des trois documents. Le chef de chefferie refusait de nouveau papiers sans nouveau payement. Selon lui, maman Fifi a payé l'heure de travaille de son délégué et ayant reçu les papiers fautifs, elle a bien les preuves du travail dans ses mains.

Changeons les modes de payement
Alors là, c'est bien clair: le citoyen paye pour un document juste. S'il est établie par une erreur, le fonctionnaire doit le corriger à ses frais, car c'est sa faute et ne pas celle du demandeur. Pour assurer que les fonctionnaires travaillent bien, il faut changer la procédure: Le citoyen-client ne paye que quand il reçoit ce qu'il a demandé. On peu accepter un acompte de la moitié au maximum. Si le chef de le chefferie de K... introduit cette règle (50% du tarif toute de suite, 50% à la livraison après acceptation), son délégué fera son travail trois fois mieux.

Le second problème, beaucoup plus grave, c'est que ce petit fonctionnaire de K... est visiblement un analphabète fonctionnel. Un analphabète fonctionnel (ou aussi illettré) est quelqu'un qui ne peu pas utiliser l'écriture dans la vie quotidienne à la manière adéquate. Analphabètes fonctionnels sont des gens qui reconnaissent le véritable caractère et sont tout à fait capable d'écrire leur nom et quelques mots, mais de comprendre le sens d'un texte un peu plus long, est très difficile pour eux ou pas vraiment possible.

Fonctionnaires illettrés
Donc il ne comprends pas et n'écrit pas vraiment. Non, il copie seulement des signes dans le bon ordre. S'il se trompe ou glisse d'une ligne, il ne le remarque pas. C'est la catastrophe. En principe, on devrait le licencier sur le coup. Une alternative sera qu'il s'entraîne pour arriver à un niveau de langue acceptable pour un fonctionnaire. Cela commence avec la lecture. Il doit impérativement lire chaque jour à haute voie à quelqu'un qui intervient si ce n'est pas compréhensible un quart d'heure. En plus, il doit écrire des textes libres. Ce qui ce passe dans le village, ce que le voisins lui en racontés, etc. Pour commencer cinq phrases par jour au minimum. Et chaque semaine une phrase par jour de plus. À la fin de la semaine, il devrait passer avec son cahier chez l'instituteur du collège primaire pour lui montrer ses petits histoires.

Cela sera dur pour le fonctionnaire de K... et bien d'autres chefferies, mais avec le soutien de son chef (pas de taxe = revenu sans papiers impeccable) et de la population (sans changement de mode de payement, nous élirons un autre chef), le chefferie de K... peu s'en sortir, avant que le Ministère de l'intérieur prends soin de ce problème. Et maman Fifi? Un décision conciliante sera de lui refaire les trois documents aux frais de la chefferie.

par Esperence Monoko Polele

jeudi 11 mars 2010

Querelles officielles font subir la population

OKP/Les habitants de Durba, à plus de 600 kilomètres au nord-est de Kisangani, réclament la réouverture de la clinique Paradoxe. Cette formation médicale fut fermée sur ordre du médecin inspecteur de district dans le Haut-Uélé, il y a de cela un mois. En cause: un infirmier sans qualification requise s’est permis d’opérer des patients. Pour l’instant, les malades en errance préfèrent se faire soigner dans un dispensaire de la place sous équipé, sans service de chirurgie, ni salle d’hospitalisation.

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La situation est, comme le nom de l'hôpital en question, paradoxe: Il y a un hôpital, il y a des malades et il y a in infirmier. Il est expérimenté, mais pas médecin. Donc, il n'a pas le droit d'opérer. La question qui se posait fut: opérer sans avoir le droit ou laisser mourir les patients. Qu'est ce qui vaut plus: la vie d'un homme ou des ordres? De l'autre côté le médecin inspecteur du Haut-Uélé. Lui aussi, il a raison: Une opération n'est pas un jeu d'enfant. Les études de médecin sont plus approfondis que ceux d'infirmier. Il a du intervenir. De l'autre côté, le médecin inspecteur représente une autorité, un état qui n'est pas capable de fournir aux hôpitaux des médecins, ou au moins les fonds avec lesquels l'hôpital pourrait engager un chirurgien. Interdire les opérations c'est une chose, mais passe-t-il régulièrement à Durba pour opérer lui-même? Ou se retranche-t-il dans son bureau, le médecin inspecteur?

commentaire par Esperence Monoko Polele

jeudi 4 mars 2010

Bientôt une police pour la population?

OKP/600 policiers venus du Bas et du Haut-Uélé, de la Tshopo, ainsi que de la ville de Kisangani participent depuis mi février à une formation d'un mois. Le but et le renforcement de capacités opérationnelles des policiers à la police de circulation routière, le maintien et le rétablissement de l’ordre public, les droits de l’Homme, la lutte contre les violences sexuelles et le programme minimum sur le rétablissement de la paix. Cette formation est assurée conjointement par les instructeurs de la police civile de la Monuc et de la Police Nationale. Elle porte notamment sur la problématique de la sauvegarde des droits de l’Homme.

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En Europe, on appelle la police "ami et sauveteur" et ce n'est pas seulement une phrase publicitaire. Pour une police qui est pour la population et pas contre, nous sommes encore loin. Pour y arriver, ce mois de formation est bien, voir très bien. Pour une réussite, il faut aussi revoir le financement. Un policier qui a une famille à nourrir, mais pas de salaire... Formation, encadrement par les supérieurs et salaire régulier vont ensemble.

commentaire par Esperence Monoko Polele