La ville d'Isiro est alimentée en électricité par des groupes électrogènes. Suite à l'interdiction des vols des avions Antonov et le non-fonctionnement du Chemin de fer de l'Uele, l’approvisionnement en carburant est devenu impossible. Par conséquence, le prix du litre de carburant monta de 50% à 1 500 Fc. De même pour la bière - et encore pire - la farine de maïs, du manioc et le riz. L'interdiction des vols des avions Antonov est une mesure du ministre des Transports pour des raisons de sécurité. Entre temps, Isiro est totalement enclavé: les routes en mauvais état, le chemin de fer quasiment fermé depuis près de 15 ans. Les opérateurs économiques du Haut Uele demandent la levée de la mesure qui frappe les Antonov afin de désenclaver de leur ville.
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La situation est grave, la population souffre. L'économie uéléaise réclame ce que l'on lui a pris dernierement: les anciens Antonov, pire que dangereux, la dernière planche de salut. Pourrait-on voir plus loin? Isiro est liée par le port de Bumba par la voie ferré et par le port de Kisangani par ce qui fut une fois une route. Quand je pense à la saison de pluie et je compare le train sur les rail métalliques ou aux camions dans un nid de poule, je demande la rénovation du chemin de fer jusqu'à Pâques. Commentaire par Esperence Monoko Polele
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