Pendant 20 ans les gens d'Isiro ont vécu dans une situation pratiquement impossible. Tout cela est selon Célestin Bekabisia, président de la FEC/Haut Uélé, dû à l’enclavement d’Isiro. Les routes n’étaient plus entretenues et l’Office des routes avait cessé de travailler normalement. Depuis, l'économie locale a commencé à utiliser l’avion. Au mois de janvier, un fût d’huile de palme couta 150 $, une bouteille 400 Fc. Des prix élevés qui n’ont jamais existé auparavant. Bekabisia comprend, que les vendeurs d’huile «doivent augmenter le prix de leur produit parce qu’ils doivent acheter un pagne, un vélo, un poste de radio et payer les soins médicaux. Ils ont compris que tout ce qui vient par voie aérienne coûte cher», comme il a rapporté sur les antennes d'Okapi.
Pour le président de la FEC/Haut Uélé, la voie salutaire demeure la route et la voie ferrée: «Si l’on pensait à réhabiliter les chemins de fer et le port de Bumba, ce serait le salut. La vie va reprendre parce que les gens vont travailler le coton.»
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Avez-vous lu la phrase finale? À mon avis, c'est la phrase clé pour le développement de notre région: réhabiliter les chemins de fer et le port de Bumba, ce serait le salut. Certes, après, lavie reprendra. Mais avant? Je propose que chaque lecteur se pose la question à ce que lui personnellement peut contribuer à la réhabilitation du rail, car «ne demandez pas à ce que l'état peut faire pour vous, mais plutôt à ce que vous pouvez faire pour l'état.»Commentaire par Esperence Monoko Polele
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