POT/L'Office des chemins de fer des Ueles (CFU) est en train de négocier son décollage. Depuis 1992, cette entreprise publique de transport, jadis épine dorsale du secteur des transports du Nord-Est, a été condamnée à l'arrêt.
Selon un interview donné au Potentiel de Kinshasa ce mardi, les travailleurs accusent plusieurs années d'impaiement et beaucoup d'entre eux se sont convertis dans d'autres activités. L'inactivité des CFU condamne de millions de personnes à une grave pauvreté. Des enquêtes, menées notamment par les organismes humanitaires, attestent que le seul moyen de pallier cette situation de vulnérabilité des communautés vivant dans cette région est de relancer le trafic ferroviaire.
Selon notre confrère kinois, une dotation de 6 milliards de francs est attendue de la Caritas et de la section humanitaire de la MONUC. Ce n'est pas assez. Il en faudrait au moins 20. De leur côté, les membres du nouveau comité de gestion des CFU n'ont, pour seule arme, la volonté de faire. Charles Ngile est le tout nouveau chargé de mission des CFU. Dans l'entretien avec Le Potentiel, il parla des causes de la déchéance de cette entreprise et de la politique managériale qu'il compte mettre en oeuvre. La réhabilitation du réseau ferroviaire des CFU est son cheval de bataille comme on peut le constater le long de la voie.
Charles Ngile Doli confirme auprès d'Itimbiri ya Sika ces informations en ajoutant: «Il faut de grands moyens pour que l'Office des chemins de fer des Uélés reprenne ses activités.»
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