Les forêts de la République démocratique du Congo constituent le second poumon de la planète, après l’Amazonie. En 2002, le gouvernement a lancé, avec le soutien de la banque mondiale, un programme de conversion des titres forestiers en contrats de concession. L’objectif était de simplifier la gestion des ressources et de réduire l'exploitation illégale des bois précieux.
Pour Greenpeace, cette réforme s’apparente à une «feuille de vigne qui peine à masquer l'anarchie de l'exploitation du bois, industrielle et artisanale, dans les provinces forestières ». Elle s’inquiète des dérapages et de l’opacité de sa mise en application. Dans une lettre adressée au ministre de l’Environnement congolais, l’association demande au gouvernement de ne pas « passer à côté des opportunités que présente l'attention internationale sur la richesse exceptionnelle des forêts congolaises». Dans sa lettre, l’ONG relève aussi les différences qui existent entre les superficies convertibles en concession forestière. La carte du ministère de l’Environnement affiche 12,6 millions d’hectares concernés. Seulement 9,7 millions ont été annoncés officiellement début 2009.
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La lutte contre la déforestation est plus que jamais nécessaire. Chaque seconde, une surface de forêt primaire équivalente à un terrain de football est rasée, et la déforestation est responsable de 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Pour lutter contre le réchauffement climatique, il faut donc en finir avec la déforestation. Cette réforme est feuille de vigne qui peine à masquer l'anarchie de l'exploitation du bois, industrielle et artisanale, dans les provinces forestières.Commentaire par Esperence Monoko Polele
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