GP/Le Congolais René Ngongo de l'organisation non gouvernementale Greenpeace a reçu le prix Nobel alternatif 2009. Ngongo (48 ans) a travaillé en étroite collaboration avec Greenpeace pour la sauvegarde de la forêt du Congo, la deuxième plus grande forêt tropicale de la planète après l’Amazonie.
Le lauréat du prix Nobel alternatif 2009 a œuvré d’abord en qualité de dirigeant de l’ONG OCEAN (Organisation concertée des écologistes et amis de la nature) ensuite comme conseiller politique de Greenpeace/Afrique lorsqu’il a assuré l’ouverture du premier bureau de cette ONG en République Démocratique du Congo.
Grandi à proximité du Parc national de Virunga, espace unique où vit une biodiversité inscrite sur la liste de l’UNESCO du patrimoine mondial en péril, René Ngongo a débuté sa carrière comme écologiste avant d’étudier la biologie à l’Université de Kisangani.
Il est le fondateur de l’ONG OCEAN. Le «Right Livelihood Award », connu comme «Prix Nobel alternatif», honore ceux qui offrent des réponses pratiques et exemplaires aux défis les plus urgents auxquels l’humanité est confrontée, indique-t-on.
Protéger les forêts du Congo, une activité essentielle de l’ONG OCEAN
La protection à tous égards des forêts de la République Démocratique du Congo, est l’une des activités essentielles de l’ONG OCEAN (Organisation concertée des écologistes et amis de la nature) fondée par le congolais René Ngongo, indique un document de l’ONG Greenpeace/Afrique.
Selon la source, dans le cadre de son travail pour protéger les forêts du bassin du Congo contre l’exploitation industrielle, René Ngongo a activement développé des solutions de base et des contacts locaux dans les villages reculés.
OCEAN, souligne Greenpeace, est vite devenue essentielle pour les activités éducatives sur la déforestation, le reboisement ainsi que pour la sensibilisation générale sur l’environnement entre 1994 et 2002. M. René Ngongo a élaboré des outils pédagogiques visant à lutter contre la pression exercée sur les forêts par l’agriculture sur brûlés avant de créer des champs expérimentaux à Kisangani.
Il a également organisé des plantations de semis (20 000 plants), des espèces les plus exploitées dans la province Orientale. La plantation, précise-t-on, a fourni des arbres qui ont servi à plusieurs manifestations «ville verte», rappelle Greenpeace.
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