Dans le territoire de Faradje, 500 ménages furent servis en le 30 janvier à Bhukini-près- Faradje, 250 autres familles en bénéficièrent aussi le 1er février à Tadu, alors que 350 ménages furent servi ce mardi à Isiro et 150 ménages le seront aujourd'hui à Limba. Dans territoire de Dungu, déjà 361 familles reçurent leurs kits le 4 février à Naguakasa, 400 autres le reçurent le 6 février à Babagu et 1989 autres familles avant-hier à Bamokandi.
Les 4000 ménages reçoivent 3 couvertures, 1 pagne, 4 pièces friperies pour adultes, 8 pièces friperies pour enfants, 6 gobelets, 6 cuillères, 2 louches, 4 pièces de savons, 2 casseroles, 2 houes, des semences d’haricots (8kg) et de riz (5kg).
Un quart de la population soutenu
Les Caritas diocésaines viennent depuis juin 2009 en aide à plus de 417 177 déplacées et retournées des diocèses de Bondo, Bukavu, Bunia, Buta, Butembo-Beni, Dungu-Doruma, Goma, Isiro-Niangara, Mahagi-Nioka et Uvira. Ce programme améliore la sécurité alimentaire des déplacés et retournés, leur facilite l’accès aux soins médicaux de qualité et réhabilite les infrastructures scolaires. Dans ce programme, l'œuvre de l'église catholique congolaise distribue aux familles bénéficiaires des kits agricoles (outils et intrants) et les accompagne pour s’assurer, d’une part, qu’elles maîtrisent les techniques culturales, de gestion des récoltes, de stockage et conservation des denrées, et d’autre part, qu’elles ont emblavé une superficie de 0,67 hectares et produit en moyenne 166 kg de haricots, 180 kg de mais, 140 kg de riz, 137,5 kg d’arachides et de 32 kg de soja.
* ** *** ** *
La souffrance des victimes des terroristes ougandais n'est pas sur la une de la presse internationale. La tragédie du Haut-Uélé reste dans les ténèbres. Et les chiffres font peur: Presque un demi million de personnes soutenu par la Caritas. Bien qu'une partie vient de l'Ituri, cela correspond à un quart de la population de la province. Bien qu'appuyé par des diocèses de la Belgique et d'autre pays, ce travail énorme, n'est pas seulement un grand œuvre solidaire, mais aussi un grand effort inter-congolais.Nous n'avons qu'à remercier l'Église catholique pour ce qu'elle fait pour le Haut-Uélé: un travail peu reconnu, un travail dangereux, un travail bien, un travail durable, un travail à long terme. As-t-on déjà entendu parler de projets similaires, même de taille réduite de la part des prophètes auto-proclamés et des églises de réveil? C'est pendant le mauvais temps que l'on peut distinguer entre le vrai et le faut.
Commentaire par Esperence Monoko Polele
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Commentaires en français et en lingála sont acceptés. Il doivent être signé. Avant la publication, ils sont lus par la rédaction.