Il ya a 10 ans:
Les discutions politiques sur les opérations Dragon Blanc (Bunia), Dragon Vert (Watsa) et Dragon Noir (Paulis) commencèrent alors que l’opération Dragon Rouge était en cours d’exécution. À Bruxelles et à Washington, on était unanime: les otages occidentaux aux mains des Simba couraient les plus graves dangers, mais le président Johnson ne voulait pas s’engager plus avant dans la guerre civile au Congo et il n’autorisait qu’une seule opération supplémentaire. Le ministre belge des Affaires Étrangère P.H. Spaak voulait annuler toutes les opérations supplémentaires car il craignait les réactions des pays du tiers-monde et des républiques populaires, tandis que son chef de Cabinet, le vicomte Davignon, et le premier ministre Theo Lefévre étaient fermement convaincus que ces opérations étaient nécessaires.
L’ambassadeur US à Léopoldville Mc Murtrie-Godley, soutenu par le général Adams d’USSTRICOM, était également partisan d’effectuer d’autres opérations car il connaissait la situation militaire et doutait que l’ANC fut capable d’engager des opérations de sauvetage dans ces localités. Les seules bonnes nouvelles étaient que la 5e Brigade mécanisée avait occupé Stanleyville et que la colonne Ops Nord, organisée à Bumba par le major ATMB Génis avec des mercenaires belges et Sud Africains, des parachutistes congolais et des troupes katangaises, s’était emparée du port fluvial d’Aketi (voir photographie) et se préparait à attaquer Buta. Le groupe para spécial du cpn Noddyn avait sauvé cent trente quatre Belges et dix Américains à Aketi, et les mercenaires belges exploraient les villages des alentours pour secourir d’autres otages. Les témoignages des otages sauvés dans les environs d’Aketi indiquaient clairement que la garnison de Simbas qui occupait Paulis était très menaçante envers les Occidentaux qui étaient entre leurs mains.
publié par Itimbiri ya Sika, jeudi, le 26 novembre 1964
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