Muzito doit s’expliquer pour n’avoir pas soumis au Parlement le calendrier d’installation des provinces après la promulgation de la loi organique de 2008. Cette situation, explique le Sénat, a plongé le pays dans l’inconstitutionnalité.
Une autre violation de la constitution est, selon le Sénat, d’avoir remplacé l’article 175 de la constitution qui fixe 40% la part des recettes à caractère national allouées aux provinces par une convention signée entre le gouvernement et les gouverneurs de province.
Le sénateur Patrice Sessanga estime que le chef du gouvernement a violé la constitution et la loi organique de 2008 pour avoir décentralisé certains groupements et villages. Selon lui, les villages et les groupements sont des entités territoriales déconcentrées.
Le Sénat reproche également au Premier ministre d’avoir accordé les statuts de ville et de commune à des agglomérations qui ne remplissent pas des conditions. Dans ce cadre, souligne le Sénat, les chefs-lieux de secteur ou des chefferies ne peuvent être érigés en communes.
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Dans un pays normal, ce premier ministre aurait deja démissionné depuis longtemps. Mais chez nous, nos politiciens n’ont aucune dignité. Il n'est pas étonnant que ce pays soit consideré officiellement comme une république bananière.Commentaire par Dieudonné Lolémo Pilipíli
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