jeudi 21 octobre 2010

Episkopi Monsengwo azalí Kardinal

CDC/Mgr Laurent Monsengwo Pasinya, Archevêque de Kinshasa, figure parmi les 24 nouveaux Cardinaux que va créer le Pape Benoît XVI lors du consistoire qu'il convoquera («consistoire ordinaire public») à Rome le 20 novembre 2010. Le Saint-Père a annoncé la nouvelle lui-même, au terme de l'audience générale de ce mercredi 20 octobre 2010, selon une dépêche de l’agence vaticane «Zenit» datée du même mercredi.

Le Cardinal Laurent Monsengwo est un des quatre Cardinaux africains dont le successeur de Jean-Paul II a décidé de la création. Le futur Cardinal Laurent Monsengwo, le troisième dans son pays après les Cardinaux Joseph-Albert Malula et Frédéric Etsou, a été nommé Archevêque de Kinshasa le jeudi 6 décembre 2007, transféré de notre Archidiocèse de Kisangani dont il fut nommé le Pasteur le 1er septembre 1988 et sacré le 20 novembre 1988. L’actuel Archevêque de Kinshasa a été ordonné Evêque le 4 mai 1980 à Kinshasa par le Pape Jean-Paul II et il sera la même année l’Evêque auxiliaire du diocèse de Inongo, où il est né le 7 octobre 1936 plus précisément à Mongobele. Mgr Monsengwo a été ordonné Prêtre le 21 décembre 1963.

Les 24 futurs Cardinaux sont en majorité européens (15), dont un grand nombre d'Italiens (10). Parmi ces Italiens deux sont des non-électeurs auxquels on ajoute ceux d'Allemagne et d'Espagne. L’Amérique du nord et du Sud ont 4 futurs Cardinaux et l'Asie 1.

Outre le Cardinal Laurent Monsengwo, Archevêque de Kinshasa, les trois autres futurs Cardinaux africains sont: S. B. Antonios Naguib, Mgr Robert Sarah et Mgr Medardo Joseph Mazombwe. S. B. Antonios Naguib est le patriarche copte d'Egypte, qui est aussi rapporteur au Synode pour le Moyen-Orient. Mgr Robert Sarah est l’Archevêque émérite de Guinée/Conakry et Président du Conseil pontifical Cor Unum. Mgr Medardo Joseph Mazombwe est l’Archevêque émérite de Lusaka, en Zambie.

Récompense pour générosité et dévouement ainsi qu’universalité de l'Église
Benoît XVI a à cette occasion souligné que la dignité cardinalice récompense des pasteurs qui se sont «distingués par leur générosité et leur dévouement au service de l'Église». Le pape a aussi fait savoir que son choix reflète «l'universalité de l'Église», parce que, selon le Souverain Pontife, sont représentées «différentes parties du monde » et que ces futurs Cardinaux sont soit «au service Saint-Siège» ou «au contact direct avec le peuple de Dieu».

Le Saint-Père, en citant le Concile Vatican II (Lumen Gentium, n. 18), a indiqué que le rôle des Cardinaux est «d'aider le successeur de l'Apôtre Pierre dans l'accomplissement de sa mission de principe et fondement perpétuel et visible de l'unité de la foi et de la communion dans l'Église».

«Barrette rouge», une église de Rome, la «bulle» ou parchemin et anneau cardinalice
Un «consistoire ordinaire public», comme celui au cours duquel vont être créés les nouveaux 24 cardinaux, est convoqué par le Pape. Il est la réunion de l'ensemble des Cardinaux pour la création de nouveaux membres du collège cardinalice. Une cérémonie est organisée en cette circonstance. Au cours de la cérémonie, les nouveaux Cardinaux prêtent serment et reçoivent la «barrette rouge» des mains du pape. Cette «barrette rouge» est le couvre-chef typique des Cardinaux. Le Pape attribue aussi à chacun de ces nouveaux Cardinaux une église de Rome («titre» ou «diaconie»), en souvenir de la participation des Curés de Rome à la mission de leur Evêque et en signe de l'association spéciale des Cardinaux à la mission du Pape. Les Cardinaux reçoivent un parchemin, la «bulle» qui leur assigne ce titre.

Le lendemain du «consistoire ordinaire public», dimanche 21 novembre, dernier jour du cycle liturgique, et fête du Christ-Roi de l'univers, Benoît XVI présidera la messe solennelle au cours de laquelle il remettra aux nouveaux Cardinaux un anneau cardinalice. Cet anneau est un «signe de dignité, de sollicitude pastorale et d'une plus étroite communion avec le Siège de Pierre».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Commentaires en français et en lingála sont acceptés. Il doivent être signé. Avant la publication, ils sont lus par la rédaction.