jeudi 13 janvier 2011

Attention: Joseph Kabila Kabange lance sa machine de fraude électorale

M. Kabila Kabange, présidant sortant du Congo, cherche desesperant des racourcis pour se maintenir sans peine au pouvoir et surtout sans devoir débattre au deuxième tour avec son challenger. Il veut devenir le président élu par une minorité congolaise. M. Kabila Kabange voudrait que les congolais aillent aux élections les yeux fermés et son parti PPRD lance sa machine de fraude électorale.

Le Congo est une république parlementaire et le mode du scrutin présidentiel d’application permet aux deux candidats ayant obtenu les plus des voix au premier tour de s’affronter lors d’un deuxième tour. Ce qui offre l’avantage aux électeurs notamment de bien juger l’efficacité de candidats et la pertinence de leurs projets de sociétés respectifs. Comme pour dire que le peuple a l’opportunité de sanctionner doublement ceux de ses représentants appelés à présider demain à sa destinée. Et un énergumène qui serait passé sournoisement à travers les mails lors du premier tour généralement se voit recaler lors du second tour. Et les jeux des alliances politiques trouvent ici leur raison d’être en ceci qu’après avoir été éliminés lors du premier tour, l’on peut soit même librement choisir le camp politique de l’un ou l’autre candidat en lice, après que l’on les a vus à l’œuvre.

Kabila avait peur de Bemba; il a peur toujours
Cette expérience du deuxième tour avait étalé en 2002 les limites de l’actuel chef de l’état, M. Kabila Kabange, qui avait d’ailleurs fui le débat contradictoire devant le mettre face à Jean-Pierre Bemba du MLC. À travers le jeu de questions réponses, si jamais ce débat avait eu lieu, certainement que les indécis et autres courtisans se seraient à l’évidence en votant utilement.

L’opinion a certes eu à se rendre compte que même de dernières élections de la Côte d’Ivoire, la victoire d’Alassane Ouattara était visible à travers la pertinence de son argumentaire et la nette maîtrise du dossier ivoirien. Pareil en France lors du débat entre Nicolas Sarkozy et la candidate Ségolène Royale. Après le débat contradictoire, on avait plus de chance de faire le pronostic sur l’issue du scrutin.

Vaste tricherie de la famille Kabila
Accepter un mode du scrutin présidentiel à un seul tour au Congo est à la fois une vaste tricherie de la famille politique du chef de l’état sortant et un piège pour la jeune démocratie naissante. Plus jamais de doute, la situation politique au Congo a fort reculée. Tous les acquis de la CNS et de la transition ont été balayés du revers de la main, désormais les assassins, les voleurs, les violeurs, les détourneurs de deniers publics… peuvent être applaudis sur la place publique et sans que cela n’inquiète qui que ce soit. Les asassins de Floribert Chebeya, d’Armand Tungulu, de Boteti, de Franck Dikey… courent la rue. Ceux qui ont sur les mains le sang de plus des six millions de gens, qui ont violé à l’Est, sont aujourd’hui les alliés potentiels de la famille politique du président sortant.

Des assasins comme président et ministres?
L’histoire politique récente a démontré que la démocratie a ses règles sacro saintes et auxquelles l’on ne peut plus se dérober. Quand on a été aux affaires, on ainsi le loisir d’étaler ses réalisations, ce qui malheureusement ne sera pas le cas avec le président sortant, M. Kabila Kabange, qui n’a pas du tout un vrai bilan à présenter au peuple congolais qui a passé les fêtes de fin d’année sans salaire et dans l’obscurité totale alors que ce pays a parmi les plus grands barrages hydroélectrique au monde.

Accepter les élections présidentielles à un seul tour c’est ouvrir une voie royale à la tricherie à la fraude généralisée. Le politique congolais n’a pas de maturité, avec un peu d’argent il peut se faire acheter et même vendre sa mère. Je conseille aux élus du peuple de ne pas céder à cette tentation de la foi, qu’il prenne l’argent, mais qu’il ne cautionne pas ce genre de bassesse.


Commentaire par Jean-Paul Bwana

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