jeudi 6 janvier 2011

L'État ne fait pas son travail et il nous vole – la décentralisation toute de suite

Dans la province voisine de l’Ituri, plus de 79 000 élèves du primaire ont bénéficié d’un repas chaud quotidien en 2010. C’est la bonne nouvelle que Radio Okapi a diffusé à la fin de l’année passée.

La mauvaise nouvelle, c’est que une une initiative de la Fédération luthérienne mondiale (LWF), donc de l’église. Mais est-ce le devoir de l’église de réparer ce que l’état casse? Depuis 50 ans? Nourire les enfants est le devoir des familles. Dans ce cas, il faut ce demander, pourquoi les mamans n’arrivent pas à nourrire suffisament leurs enfants.

Économie anti-constitutionel
L’Ituri est une province riche. Là, derrière les montagnes, ils ont même le pétrole. Les richesses partent à l’étranger et l’argent à Kinshasa. C’est bien pour les mangeurs d’argents. Sauf, c’est faut. C’est anti-constitutionel. La constitution est la loi de base, le fondament de ce pays. La constitution fut votée par nous, le peuple. Et nous avons dit: À partir du 15 mai 2010, 40% des recettes restent à la province. Donc à Bunia, Buta, Aketi, Kisangani, etc.

En mais 2010, les députés courageux de l’Ituri ont fait de la pression politique. Ils ont attiré même l’attentin dans le monde entier. Ce fut pénible pour le mangeur d’argent n°1, le soit-disant ministre de la décentralisation qui a dans sont bureau (pour cause de manque d’autres meubles) qu’un lit et deux grands oreillers. Depuis 7 ½ mois, Kinshasa nous vole notre argent. Pas selon l’oppinion de quelques-uns, mais selon la constitution.

Et toujours les mangeurs d'argent
On vient d’apprendre que les farceurs de Kinshasa viennent de rouvrir l’office de route de Bunia après une inactivité de quelques 19 ans. Ça veut dire quoi: Pendant 19 ans quelqu’un à Kinshasa a mangé l’argent prévu dans le budget pour les salaires et les dépences de l’office de route de notre provine vosine.

Et même si l’office devient operationel de nouveau, c’est une triste nouvelle, car personne ne financera le besoin de rattrapage. Les routes resterons encore pouris pour au moins une petite éternité. Sauf quelque part à l’ouest du pays, il y a un bonze qui compte l’argent déposé quelquepart à l’étranger. Ici par contre, l’argent est tellement prélevé, que l’économie est devenue si faible, que les les mamans n’arrivent plus à nourrir les enfants et l’église doit intervenir.

Commentaire par Dieudonné Lolémo Pilipíli

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