Selon la Copirep, il est prévu, que l’État cède ses parts dans le pétrolier Cobil, dans Congo Chine Telecom, la Cimenterie de Lukala, la Sodefor, Tourhôtels, une société de tourisme et d’hôtellerie. Les plantations et huileries du Congo ainsi que les Chemins de fer des Uele (CFU) sont aussi concernés.
Mais l'État ne cédera pas totalité de ses actions. Peut-être la moitié d’abord dans certaines sociétés, comme il l’a fait avec la cimenterie nationale, affirme une source du Ministère du Portefeuille (photo). Pour la plupart de ces entreprises, l’expression canard boiteux leur colle à la peau depuis plusieurs années, voir des décennies.
La cession d’actions ne déchargerait pas seulement l’État mais lui fournirait quelques millions de dollars. Une structure est déjà créée pour s’occuper de ces fonds. Outre les cessions, le gouvernement entend faire une concession. C’est celle de céder, pour quelques années, la Société Sidérurgique située à Maluku à un partenaire privé pour sa relance.
Beaucoup de syndicalistes contactés estiment qu’un montant important de ces fonds devrait servir à payer les droits des travailleurs : arriérés et décomptes finals des employés dont la plupart attendent la retraite.
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Depuis 18 ans, l'État fait preuve de la non-gèrance des Chemins de fer des Uele (CFU). Pendant deux décennies, aucun salaire fut payé, aucune vice remplacé, aucun sou investi. Ce sont les fait. D'accord: Les cheminots se sont débrouillés; ils ont fait leur mieux avec les recettes des billets et de leur propre main. Mais lÉtat comme propriétaire: rien.
Maintenant par contre, il a recenti le goût de l'argent. On pourrait revendre les CFU à un bon prix, ou au moins une partie; une structure pour acceuillir l'argent est déjà fonctionnel. Pardon? Pendant 18 ans, ils n'arrivent pas à fair rouler un petit train, mais en quelques jours, on peut monter une structure pour acceuilir quelques millions de francs fiscals, c'est à dire des dollars!
Mais franchement, qu'est-ce que le Ministère du Portefeuille veut vendre à des invéstisseur? Quelques rails rouillés, vieux de septante ans et disparus sous la végétation? Les ruines des atéliers pillés d'Aketi? Des ponts éfondrés? Les 20 000 kilomètres de routes des Belges qui, depuis quarante ans n'existe que sur les cartes historiques?
Les CFU sont un château en Espagne, un mythe. Il paraît qu'il avait une fois un train dans les Uele. En 2008, les Nations Unis n'ont pas trouvé un invéstisseur. En 2009 la Copirep non plus. Il n'y a qu'une seule manière, comment les CFU pourraient renaître:
- L'État congolais cèdera les CFU pour 1 franc à un invéstisseur sérieux pour au moins 50 ans.
- Quelques règles digne du nom veillerons que la population profitera de la reprise aussi bien que l'invéstisseur.
- L'État congolais, qui n'a depuis 18 ans jamais payé ni de salaire, ni de contribution pour la caisse de pension, prendra en charge le rentes (de 100 Ff par mois) du personnel actuel, même si quelques-uns travailleront encore quelques années sur la ligne.
Vous diriez, c'est trop facile pour un invéstisseur? Soyons clair: Combien d'européens passent dans nos villages par jour à la recherche d'un invéstissement rentable? La région est au bout du monde, difficile accesible par le train moribond de l'ONATRA et des journées sur le fleuve. Ensuite, l'économie provincal a tellement souffert – et n'oublions pas l'insécurité (LRA, FARDC, etc.).
Un invéstisseur doit invéstir plusieurs dizaines de millions de dollar. Une somme énorme. Pour le transport de quelques sacs de riz ou d'une maman qui va au marché, il gagnera que quelques francs. Il faut quelqu'un qui est courageux et qui a un long souffle. S'il réussira, il sera le héro de la région. En cas d'échèque par contre, il sera oublié avant même son avion a décollé. Est-ce que un tel invéstisseur existe-t-il au fait? Si oui, la Ministère du Portefeuille en personne doit le aceuillir personellement et avec soin; mais l'arnaquer, ça-va, ou bien?
Commentaire par Dieudonné Lolémo Pilipíli
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