jeudi 18 août 2011

Crise humanitaire à Kiliwa (HU)

(CDC/ICN) Presque 5000 ménages de réfugiés du terreur et de déplacés de guerre sont laissé à eux-même à Kiliwa, emvirons à 45 kilomètres de Dungu (HU). Les réfugiés sont sans assistance humanitaire. C'est dimanche passé que la Caritas a criée au secours de nos frères.

Lors d’une mission de supervision des activités des collaborateurs de la Caritas au térritoire de Dungu, les inspécteurs de la Caritas ont découvert des milliers de personnes dans la misère sans aucun soutien depuis des mois déjà. Une vague de nouveaux déplacés est arrivée depuis juin 2011 à Kiliwa, a déclaré le port-parole de la Caritas, Guy Marin Kamandji.

Selon cette organisation episcopale, les réfugiés sont regroupées en presque 5000 ménages. Les pauvres passent depuis deux mois la nuit dans les écoles publiques ou dans des cases. Leurs besoins vitaux ne sont pas satisfaits. Aucune source d’eau, aucun médicament, aucun équipement médical n'est disponible. De même, aucun infirmier ni aucune accoucheuse n’est visible au centre de santé de Kiliwa, rapporta M. Marin Kamandji, qui plaide: «Il faut sauver ces vies».

L'appel au secours de la Caritas, lors d'une conférence de presse à Bunia (IT) dimanche passé était déjà le deuxième appel. En effet: C'est fin juillet que Mgr Richard Domba Mady, évêque de Dungu-Doruma, avait lancé un premier SOS en faveur de ces gens. Mgr Domba Mady demanda au gouvernement de prendre sa responsabilité. Pour l'évêque, le gouvernement ne devait pas laisser la charge d’assistance aux personnes vulnérables dans les Uele aux seuls acteurs humanitaires. Du côté du gouvernement, personne n'était disponible de répondre aux questions de notre collaborateur à Kinshasa.

Déja en janvier, après l'assasinat de Sr Jeanne Yemgane, Mgr Domba était clair: «Une fois encore, des innocents, même des religieuses, ont été ciblés par des hommes armés. Malgré la présence de l'armée (FARDC), la mission de paix des Nations Unies et de l'armée ougandaise, le problème de sécurité reste plus que préoccupante.» En février, pendant la conférence des chefs d'églises de zones affectées par la terreur de la LRA, Mgr Domba demanda de mettre rapidement un terme pacifique à des activités des rebelles qui doivent être poursuivis par les gouvernements des trois pays.

En mars enfin, dans une lettre pastorale de l'évêque fustigea notamment la position du gouvernement central qui minimise, selon lui, l’ampleur de la situation sécuritaire dans les districts du Haut et du Bas-Uélés en sous-estimant les effectifs des rebelles ougandais de la LRA. La lettre a été lue dans toutes les paroisses du territoire de Dungu en Swahili. Quelques jours plus tard, Mgr pouvait souligner ses propos sur les ondes de Radio Okapi – sans écho des officiels qui dorment à la capitale ou comptent leurs sous qu'ils ont volés au peuple.

par Esperence Monoko Polele
Photo: Caritas

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