Si la semaine passé le monde entier c'est retourne pour un instant vers le Haut-Uele ou les terroristes ougandais ont tué en décembre dernier plusieurs centaines de personnes quasiment sous les yeux de la Monuc, la situation reste précaire aussi dans le Bas-Uele. Le vicaire général de Bondo, Mgr Samuel Migido Wandu déclara à Itimbiri ya Sika: «La situation sécuritaire dans le Territoire de Ango, n'a pas évolué. La population y vit toujours dans l'insécurité là où l'armée (FARDC) n'est pas déployées.» Son plaidoyer concerne spécialement le Nord-Ouest du Diocèse, dans les zones faisant frontière avec la Centrafrique. C'est là où les terroristes ougandais de la LRA continuent à perpétrer des attaques meurtrières contre la population.
Écoles fermés, enfants renvoyés
À Digba, les écoles sont fermés pour éviter que les terroristes enlèvent les enfants. L'homme de l'église locale confirme: «L'insécurité alimentaire, sanitaire, la fermeture des écoles (à DIGBA), la précarité des moyens de subsistance, restent de mise dans ce territoire. L'assistance alimentaire, les intrants agricoles et autres sont des besoins qui demeurent jusque là insatisfaits ».
L'insécurité se généralise
En outre, la situation de Baye, aux portes de Bondo (notre photo), accroît l'insécurité maintenant dans tout le Diocèse, relève le message. Pas étonnant alors que devant un tableau si noir, le souhait de Pâques de Mgr Samuel Migido Wandu fut formulé ainsi: «Que la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ soit pour nous cette FORCE qui doit sous-tendre toutes nos actions au cours de cette année».
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Oui, une force qui devrait booster les ardeurs des Autorités publiques compétentes et des acteurs humanitaires pour sauver des milliers de vies dans cette autre partie de la Province Orientale, encore victime des attaques des terroristes ougandais de la LRA. «Merci de nous aider à aider nos frères et soeurs en difficultés», conclut le Coordonnateur de Caritas-Développement du diocèse de Bondo, Mgr. Samuel. Maintenant il faut, que le message soit entendu aussi bien à Kinshasa que à Genève et à Washington.Commentaire par Guy-Marin Kamandji, CDC
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