jeudi 15 septembre 2011

Les 141 victimes de Duru du 17 septembre 2008 ne sont pas oubliés

Reportage
Ce samedi sera un anniversaire. Un triste anniversaire. Le 17 Septembre 2008 les terroristes de l'«Armée de résistance du Seigneur» ont lancé de leur campagne sanglante dans laquelle une vingtaine de villages étaient victime un seul après-midi. Ils enlèvent les enfants, pillent les maisons et tuent 141 personnes ce jour-là.

Camp de refugié de Dungu: demeure de branchages et de feuilles de palmier (Itimbiri ya Sika)Aimé se souvient encore: «Quand ils sont venus dans notre village de Duru, ils ont prétendu être des visiteurs amicals. Ils nous ont plaisanté comme ils passaient. Nous ne savions pas qui ils étaient», dit-elle doucement, comme elle aurait à présenter des excuses pour que personne n'a empêché la suite des événements. Les rebelles ont soudainement sorti des armes et ont visé l'école. Suzanne, la fille ainé Aimés, âgé de seize ans, était à l'école. Certains enfants ont essayé de casser la fenêtre et de s'enfuir. Mais les terroristes les ont été encerclés. Liées entre elles comme des esclaves, ils ont été les emmenés.

Camp de refugié de Dungu: que les vêtements qu'ils avaient sur le corps (Itimbiri ya Sika)L'école, le marché, le couvent catholique ont ensuite été incendié. Aimé n'a plus vu sa fille de seize ans depuis ce jour. Quel sort l'attendait dans le camp des terroristes? Aimé ne peut pas réfléchir à cela, et encore moins y parler. Trop cruel, de la pensée que la jeune fille a probablement été choisi comme «femme» pour l'un des dirigeants ou même pour le chef Joseph Kony lui-même.

Camp de refugié de Dungu (Itimbiri ya Sika)Trois jours Aimé se cachait avec ses quatre enfants plus jeunes dans la forêt. Elle leur a même interdit de pleurer. N'importe quel bruit pourrait leur coûter la vie. Ils n'avaient que les vêtements qu'ils avaient sur le corps. Ensuit, ils ont pris les 90 kilomètres de route à Dungu chef-lieu du territoire. Ici, ils vivent dans un petit camp de réfugiés. Leur demeure est construite de branchages et de feuilles de palmier, un plastique de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés pour se protéger des fortes pluies tropicales. (notre première photo)

Camp de refugié de Dungu (Itimbiri ya Sika)Mais avec la situation d'urgence bientôt la misère est arrivée. Le cadet d'Aimes est mort d'une une diarrhée sévère. Avec plus de 100 autres familles Aimé partage la poêle, les fours, les abris en bambou. Là, ils s'assoient ensemble pendant la journée sous le toit de palme. Finalement, c'est toujours la question: pourquoi les terroristes ougandais nous attaquent? Pourquoi ils nous tuent?

Camp de refugié de Dungu (Itimbiri ya Sika)Un an plus tard, les terroristes ont attaqué le village de Bangadi. Là, ils ont encore tué plus de 10 personnes et en ont enlevé de nombreuses personnes. Le meurtre se poursuit. Un prêtre catholique qui connaît le contexte du conflit et la LRA ainsi, résume en une phrase: «Kony tue pour tuer.»

Deux ans plus-tard, Duru fut équipé d'une station de radio, grâce à la coopération de l'église catholique et l'ONG américaine «Sauvez les enfants». De plus les villages sont équipez de ses petits stations, de mieux la centrale de Dungu est au courant des mouvements des terroristes et de mieux elle peut avertir par sont service radio de Dungu les villages du territoire. Même si la Monuc n'est pas chaud à intervenir, au moins la population peut se cacher dans la forêt.

par Esperence Monoko Polele

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